Homo sapiens sapiens

L’HOMO FABER (texte n°2 d’Aristote, in Les Parties des animaux) Il n’y a pas de travail sans technique, laquelle a très largement contribué au développement des facultés humaines. Si l’homme est un homo sapiens, c’est-à-dire un homme possédant l’intelligence, c’est qu’il est d’abord un homo faber, un homme fabricateur d’outils. Aristote souligne le lien entre la main, l’outil et l’intelligence humaine : l’intelligence est la raison d’être de la main. Dans la lignée d’Aristote et de Bergson,

pèsent sur le postulat d’une égale distribution de valeurs. Malson dans Les Enfants sauvages, Mythe et réalité, avait ainsi montré que l’homme, s’il possède des facultés naturelles innées qui en font un être pensant (Homo Sapiens), parlant (Homo Loquax) et utilisant des outils (Homo Faber), ne réalise ses aptitudes naturelles que dans une forme d’organisation sociale donnée. Or, l’échange va alors dépendre des possibilités pour chacun de participer à cet échange, c’est-à-dire des modalités décidées

même place au doute qui accompagne l’indifférence. N’être pas pris au sérieux, se trouver tourné en ridicule, revient à être nié dans sa capacité à raisonner de façon logique et cohérente, c’est-à-dire à se comporter en authentique homme sage, Homo sapiens, un stade avant le racisme avéré. Nul ne s’étonne par conséquent de la fureur qu’un tel regard provoque chez ceux qui se sentent par là d’autant plus gravement bafoués dans leur dignité que la dérision s’accompagne d’une vacuité émotionnelle1 insultante

Américains ou des Russes : ce sont des hommes. Qui n'éprouverait, de prime abord, un sentiment d'enthousiasme en songeant à la féerique prouesse qui est en train de s'accomplir et qui agrandit encore l'idée qu'on se faisait du « singe nu » qu'est l’ « homo sapiens » ? Qui n’admirerait le courage, la résolution, la hardiesse de ces violateurs d'un azur vierge, de ces voyageurs sans devanciers ? Et comment, à travers eux, ne voudrait-on pas rendre hommage aux savants, aux ingénieurs, aux techniciens qui par

La philosophie morale Morale, culture, devoir, (bonheur) Il n’y a qu’une seule race humaine (l’Homme de Neandertal ayant disparu, tous les Hommes sont donc des homo sapiens) mais des différences culturelles existent dans l’espèce humaine. L’homme s’incarne toujours dans une culture. L’ethnocentrisme, jugement des valeurs de l’autre par rapport à ses propres valeurs (considérées comme l’accomplissement de la société), est le jugement premier, la réaction première. L’unité génétique de l’humanité

fonctionnements bien plus démocratiques que certains états ou municipalités actuels. Mais la transmission à l’identique est-elle possible ? Si la réponse était oui, nous continuerions à parler par vagues grognements et borborygmes comme les homo-sapiens ou les homo-erectus…Cela dit, grognements et borborygmes ne sont que des suppositions car nous n’avons jamais retrouvé d’enregistrement des débats de cette époque. Mais, mais, mais, il ne faut pas désespérer, car à contrario, si la Tradition avec

que le prétend Platon dans son mythe, car il possède en plus de son intelligence, une caractéristique biologique spécifique qui lui donne un avantage considérable : la main avec pouce opposable. L’homme est un « homo faber », selon l’expression de Bergson, avant d’être un « homo sapiens ». Il ne possède pas l’instinct de l’animal, sa survie compte alors sur l’intelligence de l’Homme, une intelligence qui peut compenser la faiblesse de ses capacités physiques par la technique. Cette technique lui

Le commerce, les connaissances doivent-elles être gratuites au payantes ? La nature et la culture, avec l'exemple de l'oncle réactionnaire s'opposant à toute transgression de l'évolution naturelle. Ce livre sur le pléistocène est adressé aux homo sapiens, ce qui signifie « homme moderne » ou « homme savant » ou plus communément « humains ». Le but de l'auteur n'est évidemment pas de décrire le mode de vie réel des hommes préhistoriques mais de critiquer la société actuelle à travers cette famille

n'est pas né avec des ailes, des griffes ou une fourrure. Mais celui-ci a pu s'adapter au monde en créant des outils qui imitèrent d'abord la nature et finirent par le mener au-delà du monde perceptible. Ce qui permet de distinguer l'Homme, nommé Homo sapiens en biologie, du reste du règne animal n'est sans doute justement pas d'ordre biologique. Rire, conscience, langage, culture... Finalement, on évoque en général un élément qui tiendrait à son intellect. Le terme d'homo faber, homme fabricant, manifeste

grandes catégories sont : la classe, l’ordre et le genre. C’est lui qui adopta le premier la nomenclature binaire consistant a designer chaque être vivant par un double nom dont le premier correspond au genre et le second a l’espèce. Exemple : Homo sapiens = l’homme Felis leo = lios Felis tigris = tigre Phaseolus ulgaris = haricot Avant Linné, on désignait une espèce animale ou végétale par des phases entieres. Il est aussi le premier a avoir utilise les termes faune et flore. « Si l'idée