Hegel Esthetique Imitation Nature

latin　«　ars-artis　» qui signifie : 1- l’habileté ou le talent à produire quelque chose. 2- l’ensemble des procédés permettant d’obtenir un résultat. Par conséquent, l’art désigne le domaine de la production humaine en opposition aux effets produits par la nature. Dans le domaine de la production, le Moyen Age introduit une distinction entre les activités manuelles jugées serviles et les activités intellectuelles jugées nobles. Les premières appartiennent au domaine des «　arts mécaniques　» qui produisent des

Une œuvre d'art pourrait être définie comme la représentation d'un idéal esthétique. Mais problème : Toutes les œuvres ne sont pas belles et certains artistes revendiquent le non esthétique. Toutes fois, quand nous pensons à quelque chose de beaux, nous nous représentons la plus part du temps un effet de la nature et non une œuvre d'art. Le philosophe Kant propose donc la définition suivante : « Une œuvre d'art ce n'est pas la représentation d'une belle chose mais la belle représentation d'une chose

l'écriture, le cinéma/ le théâtre, la danse etc. Mais il est bien important de noter que tous ces domaines possèdent un seul et unique point commun: ils prennent source dans le réel, certains soutiennent même que l'art n'est qu'une imitation. Si l'art ne se base que dans une imitation, quelque peu modifié du réel, a-t-il réellement un intérêt? Peut-il nous apporter un éventuel enseignement alors qu'il n'est qu'apparence? Un monde sans art ne serait-il pas meilleur? Mais cela est-il même concevable? L'art

disposent-ils d’un model d’après lequel régler leur activité créatrice ? On peut penser que la nature incarne un tel model, car elle crée des êtres et des objets qui nous frappent par leurs beauté, de plus la variété et la richesse de ces créations semblent sans égales. La nature serait ainsi le model de toute création (nature = model car infinité de ces création pleine de beauté). Pb : si l’art copie la nature, en quoi est-il lui-même créateur, s’il se contente de reproduire ce qui existe déjà avant

beaucoup celles d'un Kant ou d'un Hegel. Il a fait des études scientifiques, fréquente Goethe dont il adopte la théorie des couleurs. Pourtant, malgré un certain appui de ce dernier, sa thèse de 1813 et l'opuscule Sur la vue et les couleurs(1816) et surtout la première édition du Monde comme volonté et comme représentation (déc. 1818) auront fort peu de retentissement. Son cours à l'université de Berlin est un échec. Il l'avait placé aux mêmes heures que celui de Hegel, par provocation. En 1831, le

La Baigneuse Valpinçon  » cette peinture déformé la réalité, car on remarque une ossature complètement impossible du dos. L'artiste afin de nous renvoyer l'image du beau a son œuvre déforme la réalité. En essayant d'imiter le beau de la nature sur l'art celle ci nous éloigne de la réalité. La copie du réel n'est jamais réels, car elle est juste la pensée subjective de l'artiste basée sur son art.

vérité indubitable: je suis, j'existe, est nécessairement vraie toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit. Cogito cartésien: la conscience du soi du sujet pensant désigne la certitude d'exister en tant que je pense. Hegel: l'homme doit constituer la conscience de soi, elle n'est pas donné toute constitué, mais doit être obtenus par des activités. Affirmation: double existence de l'homme qui doit être constitué par l'activité théorique et l'activité pratique. 2)

Frangne: " Le design : une naturalisation de la vie ordinaire ?"- Conférence prononcée au lycée Chateaubriand de Rennes le mardi 2 mars 2010. Mise en ligne le 3.03.2010 Pierre-Henry Frangne est maître de conférences en philosophie de l'art et en esthétique à l'université Rennes 2 Haute Bretagne. Il est directeur-adjoint de l'UFR Arts, lettres et communication de cette université. Il co-dirige Aesthetica, collection d'ouvrages d'esthétique aux Presses Universitaires de Rennes. Il a publié L'Invention

On le constate avec élégance lorsqu'on contemple une peinture représentant une nature morte telle que la volaille, les fruits, les fleurs, la femme, l'homme.. On ne peut rien manger de tout ceci, on ne peut rien se servir, on ne peut se servir de qui que ce soit. En revanche le propre de l'artisanat et de produire des objets qui non seulement sont utiles mais aussi destinés a plaire, a provoquer le plaisir esthétique. Certes, une table, une chaise, un lit servent toujours a quelque chose. L'ébéniste

puisque ce dernier avait une aversion profonde pour Hegel qui lui, au moment où tous deux enseignaient à Berlin, était en pleine gloire, et faisait salle comble, tandis que Schopenhauer n’avait que trois auditeurs, dont un cocher de fiacre qui venait pour se réchauffer dans sa salle de cours. C’est du moins ce que la légende raconte. La philosophie de Schopenhauer (1788-1860) n’est assurément pas une philosophie optimiste, comme celle de Hegel, qui prétend lire l’histoire comme histoire de la conciliation