Hybris

toutes les règles qui canalisent la vie en communauté chez les humains. Il faut comprendre que la guerre manifeste un degré de violence supérieur à la simple agression. Le choix du néologisme ubrique pour nommer la démesure renvoie à l’ancien grec hybris qui désigne la démesure, faute morale par excellence dénoncée dans la tragédie. On semble donc arriver là à une sorte de violence absolue qui définit la nature même de la guerre. Mais la guerre selon lui admet des degrés dans la violence extrême selon

des ses angoisses et douleurs. Comme les hybris comme quand Hamlet discute avec Horatio et qu'il va bientôt voir le fantôme de son père, il déclare : "C'est ainsi qu'il arrive souvent, chez certain hommes que, à cause de quelque méchante tare naturelle en eux" Hamlet dénonce ici des hommes ayant de grands défauts. Ces hommes n'y peuvent rien vu que c'est "naturel". Nous pouvons aussi avoir le faite que l'homme va souffrir par lui même à cause de ces hybris comme quand Hamlet va bientôt voir le fantôme

premières lignes, Mussolini est assimilé à un acteur (histrion plutôt) « aux gestes dramatiques » qui réussit sa conquête du public grâce au pouvoir du verbe « un orateur entraînant », « grande vedette » - sa mort coïncide avec la punition de son hybris (II.Hitler) IV. Évoquer la tyrannie c'est faire oeuvre argumentative -Le portrait des tyrans sert ici d'anti-modèle, de repoussoir, par rapport à la conception gaulliste de la présidence de la République. ->Il s'agit de persuader le lecteur

se nourrit du jeu de mot « cœur », il aboutit au v.8 qui concrétise l’impasse. Il n’y a pas de dialogue dans le texte. 3) Le poids de la fatalité  -Phèdre fait un retour sur le passé familial pour excuser sa propre faute : évocation de son hybris (sa mère Pasiphaé et sa sœur Ariane). Dans les v.32-37, Phèdre évoque la vengeance de Vénus qui a pesé sur toute son ascendance. -Phèdre n’est pas libre, elle est condamnée par la longue histoire de sa famille frappée par une fatalité où se joignent

l’attitude de sa mère à son égard. I) Zucco : un être tragique.a)Sa violence physique et verbale. Souvent les héros des tragédies sont des êtres violents, soit de façon héréditaire, soit par hybris, orgueil. Nous connaissons déjà la brutalité de Zucco par le tableau 1 où il est décrit comme parricide et comme une « bête furieuse », « une bête sauvage » : il peut faire penser à une figure mythique bien connue : celle du Minotaure. La didascalie

Reprise : Il faut plus prendre en compte l'écriture de JJR elle-même. Le txt est construit de manière négative : JJR crée de la positivité à partir du manque (situation du sauvage) et ce qui est acquis ds l'état civil devient négativité, hybris. Analyser l'imagination comme éloignement/nature. {text:soft-page-break} {text:list-item}

actes condamnables pour plaire aux dieux. Au XVIIe siècle, le poids du destin prend aussi la forme d’un conflit entre valeurs morales et sentiments (Horace de Pierre Corneille) ou celle d’une passion dévorante (Phèdre de Jean Racine) ; -L’orgueil (hybris , en grec) : le héros tragique aspire souvent à la gloire. A la noblesse de son âme font pendant son orgueil et son ambition démesurés, qui précipitent sa perte. Le héros tragique est soumis à ses passions qui peuvent être violentes. ANDROMAQUE

(refusée par Tulle). Tragique. CAMILLE : elle obéit à l’amour plus qu’elle ne le choisit (voc. du pouvoir lié à l’amour, déplacement du combat entre des états sur le terrain des sentiments). Elle se dit « vaincue » par l’amour. Autant dotée d’ « hybris » que son frère ; aussi monolithique mais leurs enjeux s’opposent. (voir I, IV, 6) . Son meurtre par Horace peut-être interprétée comme un suicide (provocation pour commettre l’irréparable, valeurs de son frère perverties : appel à la destruction

dieux déchus. Zeus, l'incarnation de la justice (diké) et de la loi (nomos), réparti le pouvoir entre tous les dieux Olympiens et leurs descendances ce qui établit l'ordre (le Cosmos, la beauté du monde). 2)Les attitudes des hommes : démesure (hybris) et modération (sophrosyne).L'homme doit respecter son ordre (ne doit pas chercher à être supérieur aux dieux) comme l'illustre la légende de Niobé, une belle femme avec 14 enfants (7 fils et 7 filles). Niobé se dit supérieure à Léto car tous ses

des protagonistes vont provoquer le contraire de ce qu’ils voulaient.  L’ironie tragique survient lorsque un personnage (héros, prince, roi,) aveuglé par sa valeur, sa bonne opinion de lui-même, son orgueil, son « hybris » (en grec hybris = démesure, manque de sagesse et de modération) dit des choses sans savoir que ses paroles pourront (et vont)  se retourner contre lui. (Ex. Le roi Œdipe lance une enquête pour retrouver et châtier l’assassin de son prédécesseur