Humanité Et Animalité

tabous et d’interdits qui renforcent la rupture ontologique entre les hommes et les dieux. Dans ces deux premiers sens, l’opposition entre humain et inhumain se résume donc à une rupture entre le monde humain et ce qui lui est soit inférieur (animalité, déterministes aveugles), soit supérieur le monde des Dieux et du sacré, ou de manière générale toute entité dépassant et transcendant l’homme. Mais l’humain, c’est aussi ce qui est humainement valorisé, ce qui respecte les valeurs humaines

prolongement inévitable du besoin, son expression humaine, ou recèle-til une différence irréductible, une altérité décisive ? Bref, entre le désir et le besoin, y a-t-il continuité ou rupture ? A. Les critères d'opposition : nature/culture ; animalité/humanité Quelle différence entre avoir soif et désirer un verre d'eau, entre le besoin et le désir ? On oppose communément le caractère naturel du besoin au caractère culturel du désir. Le besoin apparaît d'abord comme un fait de la nature, il

aliénant, ce qui nous pousserait à croire que nos désirs ne seraient pas ce dont on est vraiment le maitre. Enfin, nous allons démontrer que nous devons renoncer aux désirs qui nous sont étrangers, à savoir ceux des autres, afin de reconnaitre notre humanité. Tout d’abord, je ne considère pas l’autre comme un ennemi mais comme un collaborateur possible dans un but commun, à savoir la recherche du Bonheur. Ne considérant donc pas l’autre comme étant un objet, je reconnais que l’autre a des

on peut parler d’aliénation du travail, selon le terme de Marx. Car ce travail contraint ne permet pas un épanouissement du travailleur, et donc un accomplissement de son humanité, des ses finalités humaines. Tout dépend du travail choisit, pour les moins chanceux, il s’agira d’un travail physique, les amenant à leur animalité, et à leur retour aux fonctions primaire de l’homme, les fonctions animales. Pour les hommes effectuant un travail plus intellectuel, l’aliénation ne sera pas aussi forte,

lui donner. Car tout d'abord, le travail consiste à transformer la nature (qui ne convient plus à l'homme) pour satisfaire ses besoins. Le travail est également source de reconnaissance et d'accomplissement de soi, ce par quoi l'homme produit son humanité. Mais la finalité du travail a ensuite changé, comme le remarque Nietzsche. L'abondance d'argent devient plus important que la satisfaction des besoins de l'homme. L'utilité du travail ne se définit plus d'après son résultat mais d'après le gain

d’une humanité aussi malheureuse que lui, -    ni par la déchéance physique que procurent l’alcool et la drogue, -    ni par la déchéance morale que procurent le mal et la mort. L’essence de la poésie de Baudelaire est le conflit entre le Bien et le Mal, le Ciel et la Terre. Il dit qu’il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l’une vers Dieu, l’autre vers Satan. L’invocation vers Dieu ou spiritualité est un désir de monter en grade; celle de Satan ou animalité est une

médicale : psychanalytique), Descartes (développement de la technique : homme comme maitre et possesseur de la nature), mythe de Prométhée (le sophiste Protagoras fait l’éloge de Prométhée qui a apporté la technique, le feu et l’homme conquière son humanité en inventant des techniques), Marx (grand penseur pour qui technique inséparable du travail humain et base des progrès de l’histoire, elle permet de se libérer des travaux pénibles), Bergson (s’inspire de la formule de Benjamin Franklin) C’est

n’est-on pas prisonnier de la culture à laquelle on appartient ? Est-il possible de rencontrer « l’autre homme » de manière authentique et à quelles conditions ? I. LA CULTURE : UN FAIT HUMAIN ET UNE ACTIVITE SYMBOLIQUE 1. Nature, culture et humanité Se nourrir, quoi de plus naturel ? Ce besoin relève de notre part animale ; pourtant, il faut admettre que l’homme qui se contenterait simplement de manger est introuvable. Ce que l’on trouve, ce sont des codes et des conventions, sans parler de

social à travers lequel la légitimité trouve un écho. La raison trouve aussi une finalité dans le fait qu’elle nous permet de réaliser une grande part de notre humanité. C’est elle qui, par son emploi, nous permet de nous affirmer en tant qu’être humain. C’est explicitement de la promotion d’être une invitation au rejet de notre animalité dans tous ses plans. Ainsi, la raison est le propre de l’Homme. L’animal ne la possède pas. Cette raison traduit une forme de réflexion propre à l’Homme car

ligne, par la métaphore du tigre, Lorenzo explicite d'entrée la bestialité de son caractère et prend conscience des pulsions primales qui le poussent à vouloir tuer le Duc. Cette découverte le bouleverse totalement. Il se demande en fait si cette animalité en lui est innée ou acquise, et semble pencher pour la deuxième solution. On retrouve le champ lexical des animaux dans l'ensemble de ce mouvement, avec "tigre" (l.1), "fauve" et "velus" (l.5). La ligne suivante, contient une énumération avec