Grenouille

Introduction Nous avons tous en tête des fables de La Fontaine apprises à l'école primaire : « La Cigale et la Fourmi », « Le Corbeau et le Renard », « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf »… Puis, après quelques années d'oubli, en classe de première les programmes officiels de littérature les rappellent à nous : en effet, quel meilleur exemple du genre de l'apologue que les Fables de La Fontaine ? Et pourtant, si Rousseau ressuscitait de nos jours, il interdirait formellement

de trois textes, portant tous sur un défaut que les différents auteurs veulent dénoncer : La vanité de l’homme. Le premier extrait s’agit d’une pièce théâtrale (Le Misanthrope, Molière, 1666), le second c’est une fable de Jean de La Fontaine (La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf, 1668) et le dernier c’est une maxime de Jean de la Bruyère (Les Caractères, 1688). Ces trois extraits dénoncent l’image négative de l’homme en parlant de sa vanité. Jean de la Bruyère, Molière et Jean

exposition, une action, des péripéties et un dénouement. En quoi peut-on dire qu’il y a du pessimisme dans les fables ?  Bien que les animaux jouent un rôle très important, l'observation de La Fontaine porte sur l'homme, sur sa vanité (la Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf), son avarice, son hypocrisie (le Corbeau et le Renard). Les lois qui gouvernent les hommes sont dénoncées par La Fontaine qui regrette que les puissants, les riches, soient toujours les plus forts. La

livres VII à XI est publié dix ans plus tard en 1678. Enfin, le livre XII est publié en 1695, après que Jean de la Fontaine a été élu à l'Académie Française. Quelques fables célèbres : • La Cigale et la Fourmi • Le Corbeau et le Renard • La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf • Le Rat de ville et le Rat des champs • Le Loup et l’Agneau • Le Renard et la Cigogne • Le Chêne et le Roseau • Le Héron • Le Lièvre et la Tortue

affamée, demande à la fourmi de l’aider, mais celle-ci refuse. Le Corbeau et le Renard Le renard flatte le corbeau, qui tient un fromage dans son bec, si bien que celui-ci est obligé de lâcher son bien. La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf Une grenouille veut gonfler pour ressembler au bœuf et finit par exploser. Les deux Mulets En effet, le mulet portant l’argent est fier, mais c’est sur lui que les voleurs vont attaquer et non sur le mut. Elle met donc en relief

plaisir car en général, ils aiment qu'on leur raconte des histoires. De plus, ce sont des récits très courts, brefs et concrets et ne permettent donc pas au lecteur de s'ennuyer. Les Fables « Le loup et l'agneau » , « Le coq et la perle », « la grenouille et le bœuf » en font partie car ils ne sont composés de moins de 30 vers. Ces Fables sont parfois humoristique, ce qui permet à l'enfant de se distraire; tout comme dans « le corbeau et le renard » où le corbeau se fait avoir dans le piège du renard

            Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute: Cette leçon vaut bien un fromage sans doute."         Le corbeau honteux et confus Jura mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle et se travaille, Pour égaler l'animal en grosseur, Disant: "Regardez bien, ma sœur;

conséquence, dans cette anthologie vous allez apercevoir des animaux, de la couleur, des formes. De ce fait, j’ai choisi 4 poèmes pour chaque auteur. Donc, pour Jean de la Fontaine, j’ai pris Le corbeau et le renard, La cigale et la fourmi, La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf, le rat de la ville et le rat des champs. J’ai sélectionné ces 4 poèmes puis que ce sont les plus connu, les plus apprises à l’école sauf peut-être Le rat de la ville et le rat des champs. Il n’y a pas

faut partir à point. » ou encore « Il faut s’entraider, c'est la loi de nature. » Et enfin les fables sont encore d’actualité car nombreux des aspects abordés par Lafontaine sont toujours présents dans notre société comme la jalousie dans « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf ». Les fables ont aussi été parodiées. Voici donc un exemple donné par Pierre Ferran, sorte de réponse contemporaine de la cigale à la fourmi. « La Cigale et la Fourmi   La cigale peu rancunière,

Monseigneur le Dauphin ..................................................10 La Cigale et la Fourmi .......................................................... 11 Le Corbeau et le Renard ......................................................12 La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf .....13 Les deux mulets ...................................................................14 Le Loup et le Chien .............................................................. 15 La Génisse, la Chèvre