Gynécée

laisser le temps aux survivantes de reprendre leur souffle, les corbeaux affluent sur le cadavre pour le dépecer. Les escrocs (le notaire, l’architecte et l’ex-associé, tous trois véreux à souhait) ont en effet face à eux un morceau de choix, un gynécée naïf, inexpérimenté, déboussolé : une mère éplorée et inconsolable, et ses filles – « la Rêveuse », prompte au sacrifice ; « la Sentimentale », qui perd la raison ; et « la Raisonnable », qui vend son salut au prix fort, et qui ne saura se défaire

fenêtres jusqu'aux maisons des populations plus aisées avec plusieurs pièces articulées autour d'un patio (souvent à péristyle) et de deux chambres à coucher à l'étage, les plus riches ayant des pièces réservées aux hommes et aux femmes, l'andrôn et le gynécée. Le toit est en chaume ou en tuile et des avant-toits surplombent les murs (blanchis à la chaux à l'intérieur comme à l'extérieur) en briques d'argile séchée ou en torchis sur ossature bois avec une base de pierre qui protège les éléments les plus

même d’ »écouter [les] sages conseils » des femmes, conduit donc la Grèce entière à sa perte. L’image des femmes est fondée sur un contraste entre la vision traditionnelle et la révolte que représente Lysistrata. A Athènes, la femme vit dans le gynécée et se consacre aux tâches domestiques. C’est cette image traditionnelle que nous rappelle le texte : leur vie se déroule « au logis » surtout, et l’impératif, « tisse ta toile », employé dans le discours rapporté direct, est éloquent sur le peu de

bisexuées ou fonctionnellement uniquement femelle4 ; les pieds mâles donnent des grappes florales atteignant parfois 20 cm, avec des fleurs dont le gynécée est atrophié mais dont le filet des étamines est bien développé, avec un pollen fertile ; les pieds femelles produisent des grappes plus petites (10 cm max) de fleurs au gynécée bien développé mais dont le filet des étamines est atrophié et enroulé sur lui-même. Elles produisent un pollen qui est stérile5) ; les fruits sont plus

mineurs. Cette inégalité entre homme et femme paraît normale aux athéniens : les femmes n’ont aucun pouvoir politique même si elles contribuent à transmettre la citoyenneté ; elles vivent sous tutorat masculin dans un monde replié, et féminin (le gynécée) où elles ne reçoivent pas d’éducation scolaire. De cette citoyenneté peut-on dire qu’elle est ouverte? Fermée? La citoyenneté à Athènes est une citoyenneté fermée, ce qui fait que les citoyens sont proportionnellement peu nombreux. B. LA

Les non-citoyens 1) Les femmes Eternelle mineures, toutes leur vie sous l’autorité d’un tuteur (père, mari) Aucun droit politique ni propriété foncière Transmettre la citoyenneté Taches domestiques Fonction religieuse Femme confinée dans le gynécée (partie de la maison réserver aux femmes) 2) les Métèques Ce sont des étranger libre, généralement des Grecs, résident et travaillant à Athènes. Droit : Aucun droit politique ou de propriété foncière Devoir : Tous ceux du citoyens + paiement

ou encore son fils ou plus largement qq un de la tribu du père Developpement du savoir propre féminin ->sage femmes Son rôle dans la maison * Rôle important dans l’affranchissement d’esclaves * L’image de la femme cloitrée dans le gynécée est à nuancer * Femme riche un rôle prépondérant dans la gestion des biens familiaux * Gardienne de l’Oikos, pouvoir que personne n’ose lui contester même le mari * Gestion des ateliers de tissage par exemple * Gestion des provisions

réceptacle floral va permettre de supporter plus ou moins d’organes floraux. Périanthe= ensemble des corolles (ensemble pétales) et ensemble des calices (ensemble des sépales)= pièces stériles. Ensemble étamine = androcée Ensemble carpelle = gynécée La disposition des fleurs varie en fonction des espèces. Ex : Grappes : grappe simple, epi, corymbe, ombelle. Cymes : cyme bipare, cyme unipare hélicoïde, cyme unipare scorpioide. Cycle biologique : annuelle, pérenne, vivace, bisannuelle

utile. En 1218, mourut Felipe, son fils aÎne. Ce fut le premier événement marquant de la vie de San Luis. A quatre ans, il devenait héritier présommtif de la couronne. Autant dire qu’on ignore presque tout de son enfance, de sa vie au sein du gynécée. On connaît pourtant le nom de sa nourrice: Marie la Picard. On suppose que ses tout premiers maîtres furent des religieux. On oublie parfois qu’il connut Felipe Augusto et reçut ses conseils. Plus tard, il se plaisait à citer ses paroles: Joinville

sur son lit maudit "où misérable elle enfanta un époux de son époux et des enfants de son enfant" (v.1249-1250), et celle de son corps pendu (v.1264-1265). Ici, le pathétique est augmenté par la présence d'Œdipe qui a lui-même ouvert les portes du Gynécée. Ainsi, à la grandeur d'Œdipe répond une autre forme de grandeur : celle de la femme, ou plutôt de la mère qui se sent irrémédiablement souillée par son union involontaire avec son époux-enfant, mais était prête à se taire pour le protéger jusqu'au