Hérésie

(installé à cette époque à la place de l’actuelle Allemagne) alors que certains évêques ou archevêques couronnent les rois (en France, l’évêque de Reims ; en Angleterre, l’archevêque de Canterburry). III. Etendre la chrétienté et réprimer les hérésies A. Des terres christianisées pacifiquement Entre le XIème et le XIIIème siècle, l’Eglise cherche à répandre la foi chrétienne aux marges de l’Europe. Dans le centre et le Nord de l’Europe, une christianisation pacifique est appliquée. Au XIème siècle

des pèlerinages qui renforcent sa capacité à convaincre, évangéliser, convertir les populations par le culte des saints et de Marie. •    Le christianisme est confronté au Sud à l’Islam, monothéisme concurrent en Méditerranée, et en interne à des hérésies comme le catharisme, qui concurrencent la religion catholique dominante.   1)    Comment le christianisme imprègne – t – il l’univers des Européens entre le XI et le XIIIe siècle ?   -    Étude de cas : Sainte - Foy de Conques.   Pp 88 – 89

puissance dans l’espace en construisant de gigantesques cathédrales gothique comme celle d’Albi construite au XIII ème siècle. Elle fait appel au roi de France pour détruire les châteaux cathares comme celui de Montségur en 1244 l’Église exclut hérésie : doctrine religieuse condamnée par l’Église. La répression des cathares Inquisition : tribunal ecclésiastique créé par le pape et chargé d’enquêter et d’éliminer l’hérésie. L’inquisition vient à bout des Cathares Un château cathare (Aude) 7

de ressemblance dans 5 J. FANTINO, L’homme image de Dieu – chez saint Irénée de Lyon, Paris, Cerf, 1986; A.-G. HAMMAN, L’homme image de Dieu, Paris, Desclée, 1987. 6 IRENEE, Contre les Hérésies, 5,12,4. 7 Ibid., 5,6,1 ; 5,11,2. 8 J. FANTINO, L’homme image de Dieu (1986), p. 59. 9 IRENEE, Contre les Hérésies, 5,1,1. 10 Ibid., 5,6,1. 157 sa présentation du salut »11. Ce qui vient d’être affirmé doit être nuancé par le fait que, pour l’évêque de Lyon, ce n’est pas n’importe quel homme qui est

graves sont les querelles sur la nature du Christ et du Saint Esprit qui entraînent le développement des hérésies (doctrines qui remettent en cause les fondements mêmes de la foi chrétienne). L’empereur Constantin et ses successeurs interviennent pour trancher les querelles survenues dans l’Eglise. En 325, le concile (réunion des responsables de l’Eglise) de Nicée, en Asie Mineure, condamne les hérésies et fixe les croyances chrétiennes.

ne te reste plus qu'à illustrer ces critiques de la poésie engagée ou sentimentale, et cette promotion du Beau. Baudelaire ne disait rien d'autre dans l’Art romantique : « Il est une autre hérésie... Je veux parler de l'hérésie de l'enseignement, laquelle comprend comme corollaires inévitables, les hérésies de la passion, de la vérité et de la morale. Une foule de gens se figurent que le but de la poésie est un enseignement quelconque, qu'elle doit tantôt fortifier la conscience, tantôt perfectionner

(installé à cette époque à la place de l’actuelle Allemagne) alors qu e certains évêques ou archevêques couronnent les rois (en France, l’évêque de Reims ; en Anglete rre, l’archevêque de Canterburry). III. Etendre la chrétienté et réprimer les hérésies A. Des terres christianisées pacifiquement Entre le XI ème et le XIII ème siècle, l’Eglise cherche à répandre la foi chrétie nne aux marges de l’Europe. Dans le centre et le Nord de l’Europe, un e christianisation pacifique est appliquée

humains. Par exemple, le mathématicien et physicien italien Galilée a découvert l’héliocentrisme : le fait que le soleil se trouve au centre de l'univers. Mais l'Église s’est opposée à cette vision des choses et, en 1616, l’a déclaré officiellement hérésie. Bien qu'il ait été interdit à Galilée d'enseigner cela, il a publié des ouvrages sur le sujet. En réalité, l'idée présentée par le mathématicien était absolument correcte, il croyait en ses concepts, il s'est accroché à ses convictions et les a poursuivies

idole mais comme une icône. L'affaire devient politique et conduit à une situation de guerre civile. La crise s'achève par la victoire des partisans des icônes en 843. Enfin on peut citer les hérésies en Occident. À partir du XIIème siècle l’Église est confrontée à des croyances différentes des siennes (des hérésies). L’Occident est également marqué par la féodalité. La société s’organise autour d’une division en trois ordres : le clergé qui prie, la noblesse (les guerriers) qui combat, et ceux qui travaillent

croyances se développent, celles des hérétiques. Ces derniers demandent plus de fidélité aux idées des Evangiles et souhaitent une société plus égalitaire ; cela engendre des tensions car ils contestent le dogme de l’Eglise. Au XIIème siècle les hérésies se multiplient avec les Vaudois d’une part et les Cathares de l’autre. Les premiers prêchent la pauvreté, refusent que seule l’Eglise interprète la Bible et nient l’existence du purgatoire, ils sont surtout présent dans la région lyonnaise et sont