Hannah Arendt

la faculté de penser droit et de viser le juste, mais tout simplement comme la faculté de penser. Cette redéfinition de la raison va nous emmener à nous demander si l’individu doué de raison, c’est-à-dire capable de penser, peut faire le mal. Hannah Arendt livre dans « Eichmann à Jérusalem » un des arguments les plus probants. En effet, elle y expose le procès de Eichmann, haut fonctionnaire nazi, et pointe alors la « banalité du mal ». Derrière cette expression, il faut comprendre que le mal ne

l'homme à la raison d'Etat? (Politique) La politique doit-elle obéir a d'autres principes que la morale? (Politique) La politique doit-elle obéir a d'autres principes que la morale? (Politique) "La liberté est la raison d'être de la politique"(Hannah Arendt) (Politique) Nation et Patrie (Politique) La politique rend-elle les hommes meilleurs ? (Politique) L'opinion publique est-elle la mieux placée pour juger de l'intérêt commun ? (Politique) La politique est-elle nécessairement violente? (Politique)

disparaître. Il ne restera plus que les auditeur de leurs récits qui auront comme rôle d'informer les générations futures. L'éducation doit donc être conservatrice du passé tout en pensant au projet futur de l'élève. C'est justement ce que nous dit Hannah Arendt dans « La crise de la culture » (1961) : « C'est justement pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l'éducation doit être conservatrice ; elle -doit protéger cette nouveauté et l'introduire comme un ferment nouveau

consensuel. La psychologie sociale s’est penchée très tôt sur l’obéissance à l’autorité, en particulier pour essayer de comprendre comment certains êtres humains « normaux » en sont venus à exterminer leurs semblables (expériences de Mil- gram, 1974). Hannah Arendt (1966), analysant le discours de justification d’Adolf Eichmann lors de son procès à Jérusalem, met en avant cette « banalité du mal » où des personnes qu’on ne peut pas considérer comme malades, per­verses, commettent des actes extrêmes en obéissant

peut-être soumis à la technique sans pouvoir la contrôler. Elle ne serait pas que le fait d’une libération mais aussi d’une aliénation de l’homme par la machine. Il faut donc distinguer les nuances de la technique sans tomber dans des excès. Hannah Arendt : La condition de l’homme moderne  met en avant qu’il y a une opposition des rapports entre l’homme et l’outil et l’homme et la machine. L’homme contrôle l’outil alors que l’homme est contrôlé par la machine puisqu’il s’adapte au rythme mécanique

préserver l'ordre social, à garantir la sécurité extérieure et intérieure ? Est ce que l'état doit se cantonner à des fonctions régaliennes (Police, justice, armée) ? Ou est ce que l'état doit aussi avoir une fonction économique et sociale? Hannah Arendt : Philosophe Allemande du 20ème siècle, disciple de Martin Heidegger. Elle était de tradition juive, et donc elle est partie au Etats-Unis durant la seconde guerre mondiale et a écrit “les origines du totalitarisme“, “Eichmann a Jérusalem“_

Le mal admet donc des degrés, dont le plus haut se définit sans doute par la volonté gratuite d’exercer une action cruelle sur autrui ; ce mal « absolu » apparaît notamment dans le cadre de la « banalisation du mal » étudiée par la philosophe Hannah Arendt après la Seconde Guerre mondiale, alors que la philosophe assistait au procès du nazi Eichmann. Selon elle, au cours de cette période de l’histoire humaine le mal est devenu presque naturel, ce qui l’a rendu particulièrement terrifiant. Le terme

()La crise de la culture – Hannah Arendt :    Hannah  Arendt  (1906‐1975)  est  une  des  figures mères  de  la  philosophie  politique  du  XXe  siècle. Sa pensée est directement liée aux totalitarismes qu’elle a connus et dont elle a souffert. Elle  ne peut et ne doit pas être étiquetée dans l’échiquier politique sous les rubriques du socialisme, du  libéralisme ou du communisme etc., étant donné qu’elle a toujours prôné la  liberté de penser et de  modifier ses convictions, faculté de penser 

culture? (HANNAH ARENDT, La crise de la Culture.) 2) quelle est l'origine de l'oeuvre d'art ? (HEGEL, Cours d’Esthétique .) 3) ce qu'a de particulier le jugement d'après lequel nous jugeons beau un produit de l'art ou une chose naturelle ? ( KANT, Critique de la faculté de Juger ) 4) Enfin quel est le lien de l'art et de la réalité? ( PLATON, République livre X et BERGSON, La Pensée et le Mouvant)     I) QUELLE PLACE LES OEUVRES D'ART ONT-ELLES DANS LA CULTURE ?I (cf texte d’Hannah Arendt )

des pratiques sociales. De là une diatribe contre l'idéologie d'une France devenue multiculturelle, en fait cheval de Troie et masque d'une acculturation qui tourne à la déculturation. Alain Finkielkraut sait qu'il n'est ni Milan Kundera ni Hannah Arendt, ses auteurs de prédilection. Il ne se prend pas pour un philosophe. Il ne décrète pas la fin de l'homme ou des idéologies. Mais il s'est fait le militant obstiné, sincère, mélancolique, parfois excessif - mais que n'a-t-on pas écrit sur lui? -