Hérédité Du Fief

une concession strictement personnelle. Dans la mesure où le roi comme les grands a besoin de bons vassis, une hérédité de fait va progressivement se mettre en place. A la mort du senior, son héritier va confirmer le bénéfice pour s’attacher à son tour le vassus de son père. Au décès du vassus, son héritier s’engage envers le senior par une nouvelle commendatio. Cette hérédité sera confirmée par un capitulaire de Quierzy sur Oise de Charles le chauve en 877. Il y a l’établissement d’une

vassal appelé le fief. Il y a 2 composantes essentielles : (1) La féodalité (2) Le fief Ces composantes vont unir le seigneur à son vassal. Partant de cela, cela donne une société dans son ensemble qui se caractérise par un développement extrême des liens de dépendance d'homme à homme avec une classe de guerrier qui occupe les échelons supérieurs de la hiérarchie sociale. Dans le même temps, on a aussi une hiérarchie des droits sur la terre que l'on a lier à la question du fief. Cette hiérarchie

d'actes imparfaits) qu'il récupère en le confisquant au Sénat. Il change de nom : Auguste. Il se fait appeler "princeps" (le premier). Au départ, le princeps ne peut exister que s'il a l'investiture du Sénat et du peuple de Rome. Disparaît ⇨ Hérédité Les descendants d'auguste conservent le titre jusqu'en 68 après JC. Puis 2 dynasties : – Flaviens – Antonins (Hadrien : 117-138 renforce le pouvoir du prince, il développe l'administration impériale et s'entoure de juristes)

nouvelle modalité du pouvoir 1 – Un lien personnel : la vassalité a – Un lien fondé sur un rite : l’hommage et la foi b – Un lien créateur d’obligations synallagmatiques 2 – Un lien réel : le fief a – Les différentes natures du fief b – Les modes de transmission du fief B – La seigneurie, nouveau centre du pouvoir 1 – La nature du pouvoir seigneurial a – La seigneurie banale b – La seigneurie justicière 2 – La nature des ressources seigneuriales a – Les

discipliner les rapports qu’entretiennent les nombreux titulaires du pouvoir de ban au 11e siècle. Les relations féodo-vassaliques comprennent essentiellement deux éléments : un lien personnel (la vassalité) ; un élément réel, le lien patrimonial (le fief). La multiplication des liens personnels doublés de liens réels pose par ailleurs la question des rapports hiérarchiques dans la société féodale. 1) Un lien personnel : la vassalité  La vassalité est un contrat par lequel un homme, le vassal

se généralise. A partir de la seconde moitié du XI, la relation vassalique construite au départ exclusivement sur un lien personnel d’homme à homme, se double d’un lien réel fondé sur la concession systématique d’une terre noble que l’on appelle le fief. La multiplication des liens d’homme à homme, des liens personnels et les nombreuses concessions de fiefs engendre ensuite une hiérarchie nouvelle à la fois des hommes et des terres. C’Est-ce que l’on appelle la hiérarchie féodale qui est en réalité

les relations entre les personnes. Le seigneur a cherché à influencer la formation de la coutume, en sa faveur. Éparpillement de l’autorité. Chapitre 2 : Le phénomène féodal : vassalité, fief La vassalité et le fief sont souvent liés entre eux. Ils concernent surtout les couches supérieures de la société. Le fief est un bien que le seigneur concède. C’est un type de tenure. Section 1 : La vassalité Apparue dès le 5e siècle, renforcée sous les carolingiens. Elle consiste en un lien entre 2 hommes

abbayes et leurs annexes foncières ont pris la nature de fief. La plupart des dignitaires ecclésiastiques étaient aussi des seigneurs, ils avaient des vassaux et eux même étaient vassaux d’autres seigneurs. Ils étaient souvent les vassaux de seigneurs laïcs. Donc à la mort d’un évêque ou d’un abbé son fief devenait sans possesseurs, le fief faisait alors retour au seigneur laïc. Le seigneur laïc attribuait le fief comme il l’entendait. Avec le fief il attribuait également la fonction d’évêque ou d’abbé

devoir user d’arguments pour restaurer sa souveraineté. Titre 2 : La France Féodale (11ème – 13ème siècle) Parler de la France féodale, c’est insister sur la société, l’économie et les relations du pouvoir, c’est aussi articuler cette réalité au fief, c’est-à-dire que c’est une société qui se pense et se conçoit autour de relations personnelles de pouvoir. Au début de cette période, en 987, le roi capétien est élu, or l’autorité publique centrale semble avoir disparu on se rend compte qu’elle

sont indissociables de leur autorité. Les critères de sélection sont particuliers. Les Mérovingiens connaissent une hérédité relative. Le futur roi doit être choisi dans une famille particulière, qui possède un charisme (c’est-à-dire une aura divine qui entoure le chef). La famille en question est celle de Mérovée, le roi franc doit être choisi au sein de sa famille. C’est une hérédité relative car si cette famille perd le charisme, elle perd le pouvoir. Le roi mérovingien règne donc en s’appuyant