Héros épique Le Cid

et pénétrant […] » (Verlaine, Poèmes saturniens, « Mon rêve familier »). Asyndète : forme de parataxe où l’on supprime les mots de liaison (les conjonctions de coordination). « Ils demandent le chef ; je me nomme, ils se rendent. » (Corneille, Le Cid). Burlesque : adjectif qui qualifie un comique outré, reposant sur l’extravagance des situations. Le substantif (le burlesque) renvoie à un genre littéraire ou style, très à la mode au milieu du XVIIème siècle, dont le comique venait du contraste

Tragiques : son oeuvre principale, 1578-79. Puissante satyre lyrique en sept parties. L'Histoire Universelle : trois volumes en prose consacrés surtout aux protestants et à ses souvenirs personnels. Appartient au mouvement baroque.(Pierre Corneille le Cid, catholique) Présentation de l'oeuvre Historiographique, épico-lyrique Témoignage du combat des huguenots pour leur foi. Les Tragiques réalisent l'amalgame de plusieurs genres différents: l'épopée, le poème lyrique, la tragédie, la satire. L'œuvre

plus précise (le roman est le genre en plein essor sous Henri IV jusqu’en 1660) ; le public participe de plus en plus à modeler le champs littéraire, comme le montrent son intervention les débats littéraires ( du Phèdre, de l’école des femmes, et du Cid) : la promotion du modèle de l’honnête homme et l’avènement d’une littérature de cour ont constitué un champ littéraire ( notamment sous Louis XIV qui développe les arts et les lettres et confère à l’homme de lettres un statut spécifique). C’est aussi

intrigues sont complexes et multiples. On distingue de nombreux types de romans baroques, parmi eux le roman pastoral, qui présente un monde idéalisé et le roman picaresque, à mi-chemin entre idéal et réalité. La poésie baroque (1570-1630) fut d’abord épique pendant les guerres de religion puis pendant la paix devient lyrique. Il y a dans cette poésie de nombreux affrontements entre l’Église catholique et l’Église réformée. 2) La peinture baroque : La peinture baroque est née au XVIIe siècle en Italie

de la lecture méthodique du texte théâtral. exercices sur les genres théâtraux. ÉPIQUE Approche du genre : le mot épopée est issu du grec epos, parole, et poiein, faire. L'épopée consiste donc à raconter, et il est probable que les premiers récits présentaient tous les caractères du genre épique : narration d'un haut fait devenu légendaire, nimbé d'éléments merveilleux et dont le héros, à la valeur surhumaine, entre en conflit avec des forces gigantesques dont il triomphe, fût-ce

poésie et le théâtre. Ecrivains représentatifs : Sponde Stances sur la mort (poésie lyrique), D’Aubigné Les Tragiques (poésie épique et engagée, texte qui parle des massacres de la St Barthélémy, des guerres civiles, en dénonçant les responsables de ces actes, en autre Catherine de Médicis et le cardinal de Lorraine…), Corneille au début de sa carrière L’Illusion comique et Le Cid. -Le Classicisme (1610-1660) : il est caractérisé par l’exercice de la raison dans les règles établies, il recherche la pureté

et préciosité ne suffisent pas à donner un sens au “commerce des muses”. Le lyrisme trouve alors à se loger hors de la poésie: il n’est absent ni des Oraisons funèbres (1667-1687) de Bossuet ni des tragédies de Corneille, où il anime les stances du Cid, ni de celles de Racine qui comptent quelques-uns des vers les plus mélodieux de la langue française. Il faut attendre le milieu du XVIIIème siècle pour assister à un renouveau du lyrisme. Le préromantisme dans la prose sentimentale, puis le romantisme

intrigues, individualisme, luttes acharnées pour le pouvoir, crimes des rois (Henri VIII) et les rivalités féroces sont omniprésents tant au sein de l'aristocratie que de la bourgeoisie. Le théâtre reflète cette atmosphère et représente des scènes et des héros sanguinaires, des épisodes historiques connus pour leur atrocité. Les pièces évoquent le passé anglais, celui des guerres. En 1642, sous l’influence croissante des puritains qui considèrent le théâtre comme un lieu de péché et de vice, tous les

scène entière : longues tirades de M ponctuées par de brèves répliques de Cl qui n’ont d’autre but que de relancer le quasi monologue. Lecture. Idée directrice : Emploi très particulier du langage qui met à mal apparente répartition entre héros et son faire-valoir. I/ La présentation des personnages. 1. Répartition des paroles. Dialogue maître – valet cf. répartition du temps de parole qui maintient cette hiérarchie. Cl = 2 questions qui permettent à M de prendre et de conserver la parole

mille images sanglantes,/Ou plutôt mille amas de carnage et d’horreur/M’ont arraché ma joie et rendu ma terreur./J’ai vu du sang, des morts, et n’ai rien vu de suite… » (v. 216219). ● Étudier ce qui, dans les paroles de Sabine, appartient au registre épique (agrandissement de l’espace, champ lexical du grandiose, du divin, procédés oratoires…). Relève de l’épique ce qui naît de la dramatisation des faits, de l’héroïsation des personnages (ici, pour l’heure, Rome) et de l’ampleur historique des événements