Hegel Esthétique Génie

[bac philo 2010] [corrigé] Série S, 1er sujet : L'art peut-il se passer de règles ? L'art est, dans son sens le plus général, un ensemble de procédés visant un résultat pratique. On distingue son acception technique de son acception esthétique : l'art de l'ingénieur n'est pas celui de l'artiste qui s'adonne aux beaux-arts : arts désintéressés qui visent la beauté. C'est ce dernier sens qui nous intéresse ici, car on ne voit pas comment l'art au sens technique pourrait ignorer l'usage de règles

L’art sert à enseigner et à instruire et de faire de nous des hommes bons moralement et politiquement (savoir-faire pour instruire). Art activité humaine :Ayant pour but de produire un certain type d’objets destinés à la contempla lien esthétique. C’est dans ce sens parle de Beaux-arts renvoyant à deux catégories d’activités : 1-Arts rythmé tiques : musique, danse, poésie (oulitt) 2-Arts plastiques : peinture, sculpture et architecture 6 activités auxquelles il faut ajouter le 7ème et 8ème

philosophiques ou de débats, en effet dès l’antiquité des penseurs tel que Platon expriment leurs idées à propos de l’art mais aussi de l’implication de l’artiste dans la réalisation de son œuvre. En effet certains affirment que l’inspiration ou le génie sont à l’origine de la création artistique et non le travail de l’artiste lui-même. Le talent, peut être définit comme une capacité, une habileté permettant à une personne de ce consacrer à une activité, ici on parle de l’art. On peut donc considérer

création de belles œuvres, c'est à dire les Beaux Arts tandis que les arts au pluriel ne renvoient qu'aux métiers techniques. L'art au sens large ne figure donc qu'un ensemble de compétences techniques et l'art au sens limité la création d’œuvres esthétiques. Il est donc question ici de l'art au sens restreint. Et nous pouvons d'ailleurs remarquer qu'il n'y a pas que le sens de ce terme qui est limité car les artistes eux mêmes sont peu nombreux. Stendhal, écrivain français du XVIIIe siècle, les qualifiait

revenir aux choses mêmes » telles qu’elles sont présentes à notre corps dans le rapport charnel, selon Merleau-Ponty), de penser ( les idées esthétiques du génie chez Kant) - le génie n’est pas celui qui suit des règles déjà donné mais qui « donne ses règles à l’art » - la copie de la nature réduit l’art à un « art mécanique » et à un pur exercice technique (Hegel) et avec l’image, les médias, l’habileté technique est dévaluée, désuète. III. avec l’art moderne et contemporain, un artiste n’est

ce que vise la technique c’est l’utilité de son produit dans les activités humaines. Or, de ce point de vue, c’est une condition de l’œuvre d’art qu’elle soit « inutile » ou plus exactement désintéressée. On ne peut même pas dire que le plaisir esthétique (le « c’est beau ») soit un sentiment agréable (« utilité » pour le corps, les sens). Enfin, ce « plaisir » se distingue du sentiment d’un accomplissement du « bon », au sens d’un devoir moral. On comprend que l’ensemble de ces oppositions « négatives

et ce que nous voyons, et comment nous le voyons, dépend des arts qui nous ont influencé »Art  : quelque chose qui montre, l’artiste c’est celui qui force le processus émotionnel. C’est beau à objet d’une émotion esthétique. Etonnement peut être un facteur de l’art => émerveillement comme Paul Cézanne : Pomme et Biscuit , 1880 : « je voudrais étonner Paris avec une Pomme ». Mais on peut aussi s’émerveiller tous les soirs en regardant le

l'artisan produisant une œuvre grâce à sa maîtrise technique, ou celle de l'artiste dont le talent, voire le génie permettent la création de la beauté. Le fait que l'activité artistique ait été assujettie à la beauté jusqu'au 19è siècle n'illustre-t-il pas le lien nécessaire, c'est-à-dire qui ne peut pas être autre, l'art et la beauté ? Mais cela n'a-t-il pas enfermé l'art dans les canons esthétiques, déterminant un idéal qui devient un modèle pour tout artiste ? D'où le problème : cela ne va-t-il pas

L’art est une création, une technique, un savoir faire et est à la recherche du beau. Il est le fait de l’artisan celui qui maîtrise un art, ou d’un artiste ayant un talent, ou un génie particulier, qui le rend apte à créer cette beauté. Or, lorsqu’une chose belle est admirée, elle est souvent considérée comme œuvre d’art, produit du travail de l’artiste. Est-il alors possible d’être induit en erreur quant à (et par) la beauté d’un objet observé ? Le beau et la définition même d’œuvre d’art semblent

et celui de l’artiste. Alors que la philosophie se veut une connaissance conceptuelle sur la totalité du vécu, l’art paraît à tout le moins irréductible au concept tant il est vrai, comme on a coutume de le dire que l’intensité des expériences esthétiques singulières et la simplicité de l’acte créateur réclament le silence et le secret. Au point que certains philosophes n’ont pas hésité de taxer d’irrationnel l’activité de l’artiste. Un philosophe comme Gilles-Gaston GRANGER par exemple n’hésite