Illusion Groupale

l’étymologie du mot le suggère vient du latin illudere qui signifie “se jouer de”. L’illusion peut être associée à l’imaginaire ou la tromperie, et en ce sens elle diffère de l’erreur. Par définition elle est l’apogée de la fausseté; L’homme se fait des illusions, par sa volonté, son désir de se créer un monde plus beau que la réalité, un monde utopique façonné à l’image de ses rêves. L’illusion réside dans cette volonté de rester dans le faux, ainsi que dans le refus d’une réalité. A l’inverse, l’erreur

les injustices, la misère, etc. De plus, si être heureux signifie bien satisfaire tous ses principaux désirs, force est de constater que le réel contrarie bien souvent nos aspirations. Comment, dès lors, ne pas être tenté de se réfugier dans des illusions réconfortantes ? Cependant, regarder la réalité en face, en toute conscience et objectivité, n’est-ce pas là une exigence de la raison ? Comment l’homme peut-il donc être entièrement comblé s’il n’accomplit pas totalement sa nature ? Et, le charme

fuite pitoyable dans la neige qui suggère hyperboliquement l'homme chassé du paradis. Conditions réunies: -Univers clos aucun échange avec le monde extérieur , qui est donc arrêté socialement et philosophiquement. -Monde artificiel procurant une illusion de sécurité :obéissance, naïveté conformisme. -Il s'agit du monde de l'enfance et de l'adolescence insouciante -Monde de l'enfance, car l'adolescent trouve un amour qui lui est interdit,puis il découvre la sexualité qui le plonge dans le monde réel

chacun de ses choix sont faits sans aucuns regrets. Nous sommes libres du moment où l’on peut choisir en fonction de nos déterminations propre. - Notre liberté s’arrête ou commence celle des autres. - Dans la société actuelle, la liberté est une illusion. Nous sommes quotidiennement soumis a des règles, en particulier, des lois, mais également a des règles de vie « en société » tel que les bonnes manières que nous nous devons de respecter. Sans ces règles, la société actuelle n’existerait pas, et

l’homme. Elle est là, présente sans que nous nous en rendions compte, et elle conduit tous nos actes, et notre manière de penser. Pour créer des illusions, des images faussées, des mirages auxquels l’homme s’attache et se réfère. « Cette maîtresse d’erreur et de fausseté … » (fragment 41) rend à la fois l’homme naïf et complètement esclave de ces illusions, mais elle transforme aussi, à l’inverse, l’homme en « prestidigitateur », en « charlatan » car l’imagination permet à se montrer plus impressionnant

conscience est une réalité objective (une chose pensante) qu’elle saisit elle-même en toute certitude. La méditation cartésienne débute par le rejet de l’idée d’objectivité face aux choses et au monde. Il est possible que la connaissance soit une illusion. Toutefois, quand bien même notre objectivité serait une chimère une vérité demeurerait : le Moi qui doute est hors de toute. Le jugement « je suis une chose qui pense » est « nécessairement vrai ». L’existence de ma conscience est donc une vérité

angoisse qui inclut le mot mort dans sa description. L’établissement du moi doit reposer sur un « sentiment continu d’exister » suffisant, non interrompu par des réactions à l’empiétement. Si la mère est suffisamment bonne et elle peut entretenir une illusion positive, l’enfant dans son omniprésence est capable de se forger un vrai self. LA MERE ORDINAIRE NORMALEMENT DEVOUEE ( 1966 ) Winnicott fait l’hypothèse que pendant quelques semaines après la naissance de l’enfant « La mère est le bébé,

avec la vie. "dérange" terme qui implique une certaine gène provoqué par telle ou telle cause, ici la vérité entendue. Le mot n'est pas très fort. On aurait pu aller jusqu'à employer "détruit". "Lorsque la vérité détruit, faut-il lui préférer une illusion qui réconforte ? : le sens de la question posée aurait été moins ambigu, le terme ayant une connotation nettement négative. Il est clair que le terme "dérange" évoque une certaine provocation qui a une connotation positive. Être dérangé n'a de sens

l'infini à la portée des caniches »). Autrement dit, l'enfantement selon le corps, voilà le but véritable, quoique ignoré des acteurs, de tout désir amoureux: les moyens et la façon véritable de l'atteindre sont accessoires. L'amoureux est victime d'une illusion: son désir n'est pas vraiment le sien, mais celui de l'espèce qui cherche à se reproduire à travers lui. En désirant, nous errons et nous nous privons de liberté, puisque le sujet n'est plus l'auteur de sa propre conduite. À l'opposé du désir

produit par elles sur notre conscience ; ce ne sont pas les objets, mais les images des objets que nous trouvons dans l'esprit. De même que le miroir semble contenir les objets en lui, tandis que ces objets apparents ne sont que des images, des illusions causées par les rayons lumineux réfléchis des objets, et non ces objets eux-mêmes ; de même le mental, dans sa [15] connaissance du monde extérieur, ne connaît que les images illusoires et non les choses en elles-mêmes. Ces images, produites dans