Hobbes Langage

sociales. I. La genèse de l’Etat. L’Etat n’a pas toujours existé, donc son émergence suppose un début qui doit en réalité être recherché dans les profondeurs même des sociétés anciennes. Selon les philosophes contractualistes comme Rousseau, thomas Hobbes pour ne citer que ceux-là, l’Etat a pris naissance à la suite d’un état communément appelé état de nature. Cet état est, selon Rousseau, considéré comme un état de paix, de tranquillité et de solitude. Les hommes y vivaient de façon séparée et voyaient

impôts, contrôles, frontières… De fait, l’État est un ensemble d’institutions qui s’imposent par la force, force dont il détient le monopole (Max Weber). Un État sans la force serait impuissant à assurer la sécurité de ses sujets qui le renverseraient (Hobbes). Mais la force ne suffit pas. En effet, la force doit être remplacée par le droit et la justice si l’État veut durer en étant accepté par le peuple : il doit se légitimer par la loi, et devenir un "État de droit". Si l’État commence dans la violence

généralement reçu) du mot, un HOMME LIBRE est celui qui, s'agissant des choses que sa force et son intelligence lui permettent d'accomplir, n'est pas empêché de faire celles qu'il a la volonté de faire." (Hobbes, Léviathan, Chapitre XXI, De la liberté des Sujets) Si nous empruntons à Hobbes cette première définition, c'est en tant qu'elle a le mérite de 8 Première partie : analyse des termes du sujet et problématisation. 9 Définition de “liberté” dans un sens premier très large. Cette définition

la morale prend en considération le « droit subjectif qui est un produit de l’omnipotence divine » 11. Enfin, Michel Villey constate que l’héritage théologique de la pensée de la loi a exercé une influence sur les penseurs du droit moderne comme Hobbes ou Kelsen mais également sur les droits de l’hommes, les valeurs chrétiennes ayant pour fondement la morale. (6) M.VILLEY, Le droit et les droits des hommes (7) M.VILLEY, Le droit et les droits des hommes (8) M.VILLEY, Le droit et les droits

d’exercice (industrie#seul instrument pour lui donc nécessité). L’homme civilisé a ses machines autour de lui tandis que l’homme sauvage est avantagé en cela qu’il se porte « toujours tout entier avec soi ». Différentes conceptions des philosophes : Hobbes (toujours disposé à combattre) vs Cumberland et Pufendorf (timide). Cela peut arriver devant de nouveaux spectacles mais est rare dans l’état de nature où choses marchent de manière uniforme, pas de changements brusques et continuels que causent les

vers (Larousse). C’est un langage se détachant de l’ordinaire. Cet art est souvent défini, pour certains poètes, comme un travail scrupuleux permettant d’atteindre un idéal de beauté poétique. Pour d’autres, comme Jean-Paul Sartre, les mots sont des instruments permettant de formuler une idée et la faire progresser pour accéder à une vérité. Or, il constate que les poètes utilisent les mots d’une autre manière. Pour lui, ce sont des « hommes qui refusent d’utiliser le langage », ce sont des magiciens

I) à trouver II)Une vérité relative prouvée pourra toujours être contredite... 1) ...car il n´y a pas de fait indépendant stipulant que l´on a raison... 2) ... mais aussi à cause du langage, qui ne sera pas reçu de la même manière suivant les personnes (sens propre, sens figuré, 1er et 2nd degré...) ------------- Intro Quand il y a présence d´une vérité dans l´opinion commune, celle-ci, prise au sens courant du terme, est sous-entendue vérifiée donc prouvée à l´origine. Cette opinion

soit l’homme qui personnifie le vent, lui attribuant une intention, lorsqu’il déclare le vent violent. Le vent ne saurait en effet faire usage de la force, puisqu’il est lui-même une force. Affirmer que le vent est violent relève donc d’un abus de langage. Dès lors, nous pourrions supposer que seuls les animaux et l’homme sont capables de violence, dans la mesure où seuls, ils feraient littéralement usage de la force. Pourtant, une différence de taille existe entre la violence animale et la violence

C’est justement grâce à un processus de distinction qu’il en prend conscience. L’homme se sert de son âme. Il la développe dans un but de « perfectibilité ». En effet, nous pouvons relier cette idée à l’hypothèse d’  « état de nature » de Thomas HOBBES dans Léviathan (1659). C’est l’état dans lequel l’homme aurait été avant de vivre en société. Les êtres humains n’ont pas conscience les uns des autres et ne connaissent pas le bien et le mal. Dans ce cadre là, l’homme ne connait qu’une réalité :

rapproche de Hobbes, qui voyait dans l'homme naturel un être isolé et cherchant avant tout à contenter ses besoins, il se détache cependant clairement du penseur anglais au sujet de la nature bonne ou mauvaise de l'humain à l'état de nature. En effet, au contraire de Rousseau, Hobbes affirmait, reprenant Plaute, que l'« homme est un loup pour l'homme » (homo homini lupus est). Et cela n'est pas sans conséquence sur leur idéal politique : considérant l'agressivité naturelle de l'homme, Hobbes, profondément