Hydre

Tout ce qu’il peut répondre à César-Zafari, c’est : « Comment cette démence en mon cœur s’amassa, / Je l’ignore. » (v. 396-397) ; « Est-ce que je sais, moi ! » (v. 421) ; »Je l’aime, voilà tout ! » (v. 436). « Et depuis, il a dans « la poitrine une hydre aux dents de flammes » (v. 354). Chez la reine, au contraire, l’amour est le produit d’une maturation. Délaissée par son mari, elle ne voit au début dans les fleur que dépose la nuit le « jeune homme inconnu » qu »un geste de commisération. Elle dira

l’Etat reste vos points forts, passez directement un acteur majeur des actions locales. au paragraphe suivant ! Autrement, Au sein des préfectures, des services bienvenue dans le monde merveilleux Jeunesse et Sports assument le rôle de de l’UE, hydre bureaucratique dont la services spécialistes du monde asso- réputation n’est plus à faire. ciatif et soutiennent à ce titre les initiatives des jeunes, à travers le dispositif Plaisanterie mise à part, l’UE possède Envie d’agir. D’autres services

t’oubliais ! Il porte la fiole à sa bouche. DOÑA SOL,se jetant sur lui. Ciel ! Des douleurs étranges !… Ah ! Jette loin de toi ce philtre !… ma raison S’égare. — Arrête ! Hélas ! Mon don Juan ! Ce poison Est vivant, ce poison dans le cœur fait éclore Une hydre à mille dents qui ronge et qui dévore ! Oh ! Je ne savais pas qu’on souffrît à ce point ! Qu’est-ce donc que cela ? C’est du feu ! Ne bois point ! Oh ! Tu souffrirais trop ! HERNANI,à don Ruy. Ah ! Ton âme est cruelle ! pouvais-tu pas choisir d’autre

j�ay fait autrefois, Veu qu�ores par mes vers tant de monstres j�assomme. Aussi mon vray mestier c�est de n�espargner homme, Mais les vices chanter d�une publique voix : Et si ne puis encor, quelque fort que je sois, Surmonter la fureur de cet Hydre de Rome. J�ay porté sur mon col le grand Palais des Dieux, Pour soulager Atlas, qui sous le faiz des cieux Courboit las et recreu sa grande eschine large. Ores au lieu du ciel, je porte sur mon doz Un gros moyne Espagnol, qui me froisse les

Tout ce qu’il peut répondre à César-Zafari, c’est : « Comment cette démence en mon cœur s’amassa, / Je l’ignore. » (v. 396-397) ; « Est-ce que je sais, moi ! » (v. 421) ; »Je l’aime, voilà tout ! » (v. 436). « Et depuis, il a dans « la poitrine une hydre aux dents de flammes » (v. 354). Chez la reine, au contraire, l’amour est le produit d’une maturation. Délaissée par son mari, elle ne voit au début dans les fleur que dépose la nuit le « jeune homme inconnu » qu »un geste de commisération. Elle dira

fraîcheur, de la mer exhalée, Me rend mon âme... Ô puissance salée ! Courons à l'onde en rejaillir vivant ! Oui ! Grande mer de délires douée, Peau de panthère et chlamyde trouée De mille et mille idoles du soleil, Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, Qui te remords l'étincelante queue Dans un tumulte au silence pareil, Le vent se lève !... Il faut tenter de vivre ! 140 L'air immense ouvre et referme mon livre, La vague en poudre ose jaillir

Une fraîcheur, de la mer exhalée, Me rend mon âme... Ô puissance salée ! Courons à l'onde en rejaillir vivant ! Oui ! Grande mer de délires douée, Peau de panthère et chlamyde trouée De mille et mille idoles du soleil, Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, Qui te remords l'étincelante queue Dans un tumulte au silence pareil, Le vent se lève !... Il faut tenter de vivre ! 140 L'air immense ouvre et referme mon livre, La vague en poudre ose jaillir

(1993-1995), traduction par Jean-Pierre Morel et Eleonora Rossi, Paris, Éditions théâtrales, 2000. TITE-LIVE, Œuvres de Tite-Live (Histoire romaine) avec la traduction en français, traduction de Désiré Nisard, Paris, 1864. ZENETTI (Thomas), Du texte-hydre au texte-sphinx : les inserts dans le théâtre de Heiner Müller, Berne, Peter Lang, 2007.

d’un habileté sans pareille pour s’insinuer dans le prêtre. Nous en avons l’exemple avec le don d’ubiquité dont fait preuve Satan en prenant l’apparence de l’abbé Donissan au cours de sa rencontre avec Satan. Ce dernier prend ensuite la forme d’une hydre à deux têtes que Donissan veut repousser. Toutefois, ce dernier est en même temps attirer par lui, il cherche à en percer l’origine mystérieuse, à le connaître d’une manière empirique. Ce secret ne sera pas arraché au diable, qui s’enfuira non sans

savoir accepter l'inéluctable. honnir Blâmer quelqu'un en lui faisant honte, le vouer au mépris public. La population honnit ce dictateur. huis Porte extérieure d'une maison. On cogne à l'huis. huron Personne grossière, malotrue. hydre Mal qui se renouvelle constamment et semble augmenter en proportion des efforts faits pour le détruire. L'hydre de l'inflation. hyène Personne qui s'attaque aux gens sans défense ou déjà abattus. igné Qui est en feu. Il suit de là, de