Homo homini lupus est

savoyard de violence symbolique et institutionnelle, s’accorde avec Hobbes sur le constat de la cruauté des relations humaines à l’état civil, c.à.d. dans le fond dans « le monde comme il va »,  pour reprendre le sous-titre de Babouc de Voltaire. Homo homini lupus : l’adage de Plaute, censément repris dans l’analyse hobbesienne de l’état de guerre de chacun contre tous, au chapitre XIII du Leviathan[9], trouve son illustration dans la violence irrépressible des rapports de force brute, qui régissent la

un mécanisme en mouvement permanent est le moteur de ce mouvement c’est le désir de puissance, la raison n’est donc qu’un sorte de calcul et donc ce qui caractérise l’homme c’est la volonté absolue de ce battre de conquérir d’où sa formule « homo lupus hominis es » « l’homme est un loup pour l’homme » si l’on ne fait rien pour éradiqué se mouvement naturel, on aboutira nécessairement à une anarchie total, et par conséquent cette Etat de nature est un Etat de rivalité perpétuel. Or l’homme est raisonnable

d’agression aux dépens de son prochain, d’exploiter son travail sans dédommagements, de l’utiliser sexuellement sans son consentement, de s’approprier ses biens, de l’humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer. Homo homini lupus : qui aurait le courage, en face de tous les enseignements de la vie et de l’histoire, de s’inscrire en faux contre cet adage ?" Il faut remarquer que le premier ennemi potentiel, le premier objet de haine est en fait une image de soi-même

comportement du loup dans sa façon d'attaquer et d'emporter ses victimes, franchissant la frontière qui sépare d'habitude l'homme civilisé du fauve, mais affirmant aussi et revendiquant la présence du fauve dans l'homme apparemment civilisé : homo homini lupus dirait Plaute. Cruauté à laquelle s'adonnent avec une délectation plus ou moins consciente les hommes ordinaires, individuellement, à l'instar d'Anselmie décapitant son oie, ou en meute, dans l'épisode de la chasse au loup, mais aussi dans la

œuvres dont le loup a inspiré les auteurs. Finalité didactique : décrire une de ces œuvres ou raconter l’histoire d’un de ces loups. 1. Histoire naturelle Le loup, dont la dénomination scientifique, donné par Linné en 1758, est canis lupus, partage avec les autres membres de la famille des canidés des caractères anatomiques typiques. Les dents carnassières sont tranchantes, les molaires broyeuses. La face est allongée en museau. Prédateurs performants chassant leurs proies à la course

gouvernance au regard de la forme du gouv . Th. de Hobbes = th. absolutiste du pouvoir . Pour Hobbes le pouvoir étatique doit être détenu par 1 seul H . « l’Etat = tout et individu = rien » «  L’H est un loup pour l’H  » ( Homo homini lupus ) car instinct perturbateur dc cède leur pouvoir à 1 seul H = concession entre H dn 1 Etat de nature et d’1 Prince -> Le souverain doit assurer l’O Pour Grotius et Pujendorf arrivent au même résultat que Hobbes : défendent pouvoir absolu

il se détache cependant clairement du penseur anglais au sujet de la nature bonne ou mauvaise de l'humain à l'état de nature. En effet, au contraire de Rousseau, Hobbes affirmait, reprenant Plaute, que l'« homme est un loup pour l'homme » (homo homini lupus est). Et cela n'est pas sans conséquence sur leur idéal politique : considérant l'agressivité naturelle de l'homme, Hobbes, profondément choqué par la guerre civile et les troubles religieux anglais du XVIIe siècle, réclamait un pouvoir royal

question fondamentale et qui est certainement l'un des objectifs de ce colloque est comment dépasser le conflit entre Soi-même et l'Autre ? Comment dépasser le conflit alter/ego : Il est important de souligner que Freud reprenant la formule " Homo homini lupus " voulait prouver que l'homme était naturellement enclin à nuire à ses semblables. Son argument : Si l'homme était bon de lui-même il ne serait pas nécessaire de lui demander d'aimer son prochain! On voit que c'est Rousseau qui était sa cible

peur de la mort violente, force humaine la plus puissante de toutes" (chapitre V a). Il est à noter que cette analyse - que l'on pourrait résumer par la célèbre formule empruntée à Plaute et appliquée souvent aux conceptions de Hobbes : "homo homini lupus" - est à situer dans le contexte de la philosophie mécaniste de son auteur : pour Hobbes, en effet, l'homme a une nature et il appartient à la Nature, il est de ce fait pris dans le mécanisme universel de la Nature et il s'explique, comme tout

l'Autre et vit en état de guerre avec lui. Que représente cet Etat de nature ? Ce n'est point une réalité historique, mais une fiction théorique, où Hobbes nous donne à voir un état originel de guerre se caractérisant par la menace permanente : Homo homini lupus – l'Homme est un loup pour l'Homme ! Lorsque les Hommes vivent selon l'Etat de nature, leurs forces s'affrontent nécessairement, leur existence étant alors conforme au droit naturel, liberté qu'a chacun d'user comme il veut de son pouvoir propre