Heidegger La Question De La Technique

Aristote : André Pichot Histoire de la notion de vie, Paris, Tel-Gallimard n°230, chapitre 2 Renaud Barbaras : Introduction à une phénoménologie de la vie, Paris, Vrin, Problèmes et Controverses, 2008 (suppose les lectures préalables de Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, Henry) L’énergie spirituelle, in ibid., première section sur « La conscience et la vie », pp. 813-836 Sur Bergson : - Maurice Merleau-Ponty La nature. Notes. Cours du Collège de France, Paris, Seuil, traces écrites, 1995, p

L'ouvrage de Marc Jimenez fait partie de la collection « 50 questions » de la maison d'édition Klincksieck, où sous forme d'essai mais aussi de dialogue, l'auteur répond à 50 questions portant sur l'esthétique contemporaine. En effet, professeur d'esthétique et de philosophie, Jimenez s'interesse à l'évolution de la notion d'esthétique dans le temps jusqu'à parvenir à une étude de celle-ci dans l'art contemporain. Le développement des techniques artistiques et la naissance de formes inédites et particulières

conduites, comme la forme que prend la réalité humaine, l’homme « assumant » son émotion qui se révèle de la sorte une organisation volontaire de toute la conduite humaine, laquelle s’y dévoile ainsi. Nous sommes de la sorte placés dans une mise en question de la validité de la conception classique de la causalité appliquée aux sciences humaines, où un fait psychique ou comportemental, antérieur, déterminerait d’une façon externe un autre fait présent. En opposition à cette méthode trop fragmentante

1997, traduction Florence Dupont, p 215- 253, Troisième Géorgique) Eléments présocratiques Anaxagore, Démocrite, Empédocle, Héraclite, Leucippe, Parménide (in Penseurs grecs avant socrate G.F.) Aristote : Physique I et Du Ciel livre III M. Heidegger : Chemins qui ne mènent nulle part, « La parole d’Anaximandre) p. 387– 449 Platon : Phédon 95e – 99c LIEUX ORIGINAIRES Silva Tacite : De la Germanie (Les Belles Lettres, 1967, p72-73) A. Corbin : La douceur de l’ombre (Champs Histoire, 2013)

Depuis Heidegger, la technique a trouvé une place importante dans le discours philosophique. Cependant, certains penseurs pourraient reprocher à son analyse d’être trop détachée ─ même si cela est volontaire ─ de la réalité anthropologique de la technique. L’accent sur la visée totalisante de la technique qui conduit à « l’oubli de l’Être »1) fait sans aucun doute tout l’intérêt de la philosophie d’Heidegger, mais peut-être en même temps, d’un certain point de vue, une faiblesse. En effet, on pourrait

cause le statut instrumental du langage métaphysique (et usuel), sa fonction de représentation objective des choses, et se confier dès lors au langage poétique qui n’est pas un langage dont dispose l’homme mais qui au contraire, dispose de l’homme (Heidegger). Cette reconnaissance des pouvoirs du langage sur la pensée s’étend à la culture dans son intégralité. Le langage permet à l’homme de construire un monde conceptuellement structuré à l’intérieur duquel prennent place ses activités (Von Humboldt)

technologisation et la marchandisation insidieuse des rapports humains, dont on a vu qu'elles progressaient sans cesse. Comme le dit un psychanalyste : "tout devient quantifiable, mesurable, évaluable dans ces rapports. Le vocabulaire lui-même devient technique. On parle de "ressources humaines" comme des ressources pétrolières, des "usagers" de la psychothérapie comme des usagers des services publics." (René Major, Le Nouvel Observateur, hors-série n°56, op. cit. p.6) Une telle façon de s'exprimer implique

Si on observe l’homme dans son temps et dans l’histoire, on s’aperçoit qu’il y a finalement des caractéristiques qui demeurent malgré les différences d’époque et de culture : la religion (politique), le langage, l’art, le travail (en tant que technique) qui produit l’économie (et dont découlent les échanges), la science, l’histoire en tant que certaines formes de connaissance. Ces caractéristiques universelles (= fondamentaux de la culture) permettent-ils de dépenser une sorte d’unité du genre

rapport Hegel (philosophe allemand 1779-1831) est sans doute l’auteur le plus connu, avec d’autres très célèbres aussi, dans ce camp de ceux qu’on appelle les européocentristes comme le sociologue français Lucien Lévy-Bruhl (1857-1939) et Martin Heidegger (philosophe allemand (1889-1976). Hegel avait affirmé dans Les leçons sur l’histoire de la philosophie que la pensée et la philosophie sont du domaine exclusif de l’Occident. Pour lui l’existence de la philosophie dépend d’un certain nombre de

avant les défis sociaux comme environnementaux qu’il peut permettre de surmonter. Comment se moderniser et, simultanément, retourner aux sources ? Comment réveiller une vieille culture endormie et entrer dans la civilisation universelle ? Autant de questions fondamentales soulevées par Paul Ricœur dans son essai « Civilisation universelle et cultures nationales », publié pour la première fois en 1955 dans Histoire et Vérité. Elles découlent du problème que pose, selon lui, la « pression et l’action d’érosion