Hybris

Aujourd’hui encore, la démocratie athénienne est revendiquée comme un modèle de démocratie ; c’est notamment le cas de l’activiste politique Etienne Chouard. Solon est parfois crédité de “ Père de la démocratie”. C’est notamment le cas chez Isocrate dans son discours aréopagitique “[ …] la démocratie dont Solon, que personne n'a surpassé dans son zèle pour les intérêts du peuple, a été le législateur”. Cependant, la figure de Solon qui nous a été transmise s’est construite au cours des siècles :

veux » (l.16) → inutilité de la colère d’Œdipe Utilisation de nombreuses hyperboles (discours hyperbolique) : « l’orage de maux » (l.15) « Les antres du Cithéron [=grottes de montagne où Œdipe a été abandonnée enfant] en seront ébranlées » (l.14) Hybris d’Œdipe lui est reproché : orgueil démesuré qui conduit le héros à sa perte. « Tu me reproches ma gloire – Non, ta perte. » ma gloire = avoir triomphé du Sphinx. C) La forme de l’échange La stichomythie (l.20-30) : répliques courtes qui rebondissent

passé de militaire. CCL : Personnage éponyme dont le portrait physique (beau) et moral (violent, supérieur, orgueilleux). Opposition entre beauté physique et laideur intérieure (arriviste, violent, soif de réussite, sans limite, orgueil démesuré (hybris)) Ouverture sur le roman et l’excipit, incipit proleptique. Il a assuré sa réussite sociale et financière mais il lui manque la réussite politique Excipit, Bel-Ami, Maupassant Emploie des prénoms est justifiés (fin du roman) ; fin de la cérémonie

Notamment le frère du roi qui aurait demandé une suite Le Barbier de Séville. Tandis que moi : opposition. Autodidacte. Et vous voulez jouter : rivaliser : déclaration d’un combat à venir, combat d’intention, ego surdimensionné, dans la tragédie : hybris. Être l’égal d’un noble ???? Il imagine parler au comte. 3ème mouvement Figaro présente son passé : « on vient….lancette vétérinaire » Volonté de maintenir l’attention du public : le suspense : Suzanne arrive-t-elle ? Phrases courtes, point de

(hédonisme). C / Un beau parleur1 ) Le personnage se caractérise par ses excès de langage. Les hyperboles sont nombreuses : « si j’en avais dix mille » (l. 23) ou encore « aimer toute la terre » (l. 32). 2 ) Le personnage fait preuve d’un hybris (démesure) verbal où il se compare même à Alexandre (l. 32). Il souhaite rejoindre une condition supérieure de héros historique ou encore de demi-dieu et cela n’est pas sans provoquer le sourire. On retrouve le goût de Molière pour la peinture satirique

rapporte, avec les mots « oriflammes », « gloire », « palmes », doublé d’une gradation qui teinte le tragique de rêves de gloire : « bonheur, chance, vivre enfin ! ». Mais c’est cette démesure dans les aspirations qui va conduire à l’issue tragique. (hybris) A travers les personnages : Cocteau a gardé les noms des personnages tels que dans le mythe original, ce qui les entoure de caractère tragique. B. La comédie Dans le langage : - Les phrases sont concises, tout comme les réponses qui

narration. a) la mise en scène des personnages - Orgueil du Chêne qui établit un rapprochement injustifié ( il faut comparer ce qui est comparable ), de plus il porte un jugement de valeur sur la Nature en tant que puissance créatrice ( hybris ) ainsi qu’une emphase avec une périphrase ronflante « sur les humides bords des Royaumes du vent » ; une comparaison avec « Caucase » et une personnification « mon front » sont du registre, c’est donc une manière d’affirmer sa supériorité. -

également à dénoncer la tyrannie de personnages comme Arnolphe dans L’école des femmes qui veut modeler la vie et le caractère d’Agnès pour en faire une parfaite épouse, selon sa propre définition. Il est sévèrement puni pour ce péché de démesure ou hybris qui le mène à sa perte. On remarque donc que la comédie est un moyen efficace de représenter le pouvoir autocratique et de le condamner. Par ailleurs, la « Grande Comédie » ne se contente pas de dénoncer, son but est aussi de faire évoluer les mœurs

d'Agamemnon est une parodie de la fin de la guerre où il fut humilié de mourir en glissant sur sa propre épée. Avec le personnage d'Egisthe, GIRAUDOUX parodie le comportement de la France à la fin de la guerre. Egisthe se comporte durant toute l’œuvre avec hybris (notion grec qui est un mélange d’orgueil, d’ego et de démesure et qui est très présente dans les tragédie antiques) comme la France avec l'Allemagne pendant l’entre-deux-guerre. Or dans les tragédies antiques l'hybris se paye toujours. Et c'est ce

pareil, qui attire les savants et les marchands du monde entier. Toute cette vitalité donne enfin aux rois les ressources nécessaires pour continuer à exprimer leur hybris face à leur rivaux, les autres rois hellénistiques. " En résumé, lʼhybris des rois attache Alexandrie et lʼÉgypte à la mer. La mer permet aux rois dʼexprimer leur hybris. " Preuve de la réussite de cette politique, on parle encore aujourdʼhui dʼAlexandrie la Grande et dans notre imaginaire, elle est indissociable de la septième merveille