Hans-Georg Gadamer

nos esprits incarnés et inculturés, des mises en forme(s) regroupées, sociohistoriquement plausibles. Ces quelques pages voudraient à la fois rappeler la lettre de l’ouvrage innovateur d’un grand pionnier en matière d’expertise anthropologique, Georges Balandier – L’anthropologie appliquée aux problèmes des pays sous-développés, Paris, Les Cours de Droit, 1955 - et en prolonger l’esprit. Aujourd’hui où les anthropologues sont souvent sollicités de donner leur avis au moins sur la « dimension culturelle »

de financer une TPE. Le modèle qualitatif que nous construisons se doit d’être complet. Nous souhaitons parvenir à une compréhension d’un tout complexe par une conceptualisation des parties et une réflexion sur leurs possibles interrelations237 (GADAMER 1976238, cité par HLADY RISPAL, 2002). 5.5. Résultats détaillés et modélisation empirique Le travail d’analyse que nous avons réalisé nous permet de présenter nos résultats autour de trois éléments constitutifs de l’envie de financer une TPE :

n'avaient jamais dépassé le confluent de l'Adjoubba, profitèrent de la fuite des Yambos pour se précipiter vers les territoires abandonnés, les envahir et s'y installer définitivement »[327]. Dès 1840, Thibaut remarquait « qu’ils [(les Dinka Gadam]) sont nombreux, guerriers, mais nullement réunis [je souligne] ; ils tombent souvent sous les coups des Scheylouks, des Nouers. Ces derniers avaient depuis peu tué leur grand cheik et fait une prise considérable de bestiaux. Depuis ce moment, abandonnés

variées, si bizarres, et au fond si logiques, si appropriées au climat de toutes ces peuplades ardentes, qui campent sous la tente nomade et ne savent pas encore se fixer au sol. M. A. Berteuil a fourni lui-même les données des admirables dessins de M. Georges Fath. Ce dernier, un de nos artistes les plus distingués, a rendu avec une précision et une finesse de crayon des plus rares ces vues chaudes, ces costumes bibliques, ces végétations luxuriantes, qui font de ce pays une fête perpétuelle pour les yeux