Habermas Opinion Publique

unissaient les individus à une autorité hiérarchique. Elle désunie les individus qui deviennent égaux en droit face au monopole de la parole. Deux conséquences en découlent : premièrement, chacun a une valeur en tant qu’individu au sein de la vie publique et tous sont en principe égaux face à la liberté de parole. Sans autorité transcendante, la parole apparaît comme une arme de puissance dont il faut s’emparer pour se distinguer des autres. La démocratie est le régime politique et symbolique qui

politique. L'ancienne doctrine présentait la politique comme une pratique, une praxis au sens aristotélicien du terme. La praxis s'entend comme cette action commune, concertée dans la lexis, le dialogue entre les citoyens qui se réunissaient sur la place publique, sur l'agora, pour débattre des meilleures fins à poursuivre par la Cité, la polis. Il s'ensuit que la politique n'était pas conçue sur le modèle d'une technê, i.e. sur le modèle d'une simple technique, où il ne s'agirait pas tant de discuter sur

Les Cahiers du journaLisme n o 18 – PrintemPs 2008 La communication publique, un concept pour repositionner le journalisme contemporain1 François DEMERS Professeur titulaire Département d’information et de communication Université Laval, Québec francois.demers@com.ulaval.ca ors de sa création en 2003, l’équipe de recherche sur les « Pratiques novatrices en communication publique » (PNCP)2 s’est adossée au sentiment généralisé que le journalisme s’est dégradé à la fin du 20e siècle et qu’il

La définition précise d’un concept comme « l’espace public », crée par Habermas, n’est pas simple car beaucoup de chercheurs, de sociologues et de philosophes ont des approches parfois très différentes du sujet et c’est aussi un concept défini par d'autres concepts comme les médias, la politique, les processus d'opinion, le domaine socioculturel... Malgré ce, nous allons tenter de définir ce qu’est l’espace public au travers des analyses et des articles traitant de cet espace potentiel. Nous observons

économique, voire juridique. Ces bouleversements ont poussé les dirigeants politiques puissants à inscrire leurs actions internationales dans le sillage d'une quête pour un «nouvel ordre mondial». Pendant ce temps, la législation internationale publique doit faire face à une contradiction éprouvante de la société internationale. I- LA QUETE D'UN NOUVEL ORDRE MONDIAL Faisant le constat d'une mondialisation des grands problèmes, saisis jusquelà sous l'unique angle national, Mikhaï l GORBATCHEV

à l’offre électorale (programme politiques, personnalités politiques) qui lui est proposée 4 B - Sondage d’opinion et Démocratie ou Démocratie d’opinion  L’opinion publique se définit comme étant un ensemble de jugements partagés par une grande partie des membres d’une société. (avant la Révolution, l’opinion publique est réduite à l’opinion de l’aristocratie)  Considérant que les sondages permettraient à la classe politique de s’informer « en continu » sur les attentes populaires et de

général contre l’oppression d’Etats despotiques, tyranniques ou totalitaires, pour s’ingérer dans les affaires intérieures d’une nation. De là, on pourrait tirer cette maxime pour une justice cosmopolitique acceptant au besoin de recourir à une force publique de dissuasion ou de persuasion : Toute souveraineté étatique dont l’exercice n’est pas autolimité selon les principes du respect des personnes physiques et morales, qui sont au fondement des droits de l’Homme et du droit des gens, devra être politiquement

intelligence Impressionner  Gouverner Grandes croyances permanentes Opinions momentanée Opinions mobiles plus nombreuses : Les anciennes croyances n’agissent plus sur les opinions passagères La puissance des foules ayant de moins en moins de contrepoids La diffusion de la presse (propose constamment des opinions) Conclusion ; Impuissance des gouvernements à diriger l’opinion> <La presse a dû s’effacer devant le pouvoir des foules Presse

champ politique, par la notion d’agenda politique. Le but du jeu politique est de réussir à inscrire une question à l’agenda politique, c'est-à-dire a faire en sorte que cette question soit prise en charge, fasse l’objet de gouvernement, de politique publique, que ça devienne un enjeu majeur du fonctionnement du champ politique (exemple : écologie, il y a 300 ans on n’en parlait pas). Dans la campagne présidentielle des USA, l’agenda est par exemple mis en valeur. Obama veut inscrire l’économie et la

mutualiste et fédéraliste. C’est un mouvement collectif. La loi de 1884 reconnait les libertés syndicales. La charte de la mutualité est promulguée en 1898 distinguant les sociétés libres, les sociétés approuvées et les sociétés reconnues d’utilités publiques.  On est dans le mouvement associationnisme. Fin XIXe siècle On glisse petit à petit vers la coopération : c’est juste une modification du terme. Ce mouvement coopératif se cherche encore. En 1880, ces coopératives décident de se réunir et