Hérédité Du Fief

le domaine. S’il s’agit d’un alleu important qui avait assurer sa propre défense jusqu’ici, l’alleutier, apte au combat, sera intégré comme vassal dans le groupe féodo-vassalique du seigneur, et sa terre lui sera alors restitué sous la forme d’un fief de reprise. PARAGRAPHE 3 : L’ORGANISATION DOMANIALE On la connaît grâce aux habitudes d’ordre d’établissement ecclésiastique. Ils ont décris leur propriété en détail dans des documents que l’on appelle des polyptyques. Ces polyptyques correspondent

temps féodaux de l’ordre seigneurial à l’ordre féodal PRELIMINAIRES 1. Remarque terminologique L’adjectif « féodal » découle du mot fief, qui remplace progressivement le mot bienfait pour désigner la terre qu’octroie le seigneur à son vassal. Lorsqu’on examine la société féodale, ses institutions, sa justice, son économie, etc., on s’aperçoit que le fief n’est qu’un élément parmi tant d’autres, et pas le plus important. De plus, le lien féodal ne s’est développé que tardivement. Parler d’une

nous alerte Mme Hervouet car on y retrouve les mêmes hommes. Il y a deux éléments important à retenir. Tout d’abord la pratique féodo-vassalique qui place un homme dans la dépendance d’un autre où le seigneur concède à un vassal une terre appelée fief contre certains services. Ensuite, le second point, c’est l’organisation seigneuriale qui consiste, par les grands devenus seigneurs, a user des droits régaliens sur leur territoire. L’autorité des biens publics est passé des mains du roi à celles

difficile à son seigneur le bien que celui-ci pourrait facilement faire et afin qu’il ne rende pas impossible ce qui eût été possible à son seigneur. Il est juste que le vassal s’abstienne de nuire à son seigneur, mais ce n’est pas ainsi qu’il mérite son fief. Il ne suffit pas en effet de s’abstenir de faire le mal, il faut faire le bien. Il importe que sous les six aspects susdits, il fournisse fidèlement à son seigneur aide et conseil s’il veut paraître digne de son bienfait, et s’acquitter de la fidélité

l’éclatement du pouvoir politique. Section 2 : les premiers capétiens et la féodalité Au cours du Xème des grandes principautés se sont installées et sont devenu autonome en exerçant le pouvoir et leur autorité. Il tienne le pouvoir de leur hérédité. Lorsqu’Hugues Capet monte sur le trône, son domaine est minime. Ce sont les grands du royaume qui élisent H.C. mais son pouvoir n’est effectif que sur son territoire (double faiblesse). La difficulté pour les grands en question, la division ne cesse

devient milites, on entre au service d'un sir. Évolution vers un système de caste : la noblesse va se fermer. En principe, seul le fils de chevaliers ou de nobles devient chevalier. Seule le roi a le monopole de l'anoblissement. Acquisition d'un fief : lorsqu'une personne se voit concéder une terre noble (une tenure), elle devient noble, c'est le statut de la terre qui rejaillit sur la personne. → Cela dure jusqu'en 1275. La particule « de » ou « d' » n'a jamais été un signe de noblesse. La

1) L’élection et ses correctifs Les carolingiens doivent le pouvoir à l’élection. En 751 Pépin Le Bref s’est fait élire roi par les grands à la place du dernier mérovingien que désignait pourtant hérédité. Ce recours à l’élection pour désigner le roi, c’est à dire le choix du plus digne, s’accorde parfaitement avec l’idée de fonction royale, la royauté est considérée comme une fonction. Ce qu’une élection a fait une autre peut la défaire

structure du lignage. — III. Liens du sang et féodalité. Livre deuxième : La vassalité et le fief. CHAPITRE PREMIER — L’hom mage vassalique : I. L’homme d’un autre homme. — II. L’hommage à l’ère féodale. — III. La genèse des relations de dépendance personnelle. – IV. Les guerriers domestiques. — V. La vassalité carolingienne. — VI. L’élaboration de la vassalité classique. CHAPITRE II. — Le fief : I. « Bienfait » et fief : la tenure-salaire. — II. Le « chasement » des vassaux. CHAPITRE III. — Tour d’horizon

sujets. Ce phénomène est général donc le roi apparait de moins en moins comme le centre d’impulsion politique. Peu à peu, ce lien va se doubler d’un autre caractère parce qu’à ce lien personnel s’ajoute un lien réel symbolisé par la concession d’un fief. A partir de 1030, ces deux liens sont toujours jumelés. A l’origine, le vassal ne s’engage que pour témoigner de sa fidélité et de bénéficier de la protection du seigneur. Peu à peu, le lien réel va devenir dominant et à partir de ce moment, les vassaux

souvenir de leur origine régalienne. Leur exercice répété par le seigneur en a fait des coutumes, fondées sur l’habitude et la tradition. Toutes ces prérogatives peuvent faire l’objet de transactions privées, être données, vendues, léguées, concédées en fief. Tout en imposant leur autorité, les puissants sont amenés par la force des choses à composer avec leurs paysans. Le seigneur a besoin de main-d’œuvre comme de revenus : il ne peut massacrer tout les hommes de son territoire. Il existe un seuil d’exactions