Heptasyllabe

plus loin, « Portes et fenêtres »14). L’antonomase de « judas » : « Eh bien ! ouvre, Iscariote / Ton judas pour un baiser ! » (p. 129) montre la virtuosité à l’œuvre dans ce poème, qui trouve à coïncider avec le sommet comique du texte. Deux heptasyllabes suffisent à réaliser un prodige poétique et sémantique. Ils assurent non seulement la cohérence notionnelle profonde avec le réseau lexical de la porte, filé depuis le début du texte, mais activent aussi en cette pointe du sonnet la surprise

inspiration. Il meurt en 1695 à Paris. => la poésie didactique est celle qui est principalement restée. Le premier poème que nous étudierons est une fable de Jean De La Fontaine, Le Rat de ville et le rat des champs. Ce poème est composé de 28 heptasyllabes, ce qui n'est pas un mètre courant. Toutes les rimes du texte sont croisées à l'exception des 4 dernières rimes qui sont embrassées. Le rythme est marqué par la ponctuation qui marque des pauses en fin de vers ou bien l'absence de celle-ci qui

occupe la fonction du leitmotiv musical mais aussi image. Ce poème systématise la musicalité par un distique qui a la valeur du refrain dans une romance.Cette musicalité est également assurée par l’alternance d’un distique de pentasyllabes et un heptasyllabe. Cette alternance est également soutenue par les rimes : penta masculines et hepta rimes féminines. B choisit des vers courts, un rythme fondé sur l’impair auquel 40 ans + tard, Verlaine donne sa formule ds son art poétique qu’il publie ds jadis

silence ! Le bruit lointain du monde expir(e) en arrivant, Comme un son éloigné qu’affaiblit la distance, À l’oreill(e) incertain(e) apporté par le vent. Alphonse de Lamartine, « Le Vallon », Méditations poétiques, 1820. 4. Vers de 7 syllabes (heptasyllabes) : Trist(e) à peine tant s’effacent Ces apparences d’automne, Toutes mes langueurs rêvassent, Que berce l’air monotone. Paul Verlaine, « Bruxelles. Simples fresques, I », Romances sans paroles, 1874. 5. Décasyllabes : J’aime le lux(e), et même

ensemble !,Au pays qui te ressemble ! ) . 3.Les vers +Le poème est-il découpé en vers ? Oui +Si oui ,ceux-ci sont-ils réguliers ? Oui +S 'il sont réguliers de quelle longueurs sont-ils ? Quel est leur nom ? 5 et 7 syllabes,pentasyllabes et heptasyllabes F. Les rimes +Le texte est-il rimé ? Oui +Quelle est la qualité des rimes ? 1er Strophe: V1-2 : riche ,V 3-6 : riche ,V 4-5 : suffisante ,V 7-8 : riche ,V 9-12 : riche ,  V 10-11 : suffisante ,V 13-14 : suffisante 2eme Strophe: 

Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ». (Verlaine). Les vers impairs recherchent l’écart et la souplesse, ils sont fondés sur le nombre de syllabes qu’ils comportent : trisyllabe (3 syllabes), pentasyllabe (5 syllabes), heptasyllabe (7 syllabes), ennéasyllabe (9 syllabes), hendécasyllabe (11 syllabes). Le vers de deux syllabes est appelé dissyllabe, celui de quatre tétrasyllabe. *Le vers libre : il s’agit d’une création des poètes symbolistes qui date de la fin du XIXème

Illustration du Roman d'Alexandre (British Museum). Le nom d'un vers dépend de son nombre de syllabes. Les vers de 1 à 12 syllabes sont appelés : monosyllabe, dissyllabe, trisyllabe, tétrasyllabe (ou quadrisyllabe), pentasyllabe, hexasyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, ennéasyllabe, décasyllabe, hendécasyllabe, alexandrin (ou dodécasyllabe). La poésie française privilégie les vers pairs (ayant un nombre pair de syllabes) : l'alexandrin, qui doit son nom à sa première apparition dans le Roman d'Alexandre

éléments de versification, page 217). Composition strophique du poème: facture irrégulière, trois douzains, suivis d’un refrain, vers impairs faisant alterner, d’une part, deux vers de cinq syllabes (pentasyllabes) et un vers de sept syllabes (heptasyllabes) et, d’autre part, rimes suivies et rimes embrassées. Problématique : symbolique amoureuse du paysage, de la musique avant toutes choses, voyage rêvé en utopie ? Structure grammaticale du poème : deux phrases exclamatives à l’impératif en

de manière à révéler la force créatrice.   NOTIONS ET VOCABULAIRE FONDAMENTAUX à maîtriser : Règles de la versification : une strophe, un distique, tercet, quatrain, sizain,…vers, mètre, alexandrin, décasyllabe, octosyllabe, ennéasyllabe (9), heptasyllabe (7), hexasyllabe (6)…; une diérèse, synérèse, élision du e muet ; un hémistiche, une césure ; rime féminine, masculine, embrassée, suivie, croisée ; assonance (sur voyelle) allitération (sur consonne) sonorités chuintantes, occlusives, dentales

strophe de deux vers : distique trois vers : tercet quatre vers : quatrain puis quintil, sizain, septain, huitain, neuvain, dizain, onzain, douzain. - syllabes : alexandrins : vers de 12 syllabes décasyllabe : 10 octosyllabe : 8 heptasyllabe : 7 hexasyllabe : 6 pentasyllabe : 5 - sonorités : allitératio n (finit par une consonne) : répétition d’une même consonne dans une phrase, un ver, un paragraphe. Par exemple, allitération en [R] = son