Hypotypose

la transition entre le deuxième et le troisième paragraphe. De plus, le dernier paragraphe s'attache à poétiser la nature, à la rendre vivante. Ainsi plusieurs verbes d'action sont utilisés: "s'épanouissaient" (l.21), "éclatait" (l.21). Cette hypotypose permet au lecteur de voir la nature s'animer. Cela permet également de provoquer une seconde rupture, qui tout comme le dialogue avec Lise, vient contrebalancer l'inanimé des premières lignes. Cependant, cette description est nuancée: l'eau est

manière de voir. Et corollairement, ce sont les anciens modèles de la description, modèles rhétoriques souvent inspirés de la peinture, qui sont remis en cause : " Madame Bovary ou Frédéric Moreau, grands contemplateurs, ne sont pas censés faire des hypotyposes ni se remémorer l'histoire de la peinture lorsqu'ils traversent et regardent le monde. " (p. 103) Ce volume met donc bien en évidence que la relation du texte et de l'image, et que l'absorption d'images par les textes ne sont plus tant à considérer

» (l.11). De plus les mineurs respectent des horaires fixes: «  Dès quatre heures »(l.2 à3). Cet extrait présente au lecteur le quotidien monotone des mineurs, il rend presque vivant les descriptions précises de la mine. Cet extrait présente une hypotypose qui permet de rendre vivants les descriptions. Le lecteur peut remarquer l’allitération en «  r  »: «  Des moulineurs, aux différents paliers, sortaient les berlines, les remplaçaient par d'autres, vides ou chargées… »(l.6 à 7) ce qui permet de

mettre en relief une idée au moyen d’une expression exagérée. L’hyperbole est donc une exagération exprimée par l’accumulation, par l’emploi d’intensifs ou par l’emploi de mots excessifs. Ainsi, la phrase « Je meurs de faim » est une hyperbole. Hypotypose (féminin) : L’hypotypose est une figure qui se fonde sur l’animation d’une description et qui est destinée généralement à faire voir au lecteur quelque chose. L’hypotypose permet de se représenter une scène ou un objet. Ironie (féminin) : L’ironie

la périphrase hyperbolique au vers 9 : « Pour arracher à son frère la vie ». La couleur rouge domine avec le polyptote : « sanglant », « sang »,  « ensanglanté ». Le lecteur peut alors s’imaginer le sang qui coule suite au combat au travers d’une hypotypose. Il s’agit bien ici de décrire une guerre fratricide. Cette guerre impacte largement la France dont les souffrances sont exacerbées. L’hypallage du vers 8 « doux lait » mettait en exergue la douceur de la France prête à accueillir les deux

la ligne 16, Lucrèce Borgia parle d’elle à la troisième personne : elle fait un tableau pathétique d’elle-même en une « malheureuse femme », en une « pauvre misérable femme ». Ce tableau qu’elle dresse d’elle-même à la troisième personne est une hypotypose : la description donne à voir comme le souligne l’emploi de l’impératif « voyons » et la multiplicité des détails concrets donnés par l’accumulation des lignes 7 à 8 : « cette malheureuse femme s’est fait raser la tête, elle couche dans la cendre

rêverie éveillée imaginaire + ambiguïté du verbe « j’entrevois » -Impression de vie, d’animation avec les pluriels, le mot « fourmillant », répétition du déterminant « toutes » + parallélisme « de toutes nations et de toutes formes  ⇒tableau, hypotypose - Passivité de l’observateur qui paresse et rêve et qui s’oppose à l’activité des hommes «  vigoureux » travaillant avec leurs muscles + personnification de la chaleur qui « se prélasse » l. 12 - Modernité poétique : : : B association surprenante

Mise en scène polyphonique qui rend la démonstration plus vivante, placere. Syllepse : employer un terme unique en un double sens ou triple sens. Prédicat d’un poème et déclinaisons Enallage : échange un temps ou une personne par une autre Hypotypose vise suggestion visuelle de l’auditeur. Généralement preuve pathétique. Evidentia : ou enargeia , description vive.

une mère accueillante et protectrice. C'est de plus une vision extrêmement esthétique , Rimbaud rejoint ici l’esthétique des peintres impressionnistes en présentant le jeune soldat innocent dans un cadre ensoleillé et accueillant, créant ainsi une hypotypose. Ce cadre dressé par Rimbaud a pour objectif d'amener avec plus de violence la chute finale qui était pourtant suggérée avec finesses tout au long du poème. Mais c'est surtout un poème engagé dans lequel Rimbaud dénonce la Guerre qui fait de nombreuses

bord d'un lac de sang, sous un grand tas de morts", les assonances : bord/morts - lac/tas, les rimes internes : amer/hiver, ainsi que le jeu sur les sonorités paronymiques des champ sémantiques : morts/meurt.Le dernier tercet se termine par une hypotypose (description qui parle vivement à l'imagination) qui tire le poème vers le genre fantastique, amplifiée par deux hyperboles : un lac de sang, un grand tas de morts. La multiplication des appositions, le rejet en hyperbate de la relative précédée