Hutus

l’oppression des Hutus, qui sont physiquement à l’opposé des Tutsis. De plus, les Tutsis étaient des nobles tandis que les Hutus étaient des routiers. Ainsi, les Tutsis avaient certains avantages sociaux ce qui envenima leurs rapports avec les Hutus. Au fil des années, la haine de certains Hutus envers les Tutsis ne fit qu’augmenter. S’ensuivit, de la propagande à la radio, où l’on dénigrait les Tutsis en le considérant comme des traites. Suite à la mort du président, des rebelles Hutus ont pris pouvoir

génocide à l'intérieur du pays et la guerre contre l'armée du FPR, Front Patriotique rwandais constitué essentiellement par des exilés Tutsi. Des Rwandais sont aussi victimes de cette guerre civile entre les FAR gouvernementales et l'APR. Enfin, des Hutus, exécutés sans jugement comme génocidaires, et parfois leurs familles, sont victimes de représailles de soldats du FPR. Le gouvernement intérimaire est dirigé par l'ex-premier ministre Jean Kambanda, qui plaida coupable devant le Tribunal pénal international

administrateurs de l'Etat. De ce fait, il est focalisé sur les centres de décision, notamment sur la capitale du Rwanda, Kigali. Les recueils de Jean Hatzfeld donnent la parole aux protagonistes du génocide, les rescapés tutsis des tueries et les meurtriers hutus emprisonnés, qui appartiennent au peuple des campagnes. Cette parole simple et concrète des acteurs permet d'éclairer des travaux plus scientifiques, de plus grande ampleur, qui décortiquent les mécanismes politiques, économiques et sociaux des massacres

Web. Donner En 1994, le Rwanda a Hutu Power gouvernement a déclaré que sa politique était de tous ceux qui, dans la majorité hutu a dû tuer tous ceux de la minorité tutsie. Au cours des 100 jours suivants, au moins 800.000 Tutsis et des opposants hutus ont été massacrés de la manière la plus barbare et imaginables. Certains disent que 1 million de personnes sont morts sur une population de 7,5 millions d'euros. Les gens ont été massacrés à un rythme plus rapide que dans les camps de la mort nazis

opposant les autochtones (principalement les Hunde) et les Banyarwanda (Tutsis et Hutus) ; elle ont provoqué plusieurs milliers de morts. Aujourd’hui les tensions sont à nouveau exacerbées, la guerre ayant tendance à bipolariser les antagonismes entre les Banyarwanda tutsis et les groupes ethniques autochtones du Nord-Kivu récemment regroupés dans le « G7 » (Nande, Hunde, Kuymu, Nyanga, Tembo, Kano, Mbuti). Hutus/Tutsis Au début de l’année 1994, un terme avait été mis aux massacres du Masisi grâce

dont deux principales, les Hutus et les Tutsis. Les premiers explorateurs Européens décrivent à la fin des années 1850 l'existence de monarchie brillantes, de droit divin. b) Le rôle des colonisateurs Belges a été déterminant. Ils ont montés les Hutus contre les Tutsis, en disant que les Hutus étaient différents, qu’ils ressemblaient plus à des « nègres ». Les Tutsis étaient donc supérieurs. Mais dans les années 50, le « pouvoir » change de camp et reviens aux Hutus qui commencent à gouverner

Tutsis et les Hutus distinguent deux catégories de travailleurs rwandais. Cette distinction n’est aucunement raciste ni infranchissable. C’est à l’arrivée des colonisateurs que les tensions commencèrent. En effet, ceux-ci favorisèrent, selon leur « image européenne » des rwandais, les familles élites Tutsis alors qu’ils délaissèrent les familles élites Hutus ayant reçues la même instruction européenne. L’indépendance se basa alors sur des bases ethniques, au détriment des Tutsis. Les Hutus arrivèrent

s’était pas construite contre l’ancien ordre colonial mais elle s’est fondée sur ce qu’on appelle « la révolution sociale de 1959 » qui permit à la majorité de la population (les hutus) de déposséder du pouvoir la minorité tutsie. Le colonisateur Belge et l’église catholique changèrent soudainement de camp pour soutenir les hutus. L’indépendance s’est alors construite sur cette notion d’ennemis (les tutsis) à chasser du pays dès 1959. Après trente ans d’exil, en 1990, les tutsis gardaient la nostalgie

d’extrême-droite élaboré. 3 grands groupes au Rwanda : - Hutus (majoritaires) - Tutsis (minoritaires) - Twas La différence entre ces trois groupes est plus socio-économique qu’ethniques. Ils parlent tous la même langue. Dès la fin du 19e siècle, les colons Allemands puis Belge par la suite, vont s’appuyer sur la minorité Tutsis dites supérieurs contre les Hutus qui dites inférieurs. Ils vont les appuyer

le Rwanda était divisé, jusqu'à l'arrivé des premiers colons, en trois groupes : les chefs de sol, principalement des Hutu; les chefs de pâturages, des Tutsi; les chefs des armées, également des Tutsi. Il existe donc deux principales ethnies : les Hutus et les Tutsis, sans oublier une troisième ethnie, constituée des Batwas ou Twas d'origine pygmoïde qui reste malgré tout très minoritaire. C’est donc la question du peuplement du Rwanda qui constitue un enjeu politique et idéologique d’une extrême