Haoussa

des principales langues du Mali, mais est parlé par des minorités au Burkina Faso ou en Côte d’Ivoire. • Les langues d’origine nilo-saharienne, c’est-à-dire un mélange de langues arabes et sahéliennes. On y trouve principalement le touareg* et le haoussa*, parlés surtout au Niger et au Mali. RELIGIONS En règle générale, les populations pratiquent un syncrétisme* religieux : même quand elles sont converties aux religions révélées (principalement islam et christianisme), elles y ajoutent toujours une

l’économie de la violence ». 3. Des guerres ethniques qui fragmentent l’Etat Le Nigeria est traversé par diverses lignes de fractures, notamment ethniques. Le pays représente une mosaïque ethnique s’organisant autour de trois ensembles : les Haoussas et Peuls musulmans au Nord, les Yoribas au Sud-Ouest et les Ibos christianisés à l’Est. Cette palette ethnique, malgré la richesse culturelle qu’elle offre, est aussi à l’origine de conflits importants comme la guerre du Biafra. En 1967, dans le

La taille des ménages Taille moyenne est de 7,63 personnes (moyenne nationale = 8). 70,2% ont cette moyenne nationale, 24% possèdent un ménage de 9 à 14 personnes. 5,8% ont plus de 15 personnes. Effectif 120 Sédentaire Eleveur Autre Haoussa Zarma/sonraî Arabe 100 Touareq Toubou Kanouri 80 Goumantché Peulh Autres ethnies 60 40 20 0 1 2 3 Commune Catégories socio-professionnelles • Hétérogénéité •Relatif équilibre entre les groupes 2, 3 et 5 Niveau d’instruction • Très

activités presses de l’entreprise : Les activités du groupe de presse sont scindées en des programmes radio et télévision. Au niveau de la radio, le programme est structuré ainsi : Débat en français et en langue Djerma ; haoussa  Emission musicale en français et en Djerma ; haoussa Le journal parlé en français tous les jours à 12h30, 19h00 et 23h00 ; Le journal en langue Djerma à 14h30 et 19h30 ; Emission Pour ou Contre un sujet relatif au social ou à la politique ; Boîte aux questions. Au niveau

Nigéria, le Biafra est la région la plus riche (la plus grande réserve africaine de pétrole) ; elle demande à faire sécession, d’autant plus qu’elle est habitée par une ethnie (Ibos : animistes et chrétiens ) différente de celle qui est au pouvoir (Haoussas : musulmans). => 1 à 2 millions de morts ; très médiatisé (=> création de médecins sans frontière) Au Rwanda, les Tutsis ont été érigés en caste dominante par les Belges, ils sont considérés comme les plus nobles (ils sont agriculteurs, alors

perdre des territoires, le chef songhaï Sonni Ali Ber échappe à l'autorité de son suzerain et fonde l'empire songhaï, au centre du Niger actuel, à partir de ce qui n'était qu'un royaume vassal du Mali. Parallèlement, à partir du XIe siècle, des villes haoussas, en particulier Kano au nord de l'actuel Nigeria, se développaient grâce à la pratique du commerce et de l'industrie, jusqu'à former des cités-États. Elles restèrent en bordure des principaux empires soudaniques jusqu'au XVe siècle, versant des tributs

possession du Cachemire). 4. La construction d’Etats-nations est difficile.  Certains nouveaux pays regroupent souvent des ethnies différentes, ce qui donne naissance à des violences comme au Nigeria entre les Igbos chrétiens du Biafra face aux Haoussas musulmans entre 1967 et 1970.  Des dictatures s’installent et mettent l’Etat au service d’un groupe et de son chef. Exemple : le Zaïre en 1965 ou le chef de l’armée Mobutu prend le pouvoir et pille les richesses du pays.  La plupart des pays qui

au collège, puis à Oxford ou à Cambridge, les enfants les plus doués. L'industrie ibo consistait à produire des médecins, des ingénieurs, des commerçants. En gens pratiques, les Britanniques ont aussitôt partagé les rôles, donnant le pouvoir aux Haoussas, et les postes d'efficacité aux Ibos. La troisième grande ethnie, les Yoroubas, servait de fléau à cette balance qui n'avait que le défaut de ne pouvoir servir après le départ de l'occupant. En 1960, une indépendance paisible fit miroiter aux

vers l’Europe ? Le Copadem écrivait en 1991 : « Le pays touareg qui nous est aujourd’hui décrit et que certains dissidents revendiquent, recouvre essentiellement des régions qui, historiquement ont été longtemps sous domination Mandé, Songhoï ou Haoussa. Hier comme aujourd’hui, les Songhoï et les Peuls sont largement majoritaires dans ces régions ». Et de mémoire d’historien il n’y a jamais eu de royaume de l’Azawad, nulle part en Afrique de l’Ouest. L’Azawad qui est connue est une cuvette entre

morcellement que l’on retrouve dans nombre de pays d’Afrique ne doit pas faire oublier qu’en fait, trois groupes dominants se partagent le pays, structurent et définissent ses enjeux culturels et politiques depuis des siècles. Au nord, le monde sahélien haoussa – kanuri, au sud - ouest, le monde yoruba, au sud – est le monde Igbo. Chacun de ces groupes voit graviter sur son ère d’influence, dans sa périphérie, des groupes associés par les hasards des migrations, par la langue, les relations socio – économiques