Habermas Opinion Publique

Médias et démocratie La fonction des médias dans la démocratie Les médias, du moins dans les pays occidentaux, assurent la circulation des opinions, leur confrontation, et leurs limites ou leurs insuffisances sont aussi celles de la démocratie. Les critiques récurrentes qu’ils suscitent oublient parfois la nature de cette dernière – où les débats s’organisent à partir de l’opinion commune, celle des simples citoyens, et ne sauraient être parfaitement ordonnés par la raison ni soumis à une vision

« Lumières et Révolution, Révolution et Lumière » ne se limitant pas à la stricte révolution institutionnelle, mais en démontrant bien que le débat public permanent qu’implique la philosophie de la révolution française, créé un « espace public & une opinion publique », une diffusion plus forte des idées et favorise donc la circulation et l’accès aux livres, eux même favorisant la diffusion des idées dans un sorte de cercle vertueux. Il qualifie même ce régime de « Régime de la librairie (et champ littéraire)»

cette perspective, il faut faire référence à Habermas qui explique comment l'idée fondatrice de la démocratie est la libre participation de tous les citoyens aux affaires publiques. Ce principe légitime de contrôle de l'autorité politique offert à l'individu remonte en effet au XVIIIè siècle avec la création d'un espace public. Aussi l'engagement se définit-il dans un premier temps comme la participation citoyenne à la conduite des affaires publiques. Il est avant tout une norme politique.

hommes». Tout au long de l'histoire et de nos jours encore, le médiateur est donc défini comme une personne de dialogue entre des parties, un lien de communication, tendant vers une action de recherche d'entente, pour trouver un accord entre des opinions divergentes ou a priori incompatibles. On peut citer en ce sens Jean-Louis Lascoux, président du premier syndicat de médiateurs et auteur du premier ouvrage sur la formation des médiateurs professionnels : «Le médiateur est indépendant de toute

la démocratie – Philosophe des sciences (8) Karl Popper – Télévision arme de la propagande – « Les médias doivent servir la démocratie et non l’inverse », d’après Popper  Il réfléchit à voix haute sur l’un des plus influents acteurs de la vie publique en cette fin de siècle : la télévision. « La démocratie consiste à soumettre le pouvoir politique à un contrôle. C’est là sa caractéristique essentielle. Il ne devrait exister, dans une démocratie, aucun pouvoir politique incontrôlé. Or, la télévision

politique de la citoyenneté, elle semble plutôt logique dans le sens où le citoyen participe aux affaires politiques de sa Cité : l’école – où il apprend à devenir citoyen – lui donne « les capacités nécessaires pour participer réellement à la vie publique et à l’universalité de la citoyenneté nationale » (Dominique Shnapper). Le citoyen va également voter, dans le cadre d’institutions politique appropriées. Mais plus encore, le citoyen se dote d’une dimension sociale : au delà de la conformité d’un

pourtant dès lors que l’on accepte de définir l'harmonie comme un processus, une dynamique, un équilibre social qui se construit perpétuellement grâce aux interactions entre les membres du corps social. C’est ce que le philosophe allemand Jürgen Habermas cherche à exprimer à travers le concept de « l'agir communicationnel » (1987), terme apparemment ésotérique qui désigne en fait « le processus de construction de la démocratie au quotidien ». Finalement, l'harmonie ne doit pas être définie comme

internationale XXe s · Suite WW1 : condamnation diplomatie secrète + importance opinion publique (médias)· Progrès transports + communications  diplomatie directe <> Chefs Etat (plus (-) diplomates)· Développement OI  cadre permanent dialogue + négociation · Dimension économique diplomatie ++  Chefs Etats signent contrats : diplomates = relais· Intervention anciens acteurs politiques pour mobilisation opinion publique · « coopération décentralisée » (jumelage villes) Diplomatie = instrument conciliation

les dispositifs numériques nous aident. Nous sommes dans une économie de la contribution; chacun participe à la compréhension du monde. Avant, il y avait une division du travail. Aujourd'hui, c'est terminé. Open data: les données deviennent publiques. ex: les applications sur Iphone pour le bus ... Moi en tant que récepteur je participe à l'optimisation du service; c'est le principe de la contribution. Avec les réseaux, on ne peut rien contrôler. Quand il y a des problèmes, ils sont mis en visibilité

d'août 2007). Cette opinion de la raison serait alors produite par les médias, notamment par les journalistes qui se dressent aujourd'hui comme définiteur primaire de l’information. Harold Dwight Lasswell disait même que « le journaliste est un garde barrière c’est à dire un filtre qui va traiter l’information ». Les journalistes peut-être joueraient d'une certaine crédibilité de par leurs compétences afin d’imposer une orientation du débat dans l’espace publique. → Jürgen Habermas évoque, quant à