Hobbes étant Donné

dans Condition de l’homme moderne (1958) que les anciens ont constitué des cités ? Le désintéressement apparent du citoyen antique ne se manifeste-t-il pas le mieux dans la guerre qui lui permet de trouver butin et esclaves ? Aussi peut-on avec Hobbes dans Le Citoyen (1642) (cf. Section première La liberté, chapitre premier De l’état des hommes hors de la société civile) refuser d’admettre la thèse selon laquelle l’homme est un animal politique. En effet, comment expliquer alors que les hommes

l'idée de, d'où naîtra le concept d'État.- nation. Avec l'affirmation de l'État souverain ( XVème/XVIème siècle) finissent alors de se mettre en place les cadres dans lesquels pourra se développer la réflexion politique moderne Des Machiavel et des Hobbes. 1. La naissance de la réflexion politique Les Grecs sont essentiellement un peuple politique. Déjà dans Vlliade d'Homère, dès le ixe siècle avant Jésus-Christ, on rencontre quelques notations sur le pouvoir. Mais c'est au vie siècle avant Jésus-Christ

politique renvoie principalement à une activité particulière d'individus (élus, représentants) ou d'institutions (partis, groupes, États).  Le politique, évoque le monde des essences  Le politique «qualifie un certain arrangement ordonné, des données matérielles d'une collectivité et des éléments spirituels qui constituent sa culture», déclare G. Burdeau Définition du politique par Max weber  Le mot politique au masculin, peut-être défini en s'inspirant de l'analyse webérienne, comme un «

règles fondamentales, qu’elles soient énoncées sous forme de loi (on parle alors d’obligation légale), ou répondant simplement à une certaine raison, à une morale (décision légitime). L’analyse de ce mode de vie a donné naissance à la Politique, qui peut être définie au sens pratique comme étant l’art de gouverner, ou au sens plus général comme l’ensemble des normes et phénomènes caractéristiques de la vie en commun. On peut dès lors s’interroger sur la légitimité de ces lois, des droits et des devoirs

notes4 Etape 2. Pourquoi les hommes ont-ils des lois ? 5 1. Présentation5 A. Une distinction utilisée au XVIIème et au XVIIIème siècle5 B. Une introduction5 2. La paix comme explication des lois (Hobbes)5 A. Consignes pour tirer profit de ce chapitre5 B. Argumentation6 C. Un texte de Hobbes pour s'assurer que tout est compris7 3. La liberté comme explication des lois (Rousseau)8 A. Consignes pour tirer profit de ce chapitre8 B. Argumentation8 a) Préliminaire8 b) Remarque préliminaire

sommes confrontés vient de la définition même du terme droit. Celui-ci est en effet polysémique. Selon le dictionnaire Littré, le droit est un « Ensemble des règles qui régissent la conduite de l'homme en société, les rapports sociaux. ». Cela lui donne une importance considérable. Une notion polysémique. 1.1.1. Le droit naturel Le droit naturel est le droit idéal qui présenterait un caractère d'universalité, d'imprescriptibilité qu'il tiendrait de la nature même de l'homme

est menacée. -        qui sont menées pour redresser un tort ou infliger une punition méritée.   Ainsi, Grossius condamne les guerres de conquête, d’extension territoriale, de colonisation etc. qui seraient parfaitement condamnables.   Thomas Hobbes (1588-1679) :    Il voit sa propre philosophie politique comme une nouveauté absolue, il se voit ainsi comme un philosophe qui fait table rase, base sur laquelle il va apporter sa science. Il  va loin dans ce sens puisqu’il affirmera même qu’il

commun” chez Aristote et celui d’hierarchie ou le roi-philosophe regne sur les autres classes chez Platon. Puis on voit l’apparition d’une nouvelle conception de la société civile avec un contrat social en s’opposant a l’état de nature a partir de Hobbes qui vient jusqu’a Rousseau. Mais en fait, la société civile prend surtout son sens moderne a partir de 16ieme siecle avec la naissance de l’Etat moderne et des théoriciens comme Hegel et Marx qui distinguent la société civile et l’Etat. Et par conséquent

social et répondre aux besoins de sécurité et de stabilité. En effet, Hobbes ou encore Rousseau ce sont penché sur la question. Dans son contrat social de 1762, Rousseau décrit l’homme en état d’ataraxie et de paix dans un hypothétique état de nature. Cependant, les inégalités obligent l’individu à « signer » un pacte, contrat social afin d’être dirigé et assuré d’un ordre social. Face à lui mais dans la même logique, Hobbes décrit l’homme comme un loup pour l’homme. L’individu, dans un état de

droit) se double d’une ignorance d’une « philosophie du droit », càd d’une réflexion (au second degré) sur les théories du droit. Il y a donc la nécessité tout à la fois de l’étude des théories du droit, et de celle d’une philosophie du droit. Etant donné que les théories générales du droit ont fait objet d’un autre cours (Introduction au droit), seule une « introduction à la philosophie du droit » va nous occuper ici. 1. Ce qu’est la philosophie du droit L’usage de l’expression « philosophie du