Hegel Double Existence

n’existe pour moi-même qu’en me différenciant (en me distinguant) de ce qui n’est pas moi, Ie. en m’opposant au monde et aux autres. De sorte que je ne suis moi-même qu’en n’étant pas les autres. Cette originaire séparation, constitutive de notre existence consciente, nous isole des autres ; nous isole dans une solitude si profonde qu’elle semble se confondre avec la condition humaine. Or, le paradoxe de notre condition c’est que l’homme est en même temps une espèce loquace et sociable, si bien que

capacité de percevoir ce que nous avons autour de nous. Par exemple, lorsque nous nous regardons dans un miroir, on se voit donc nous sommes ce que nous voyons. Mais en plus d’exister nous nous voyons exister ce qu'on pourrait appeler la “double existence”. Hegel, un philosophe du XIXème siècle, dit que nous existons mais que nous nous voyons aussi exister dans une sorte de dédoublement de soi rendu possible par notre conscience qui agit comme un miroir. En plus de savoir qui nous sommes physiquement

que je suis se modifie dans le temps, comment en élaborer un savoir ? Conclusion. IV/ Utiliser ses connaissances. Toutes les sciences, par définition, élaborent une connaissance du « général » ; les lois qu’elles formulent sont universelles. HEGEL : l’esclave découvre la nouvelle forme de sa conscience libre dans les œuvres qu’il réalise. SARTRE : l’existence humaine se caractérise par le projet, et l’individu est toujours capable de devenir autre. 3 B/ CORRIGE PLAN DETAILLE [Introduction]

personnalité à la face du monde, tu l'enrichiras d'autant et ne t'en porteras que mieux. L'hypocrisie est le premier de tous les vices, la sincérité la plus grande des vertus : sois toi-même et accepte l'autre tel qu'il est. Si tous se conformaient à cette double exigence, l'humanité serait enfin en paix et surtout satisfaite d'elle-même, ce qui est manifestement la clef du bonheur, si tant est que le remords, la honte et la mauvaise conscience ne se sont jamais signifiés comme les meilleurs moyens pour l'homme

leur pouvoir // Pourraient me révéler quelque secret savoir // (...) Me délivrer des mots et de leur vanité." Une première remarque : Faust a donc espéré qu'un mot - ou un savoir -, serait assez puissant, c'est-à-dire magique, pour éclairer son existence. Et dès lors de constater qu'aucun mot ne peut donner d'épaisseur ou de chair à son sentiment d'être (voir le fameux : "Qui suis-je ?"), aucun savoir ne vient transmuter sa mélancolie. Mais alors, quoi ? Plus loin, Faust ouvre le Nouveau Testament

et non nécessaires sont dangereux et empêchent d'atteindre la sagesse ? Ne faut-il donc pas opérer une classification des désirs et ne souhaiter en réaliser que certains ? Toutefois, le désir n'est-il pas l'essence de l'homme, le carburant de son existence ? Dans ce cas, y a-t-il vraiment un sens à vouloir le maîtriser ? I) On doit satisfaire tous ses désirs/ Le désir est la substance même de la vie. a) Le désir comme essence de persévérer dans son être. b) La jouissance est le but de la vie.

sur autrui est une question dont les développements décisifs sont apparus assez tardivement dans l ‘histoire de la philosophie. On le constatera en lisant le cours qui va suivre : notre parcours débutera avec Descartes et mis à part ce dernier et Hegel, il s’attachera à des auteurs et courants du 20ème siècle. Est-ce à dire alors que les anciens, les Grecs en particulier, ignoraient l’altérité ? Certainement pas dans la mesure où ils ont thématisé (voir notamment Platon, Le sophiste) les différences

PAGEREF _Toc196743901 h 12 1. Projection et existence (Heidegger) PAGEREF _Toc196743902 h 13 2. Limagination et le nant (Sartre) PAGEREF _Toc196743903 h 13 C. La conscience, le moi et le monde PAGEREF _Toc196743904 h 14 1. Le moi nest pas directement connu (Pascal, Hume) PAGEREF _Toc196743905 h 14 2. La conscience doit sextrioriser dans le monde pour se comprendre (Hegel) PAGEREF _Toc196743906 h 15 3. La conscience se constitue dans le rapport autrui (Hegel, Sartre, Goffmann) PAGEREF _Toc196743907

Mais en est-il de même pour l’histoire ? Le progrès, selon Hegel, ne fait que manifester le développement de l'Esprit ou de la Raison. L'histoire humaine doit alors être conçue comme progrès de la raison et de la liberté, qui constituent sa fin et son sens propres : «L'histoire universelle, écrit Hegel (1770-1831), s'est développée rationnellement» (Leçons sur la philosophie de l'histoire, 1837). Dans l’introduction de cet ouvrage, que Hegel intitule La Raison dans l’histoire, il expose sa thèse -thèse

permettent des symboles par similitude (la balance symbolise la justice). Les mots sont des signes de pure convention : une table ne ressemble pas à une table déjà le mot n’a pas de réalité visible comme l’objet table Le mot comporte une double face le signifiant et le signifié. Le signifiant c’est l’aspect phonique, Saussure parle d’image acoustique c'est alors la notion d'image qui a de l'importance. Les mots de la langue sont dans notre tête et non pas dans la réalité physique. Ils sont