Imperatores

compte les changements profonds au sein de la république romaine, avait échoué. La figure de l’imperator Sylla quitta Rome en 79, espérant avoir rétabli une république d’aristocrates égaux. Mais quelques années plus tard seulement, de nouveaux imperatores apparaissaient, qui entendaient dominer Rome : Pompée d’abord, puis Crassus, César, Marc-Antoine, et enfin Auguste. Paradoxalement, Sylla avait lui-même donné l’exemple, malgré ses intentions, à ces hommes qui allaient détruire la république.

car il permet de conceptualiser par le biais religieux le développement et les succès d’un type de pouvoir nouveau. Il y a une volonté de définir par ce biais le pouvoir exceptionnel réuni entre les mains d’Auguste puis de ses successeurs. Les imperatores de la fin de la République, ont joué des rites religieux pour accorder le sens des services religieux avec leurs projets. En restaurant un temple, ils faisaient coïncider l’anniversaire de la nouvelle dédicace avec une date personnelle (comme le

romain (soit ingenuus soit affranchi) qui recevaient l'équivalent d'une licence de notaire pour reconnaître ces diplômes. II) Les personnages du diplômes1) L'empereur Titus et les ConsulsDepuis la fin de la République et la montée en puissance des imperatores, l'armée est sous le commandement unique de l'Empereur. Il délègue un partie de son pouvoir de commandement militaire à des généraux, bien qu'il soit parfois lui même présent sur le théâtre des opérations militaires, dans tout les cas, c'est à lui

celle-ci » Le charisme est donc la qualité extraordinaire d'un personnage doué de forces ou de caractères inaccessibles au commun des mortels. Le chef est considéré comme envoyé par un dieu. Ex : le charisme d'un chef guerrier. Napoléon ou les imperatores romains, les chamanes, les prophètes … Quelles sont les caractéristiques d'une telle domination ? La validité du charisme est la reconnaissance du chef, sa vénération, la confiance en lui. Cependant, cette validité n'est pas le fondement

un luxe dont seuls les plus riches peuvent jouir. Certains coquillages sont par exemple très recherchés pour la fabrication de la couleur pourpre qui servira à teindre la laine et la soie, et notamment les tuniques des sénateurs et la cape des imperatores. Chaque jour dans les ateliers de production, ce sont ainsi des centaines d’hommes qui trient des milliers de petits coquillages afin d’en tirer de quoi colorer les tissus qui seront la marque ostensible de richesse et de pouvoir pour d’autres

l’Empire d’Alexandre le Grand. Si les habitants du bassin oriental étaient persuadés de la nécessité qu’un grand empire soit dirigé par un seul homme, les soldats, marchands, petites gens italiens et romains accoutumaient à l’idée monarchique, et les Imperatores étaient fascinés par l’image d’Alexandre le Grand. C’est donc sur le modèle du tombeau d’Alexandre qu’Octave entreprit la construction de son mausolée, dans la partie septentrionale du Champ de Mars. Cet édifice important s’affichait comme étant

première partie nous nous interesserons au deroulement de la cérémonie lui-même, nous verons dans un second point le processus de divinisation d’Auguste pour terminer dans un dernier temps par l’établissement d’une dynastie. I. Le Funus imperatores Les funérailles d’Auguste instituent le premier exemple de funérailles d’empereur. Celles-ci se traduisent nous allons le voir par des honneurs particuliers que nul autre romains n’a connut à l’exception de César. Auguste n’a laissé aucune part

l’efficacité et elle les décrypte parfois. Le sens des gestes peut varier en fonction du contexte (environnement calendaire, programme décoratif du lieu de culte) ajoutant des énoncés secondaires jusqu’à oblitérer le sens premier, littéral. Les imperatores pouvaient donner une signification politique à une fête traditionnelle (anniversaire d’Auguste, le 23 septembre avec la restauration d’un temple). La décoration d’un sanctuaire pouvait orienter la pensée des participants vers la gloire de celui

documents qui témoignent de l'existence et de la doctrine des Lucifériens remontent à la fin du IV e siècle. Un traité écrit par le prêtre Faustin, sur la Trinité (Ad Gallam Placidiam de Trinitate, sive de fide contra Arianos). Le Libellus precum ad imperatores est une requête adressée aux empereurs Valentinien, Théodose et Arcadius par Faustin et Marcellin, deux partisans de Lucifer. Cette requête permit aux Lucifériens d'obtenir la protection impériale en 384 et de faire cesser les brimades et les persécutions

de la gloire, du pouvoir et du luxe prend un sens tout particulier à l'époque de Lucrèce. En effet, Lucrèce vit à un moment de la République où les guerres civiles s'intensifient et se sont développées sur les enrichissements personnels des imperatores, notamment après le sac de Corinthe en 146 av. J.C., et sur le développement d'un clientélisme de plus en plus fort et l'envie croissante de pouvoir et d'influence en résultant. Lucrèce donc arrive à mêler dans ce texte une réflexion générale