Hobbes étant Donné

d’institutions qui s’imposent par la force, force dont il détient le monopole (Max Weber). Un État sans la force serait impuissant à assurer la sécurité de ses sujets qui le renverseraient (Hobbes). Mais la force ne suffit pas. En effet, la force doit être remplacée par le droit et la justice si l’État veut durer en étant accepté par le peuple : il doit se légitimer par la loi, et devenir un "État de droit". Si l’État commence dans la violence, son but doit être la liberté, car seule la loi d’un État fort

s’impose alors aux institutions publiques. Il existerait donc une logique intrinsèque au pouvoir, qui tend à l’abstraire de toute référence morale, l’enfermant dans le seul but de l’efficacité. Le pouvoir de l’Etat relève alors d’une technocratie qui se donne comme fin en soi. Mais aucune efficacité d’aucun pouvoir n’offre de garantie sur les fins de ce pouvoir : c’est donc l’ambiguïté même de la notion de pouvoir qui se trouve mise en cause. Si le but de la politique est la perpétuation de la communauté

traités il est considéré comme l’un des fondateurs de la sociologie compréhensive. Celle-ci Consiste en une sociologie subjective .Dans le cadre de l’approfondissement de la compréhension du monopole de la violence élaboré par Max Webber, je me suis donné pour tache de décortiquer les différents aspects de ce concept. Le chapitre analysé dans Le savant et le politique de Max Webber est « le métier et la vocation d’homme politique ». Dans ce chapitre est évoqué les divers types de dominations, ainsi

s'intéresser aux affaires publiques, c'est-à-dire aux affaires politiques. L'antiquité nous apporte essentiellement l'enseignement des grecs (avec PLATON, ARISTOTE...) mais également des expériences institutionnelles, les idées politiques étant associées étroitement au monde juridique et donc institutionnel. Ces expériences institutionnelles préfigurent des modèles politiques. Les grecs sont des réalistes, ils constatent la réalité avant d'élaborer des théories politiques. Section 1: Les

intrinsèquement liée aux questions du droit naturel et de la légitimité de l’autorité souveraine. Il est sous-entendu ici que la loi nait de l’expression humaine. Toutefois selon la philosophie du droit, la loi est antérieure à toute société, la première loi étant celle de Dieu, législateur universel. De la toutes les lois découlent de cette « loi première ». Problématique : En quoi la question de l’origine des lois révèle t elle la dichotomie récurrente entre philosophie du droit et théorie générale du droit

sur sa création qu'est le monde. Dieu n'a pas créé le monde puis se retirant, mais Dieu peut à tout moment agir sur le monde. Dès lors, Dieu est non seulement créateur mais aussi législateur : il donne à tout moment au monde sa loi, il l'a fait quand il a donné à Moïse les 10 commandements. Les lois données par Dieu sont immuables, éternelles. Rien ne peut les changer. Seule leur interprétation peut varier avec le temps. Les lois divines sont des ordres, des injonctions auxquels les hommes sont tenus

et faux. 2) la fonction étiologique le mythe est le récit d'un évènement fondateur c'est a dire qu'il répond et tente de répondre au pourquoi et au comment des choses; le mythe est une réponse qui peut être provisoire au mystère. Le mythe donne l'origine de fait sociaux par exemple. Les légendes sont des récits qui mêlent muthos et logos, c'est a dire un fond historique et aussi un caractère fictif et merveilleux ( foret de Broceliande ) 3. ellaboration du mythe, opération de synthese

mais elles se supportent l’une l’autre, au double sens du terme, négativement et positivement, dans une relation où les déterminismes semblent se dérober. Cette dualité se précise et s’explique avec l’approche de la réalité sociale comprise comme étant essentiellement constituée d’apparences. Aucun déterminisme sous-jacent, psychologique ou sociologique, n’est à rechercher qui ne soit, d’une manière ou d’une autre, visible. Le problème de la vie sociale est avant tout celui d’une organisation des

la modernité découvre qu’il peut y avoir des droits attachés à l’homme : droit à la vie (à la sécurité, la liberté, la propriété). La pensée moderne est juridique avant tout. Si l’homme est 1er, alors le lien social est artificiel (pas une donnée naturelle mais une volonté consciente de chaque individu). Devoirs ne sont rien sans un min de paix sociale : donc pour donner une garantie aux droits de l’homme, il faut l’Etat qui est délimité et qui laisse libre épanouissement des droits individuels

Mais le mot “droit” est équivoque, puisque le droit s’entend comme droit positif aussi bien que droit naturel. Le droit positif, renvoie à l'édifice des lois, règlements et jurisprudences applicables par le pouvoir judiciaire dans un territoire donné, intimement lié à l'autorité de l'Etat et à l'exercice des pouvoirs exécutifs et législatifs qui l'accompagnent. Le droit naturel est fondé principalement sur le sentiment, parfois très fort, de la recherche d'une équité s'imposant comme devoir de