Imre Nagy

la prudence, la coexistence pacifique étant alors marquée par le voyage de KHROUCHTCHEV aux États-Unis, et par le début de relations commerciales entre URSS et États-Unis. Cet apaisement est néanmoins fragile : l’insurrection hongroise menée par Imre NAGY en octobre 1956 entraîne par exemple une intervention militaire très ferme de Moscou qui fait arrêter à Budapest le leader hongrois et le fait exécuter à la suite d’un procès secret en 1958. Par ailleurs, il se produit encore quelques crises qui

soulève le 17 juin 1953, l’insurrection est réprimée par l’Armée rouge – Le déstalinisation menée en URSS à partir de 1956 n’a que des effets limités : la révolte de Budapest en octobre 1956 amène au pouvoir le Premier ministre communiste réformateur Imre Nagy, mais l’insurrection est là encore matée par la force par l’URSS – Le raidissement de la politique soviétique après le départ forcé de Khrouchtchev en 1964 se fait sentir en 1968 : la politique de réforme menée en Tchécoslovaquie par Alexander Dubcek

soutenir la Pologne. On réclame des élections libres. Imre Nagy, communiste libéral, revient au pouvoir et dénonce le Pacte de Varsovie. Budapest est en pleine effervescence, la population dans les rues abat et crache sur les statues de Staline. Moscou, le 4 novembre 1956, décide de reprendre les choses en mains et envoi l’armée rouge pour rétablir l’ordre contre les “factions fascistes soutenus par l’occident” selon la propagande officielle soviétique. Nagy est arrêté et exécuté. Il est remplacé par un

de libération. A la suite de l’insurrection polonaise et de l’autonomie titiste, le soulèvement hongrois résultait du refus de la domination soviétique et de la volonté de se débarrasser du communisme orthodoxe de Gero et de Rakosi. Le communiste Imre Nagy fut porté par la foule malgré lui tandis que les Etats-Unis soutenait le mouvement de manière officieuse en subventionnant Radio Free Europe. Néanmoins, ceux-ci adoptèrent une attitude officielle résolument passive et la crise finit dans un bain

nouvelle constitution est adoptée, achevant d'instaurer le régime communiste en Tchécoslovaquie366,367. En Hongrie, le Parti communiste hongrois, dirigé par Mátyás Rákosi — membre en 1919 du gouvernement de la République des conseils —, Ernő Gerő et Imre Nagy, participe au gouvernement de coalition, où il détient des ministères clés : il ne bénéficie cependant pas d'un soutien électoral important, et est battu lors des élections législatives de novembre 1945. Rákosi emploie alors une stratégie progressive

unique…De plus Khrouchtchev se montre très ferme face aux revendications et aux protestations internes au bloc de l’Est : il fait intervenir l’armée rouge pour écraser le soulèvement de Budapest (Hongrie) en 1956(le nouveau chef de gouvernement Imre Nagy souhaitant des élections libres et dénonçant le pacte de Varsovie) Ces réformes sont difficiles à mettre en œuvre, l’agriculture progresse peu et les membres du parti n’adhèrent pas toujours aux réformes. Khrouchtchev est écarté du pouvoir et remplacé

qui avait par ailleurs connu une certaine prospérité économique, se libéralise peu à peu :  le  2  mai  1989,  le  pays  ouvre  le  rideau  de  fer  avec  l’Autriche,  donnant  lieu  à  une  véritable  déferlante   d’émigrants.  Par  ailleurs,  Imre  Nagy,  artisan  de  la  révolte  de  1956,  exécuté  en  1958,  est  réhabilité  la  même   année. En octobre 1989, le Parti socialiste ouvrier hongrois, au pouvoir depuis la soviétisation, est dissout et remplacé par le Parti socialiste hongrois,

politiquement à faire évoluer la situation, et ils finirent par obtenir la nomination d’Imre Nagy au poste de 1er ministre tandis que Geroe était remplacé par Janos Kadar. Porté par sa base, Imre Nagy annonça le rétablissement de la démocratie libérale en Hongrie. Face à cette dérive libérale, Khrouchtchev décida l’envoi de l’armée en Hongrie et le 4 novembre, les chars entraient dans Budapest. Au mois de décembre, I. Nagy fut arrêté et déporté et le Conseil ouvrier central, animateur de la révolte depuis

p. * Granville, Johanna (Le Premier Domino)The First Domino: International Decision Making During the Hungarian Crisis of 1956, Texas A & M University Press, 2004. ISBN: 1585442984. * Granville, Johanna (Imre Nagy autrement connu sous le nom de l'espion 'Volodya') "Imre Nagy aka 'Volodya' - A Dent in the Martyr's Halo?", Cold War International History Project Bulletin, no. 5 (Woodrow Wilson Center for International Scholars, Washington, DC), Spring, 1995, pp. 28, and 34-37. * Granville

sommet du parti entre Rakosi très associé à la période stalinienne et Imre Nagy qui devient chef de l'état en 1954 avec la bénédiction des autorités soviétiques; affaibli par la maladie il est obligé de quitter le pouvoir en 1955 ce qui laisse les coudées franches à Rakosi qui procède, après son retour, à des purges à l'intérieur du parti. Ses méthodes entraînent alors d'importantes manifestations qui réclament le retour de Nagy qui revient effectivement au pouvoir sous la pression soviétique. Les