Hoplite

| | | |Grèce : grotte des Nymphes de Pitsa, près de |Métope peint du Temple d’Apollon à Thermos ; |Hoplite. Plaque peinte provenant de l’Acropole. | |Corinthe. Période archaïque, vers 540 (Art grec) |vers.640. (Art grec) |Vers 510 avant JC. Athènes, musée de l’Acropole. | |

les uns à côté des autres, ils se protègent mutuellement. Ce n’est plus une affaire de nobles, ce qui compte désormais, c’est l’union d’un groupe de citoyens pour se défendre soi-même et protéger son voisin. Les membres de ses phalanges sont des hoplites. L’armement de l’hoplite n’est pas fourni, il doit se le fournir lui-même. Classe moyenne supérieure qui prouve qu’elle peut défendre la cité, l’accroître aussi bien voire mieux que la noblesse. Les revendications politiques interviennent immédiatement

démocratique provient du pouvoir aristocratique, de l’égalité du pouvoir des guerriers. L’hoplite, c’est un soldat, un citoyen combattant qui a assez d’argent pour s’acheter des armures. Le coude à coude hoplite c’est l’égalité et du coup l’aristocratie hippique perd le pouvoir. Ce coude à coude hoplite c’est la source de l’égalité démocratique, c’est l’extension de l’aristocratie à tous. Cette isonomie s’étend au-delà de la guerre, de la politique, la cité rejette toutes les conduites traditionnelles

aristocratique fait place à l’infanterie, qui nécessite un beaucoup plus grand nombre de guerriers (ce n'est plus les duels, mais des batailles de masse). C’est naissance de la fameuse phalange grecque composée de fantassins lourdement armés, les hoplites (les guerriers qui doivent avoir tout l'équipement) , qui combattent en groupe compact. Ceux-ci appartiennent, du fait du coût de l’équipement à la classe riche ou tout au moins à la paysannerie indépendante. Ils sont les seuls à pouvoir assumer

Cette isonomie : sol de la démocratie, s’il y a des égaux alors il peut avoir un peuple. Cette isonomie provient du pouvoir aristocratique. En effet, le soldat (l’hoplit) est le citoyen combattant qui a assez d’argent pour s’acheter une arme. Les hoplit s’assemblent pour créer des phalanges dans lesquels ils sont tous soudés sous un pied d’égalité. C’est cette égalité aristocratique qui est la source de l’égalité démocratique. La démocratie est en quelque sorte l’extension de la démocratie à tous

propriétaires sont ruinés, et à l'époque, on est responsable de ses dettes sur ses biens et sur sa personne. Des dissensions sociales se dressent alors. Enfin, à l'époque entre le VIIIème et Xème siècle AVJC, les militaires manquent et on engage des hoplites et des rameurs pour les galères. Ils veulent bien risquer leur vie à condition qu'on leur offre voix au chapitre. Ces modifications provoquent un glissement vers la société démocratique. Les non nobles se révoltent et les nobles se résolvent à trouver

ère, le guerrier-citoyen des villes grecques est armé de la lance et pourvu d’une armure défensive trop lourde pour lui permettre d’y joindre un approvisionnement de projectiles quelconques ; il ne peut donc combattre que de près. La lance des « hoplites » grecs est très maniable, n’ayant que 2 à 3 mètres de longueur. Chaque guerrier dispose d’un espace d’environ 1 mètre en largeur et en profondeur, ce qui concilie la cohésion nécessaire avec une assez grande liberté de mouvements. La phalange est

et participation a la vie civique (ci-dessus) Les exelus de la citoyenneté et de vie civique : ~ Les météques : = 40.000 personnes environ ; - _ étrangers qui n’ont que peu de droits politiques ; - artisans, commergants, peuvent étre hoplites parfois et participer aux fétes religieuses ~ Les esclaves ~ ils sont environ 110 000 (débat historiographique : entre 100 000 et 150 000 au total) ; - _ exelus de la vie politique ; - pas de famille ni de vie personnelle ; - _ ils travaillent comme

volonté des dieux pour les stimuler comme un taon stimulerait un cheval »[15] . Socrate Socrate combat en soldat dont on vante le courage : En 432 av. J.-C., il sauve la vie d’Alcibiade lors de la bataille de Potidée ; en 430 av. J.-C., il est hoplite (fantassin) à Samos aux côtés de Périclès ; il est encore attesté en 424 av. J.-C. à la Bataille de Délion, et en 422 av. J.-C. à la Bataille d'Amphipolis, aux côtés de Cléon. L'année 420 est importante puisque la Pythie de Delphes aurait répondu

droits civils mais pas les droits politiques. Ils ne pouvaient pas devenir spartiate. Les périèques quant à eux avaient gardé leur liberté individuelle et ils possédaient le sol. Ils étaient incorporés comme les spartiates dans l'infanterie des hoplites, il pouvait exercer certains commandements. Par contre, aucun droit politique ne leur était reconnu. En revanche, il s'adonnaient à un grand nombre d'activités de commerce. En fin de compte, les périèques formaient la population active de la Laconie