Hegel Imitation De La Nature

l’artiste peut varier infiniment ce qu’il copie, à la différence de l’artisan, qui se cantonne dans l’exécution d’un seul objet, il ne faut pas y voir une supériorité de l’artiste. Il faut simplement comprendre qu’il copie les apparences de ces imitations de la Réalité que sont les productions de l’artisan, alors que l’artisan, au moins, copie la Réalité elle-même. Il ne copie que les apparences, et peut donc les copier toutes puisqu’il ne va jamais chercher l’essence. L’art est donc dévalorisé

Romantisme, en tant que mouvement culturel organisé, naît en Allemagne, et c’est tout d’abord un mouvement philosophique qui s’oppose à la philosophie des Lumières (Kant, Fichte, Schelling, Hegel et Schiller). Ses caractéristiques essentielles sont : - recherche de l’harmonie primitive avec la nature, d’une vie riche, totale et heureuse. - contradictions (antinomies) : 1) mélancolie pour le bonheur perdu; 2) enthousiasme pour

créer, ou, comme le dit saint Augustin jamais satisfait de sa condition et cherchant toujours à réparer, dans des actes vaniteux, son incapacité première à être simplement lui-même ? Il est vrai que l'oeuvre d'art en tant que culture, est une anti-nature. Alors si l'art est un moyen de laisser trace de son identité, n'est-il pas, par la même, l'occasion d'un certain narcissisme inavoué ? Voir dans l’art une réalité distincte n’est-ce pas qu’une manière, parmi d’autres pour l’Homme, de rappeler sa

I. Histoire de l'Histoire " 1. Les conceptions du temps sont variables ! ! ! «On peut le sentir mais pas le définir» St. Augustin Antiquité: Conception du temps circulaire et cyclique (// cycles de la nature) La société n’évolue pas, ne laisse pas de place au progrès est immuable est polythéiste Vision rassurante et totalitaire du temps Epoque Chrétienne: Conception du temps linéaire (calendrier) et finie (début et fin) Vision dramatique (seule stabilité = Dieu) ouverte à la possibilité

habitudes dites sociales, elles n’empêchent pas la créativité. Elles rendent possibles cette dernière lorsque la créativité est humaine, tout autant dans le domaine de l’art que des techniques. La culture est BILDUNG, d’après Nietzche « une nature naturante », une nature plastique, vivante. Se répéter c’est mourir on parlerait alors de décadence. Toute culture invite chacun de ses membres à y participer : c’est en se sens qu’on parle de « se cultiver » soit chercher à s’exercer à être soi-même. Si être

Nature et culture : la production de son existence A) Entre la nature et la culture Si on observe l’homme dans son temps et dans l’histoire, on s’aperçoit qu’il y a finalement des caractéristiques qui demeurent malgré les différences d’époque et de culture : la religion (politique), le langage, l’art, le travail (en tant que technique) qui produit l’économie (et dont découlent les échanges), la science, l’histoire en tant que certaines formes de connaissance. Ces caractéristiques

compétence de chaque homme. Quelle est celle qu’il attribue aux artistes ? Les artistes, selon lui, ne produisent que des simulacres, des copies de la réalité. Imitateur donc, l’artiste , en nous divertissant, nous détourne alors du Vrai. La belle imitation ne donne pas accès au Vrai mais seulement à une image déformée du Vrai. Or cette image, aussi inconsistante soit-elle du point de vue de la vérité, nous séduit, nous fascine, nous captive au point même d’oublier qu’il ne s’agit que d’une image. Les

et d’éternité (Platon) 6 C. La mort 7 1. La structure kamikaze du désir 7 2. L’agressivité introjectée (Nietzsche) 8 3. La nature conservatrice des pulsions (Freud) 8 4. Le plaisir de se perdre 8 Conclusion : l’indétermination du désir 9 II. Le désir de l’autre 10 A. Le désir mimétique (Spinoza) 10 B. Le désir triangulaire (René Girard) 11 C. Le désir du désir de l’autre (Hegel) 12 III. Le désir est-il manque ou excès ? 13 A. Le désir comme manque 14 1. Le désir est manque (Platon) 14 2. Le désir est

somme un résidu, un amalgame, des additions, des mélanges. Un processus, un combat contre soimême, destiné à se perpétuer. S’il s’interrompait, tout s’écroulerait. » Fernand Braudel1 « Penser, penser qu’il est un Moi, voilà ce qui fait la racine de la nature de l’homme. En tant qu’Esprit l’homme n’est pas un immédiat mais essentiellement un être qui retourne à soi. […] Il est donc ce qu’il se fait par son activité. Le sujet, la véritable réalité, est seulement ce qui rentré en soi. G W F Hegel2 « Car

du beau lorsqu’on dit que l’amour nous transporte il faut l’entendre de cette manière c’est-à-dire comme un processus de sublimation ( du sensible vers l’intelligible) : la beauté est manifestation du vrai c’est-à-dire de l’ordre qui règne dans la nature ) Il y’a donc de manière d’être possédé ou d’être aliéné ( devenir étranger à soi-même) une manière prosaïque qui est celle de la passion amoureuse d’origine humaine . On se perd totalement ou presque Deuxième manière celle de l’inspiration érotique