Imaginer Un Monde Idéal

se développe dans les textes et dans les arts en Europe a XVIe et XVIle siècles. Dans cette perspective, chaque être joue un rôle, vit dans l'illusion participe à une vaste comédie. La Bruyère dénonce celle-ci parfois explicitement "Dans c ans le monde subsistera encore en son entier: ce sera le même théâtre et les mêm décorations, ce ne seront plus les mêmes acteurs." Les décors sont sans doute la Co principalement de Versailles et la Ville de Paris; il s'agit des lieux de dissimulation, corruption

relatent les dangers de cette dernière. « Faut-il lâcher la bride à l’imagination ? » ou, autrement dit, doit-on se méfier de l’imagination ? A première vue laisser courir l’imagination ne peut-être que profitable à l’individu, en entrant dans un monde qu’il s’est lui-même crée. Mais nous verrons que cette imagination nécessite une certaine méfiance. Enfin nous nous demanderons si, en fait, nous sommes vraiment libres de penser. I/ Il faut laisser courir l’imagination A / L’imagination est

réalité comme étant le monde que nous percevons. Nous définissons le rêve comme ce qui s’y oppose, ce qui n’existe pas, ne peut être perçu que par l’esprit et qui diffère selon les personnes. Il peut s’agir des rêves au sens onirique du terme, mais aussi d’aspirations, de désirs, on peut rêver d’une vie future, d’une réalité plus ou moins proche. Ces aspirations peuvent aussi prendre la forme d’utopies, on parlera alors d’une troisième définition du rêve: la représentation idéale ou chimérique. Il s’agira

éclairent les hommes, en leur montrant un jugement, leur donnant une explication sur de nombreux faits afin de ne point les laisser dans l’ignorance de leur passé. C’était un des buts majeur des philosophes des Lumières qui voulaient expliquer à tout le monde les défauts de la société et trouver des solutions pour la changer. C’est ainsi, dans le conte philosophique de Candide, écrit par Voltaire, où ce dernier parle de l’esclavage avec le nègre de Surinam au chapitre dix-neuf, il évoque les conditions

philosophes permet de sortir enfin des « ténèbres » de l'ignorance, d'où le nom de « philosophie des Lumières ». Qui sont ces penseurs ? Quelle a été leur influence politique ? I. La pensée des Lumières • Les philosophes des Lumières veulent étudier le monde concret et tout examiner à la lumière de la raison. Le maître mot de ces philosophes est « l'entendement », qui désigne la faculté de connaissance de l'homme. • Ce rationalisme les conduit à développer une pensée laïque. La plupart d'entre eux sont

Au XXI ème siècle nombreux sont les personnes qui lisent des livres. Des livres qui suivent une idée, où l'on va pouvoir imaginer une scène avec plus ou moins de détail. Dans tous les cas nous allons pouvoir développer notre capacité mentale et les auteurs vont bien souvent s'en servir. Nous nous demanderons si la lecture nous apporte la liberté. Lire permet-il d'agir selon sa propre volonté ? Nous verrons que littérature peut empêcher d'agir selon sa propre volonté pour suivre l'idéologie de quelqu'un

Question transversale : Comment les poètes du corpus considèrent-ils le monde ? Victor Hugo, Baudelaire, Victor Segalen et Eugène Guillevic, poètes des XIXe et XXe siècles, se font tous une représentation du monde dans leurs œuvres respectives : Ce que dit la Bouche d’ombre in Les Contemplations, L’Invitation au voyage in Les Petits poèmes en prose, Conseils au bon voyageur in Stèles et Douceur in Terre à bonheur. Nous verrons en quoi, tous, à leur manière, sont en quête de bonheur et d’harmonie

futur. Jules Verne a décidé de faire parler son personnage principal d'un projet qui n'avait jamais été réalisé à la fin du XIX, il a donc projeté son personnage et toute l'intrigue de son récit complètement dans le futur. Jules Verne décrit alors le monde tel qui pourrait être dans un futur proche ou un peu plus lointain et nous pouvons même remarquer que J.Verne n'était vraiment pas loin de la vérité car pratiquement cent ans plus tard, en 1969, l'apollo 11 a été envoyé sur la lune, depuis la Terre

talent poétique, décrivit en vers tout le ciel d’Eudoxe. Il ajoutait que, pour figurer les mouvements du soleil, de la lune et des cinq étoiles que nous appelons errantes, il avait fallu renoncer à la sphère solide, incapable de les reproduire, et en imaginer une toute différente; que la merveille de l’invention d’Archimède était l’art avec lequel il avait su combiner dans un seul système et effectuer par la seule rotation tous les mouvements dissemblables et les révolutions inégales des différents astres

est possible d’emprunter sera celui du bonheur. Pour illustrer cette situation, on peut imaginer un homme heureux qui logiquement ne cherchera pas à trouver le bonheur, puisqu’il le possède déjà. Il ne sera pas porté à se poser des questions et à raisonner sur celles-ci. Au contraire, un individu malheureux ou qui a conscience du malheur sera porté à innover et à se surpasser dans le but d’atteindre cet idéal qu’est le bonheur. La façon dont il sortira de cette impasse définira sa personne, qui aura