Infini Rien Pascal Pensées

Paris parfait. C’est dire que la représentation, l’imagination, peuvent impliquer une opinion fausse, mais qu’elles participent également à la connaissance. Par l’exercice de la « grimace », elle est mise au rang des « puissances trompeuses » selon Pascal ; elle sert parfaitement le pouvoir par le consentement de ceux qui lui sont soumis, comme l’explique La Boétie dans le Discours de la servitude volontaire (1553). Mais l’imagination permet aussi à l’esprit de juger et de connaître ; l’image est le

l’opposition que fait Pascal entre le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob” et le “dieu des philosophes et des savants”. La croyance en Dieu ne semble donc pouvoir prétendre recevoir l’appui direct de la raison. S’il existe, certes, une tendance à la rationalisation de la croyance par la théologie, cette tendance est un mouvement second, qui fait suite à une adhésion fondamentale première et en soi non rationnelle (« C’est le coeur qui sent Dieu, et non la raison » disait Pascal). Cela ne suffit pas

********************* Introduction : Qu'est-ce qui distingue un "beau" livre – c'est à dire un livre qui marque son lecteur, dont il se souvient, qu'il a envie de relire – d'un livre ordinaire, oublié sitôt lu, et qui ne laisse aucune trace dans sa mémoire ni sa pensée ? "Un beau livre, dit Jean Cocteau, c'est celui qui sème à foison les points d'interrogation". Que faut-il entendre par là ? Que signifient ces "questions" que sème le beau livre, et à quel moment viennent-elles réveiller le lecteur : au moment

l’infiniUtilisé dans les mathématiques, pour la puissance des espaces infinis, on parle des Aleph dans la théorie des ensembles. À propos du labyrinthe dans lequel réside AstérionSortir du labyrinthe, surmonter des épreuves. 3. Les deux épigraphes : citations au début d’un chapitreLa 1e est une citation de Hamlet et la 2e du Léviathan de Hobbes.Hamlet : Ô dieu je pourrais être enfermé dans une coquille de noix et me sentir encore roi de l’espace infini. Référence L’étranger de Camus.Hobbes : Mais ils veulent

lui, l'univers n'en sait rien ». Blaise Pascal,1623-1662 http://slideplayer.fr/slide/1193078/ Je vous laisses méditer et me donner quelques raisonnements, quelques réflexions. D'autres textes : Page 5 2 2. L'homme, un être limité « Chacun de nous a un jour, plus ou moins triste, plus ou moins lointain, où il doit enfin accepter d'être un homme ». Jean Anouilh, 1910-1987 Page 6 3 3. La chute et la conscience du mal Chute: Borné dans sa nature, infini dans ses voeux, l'homme

d'Aristophane, un poète comique, qui raconte un mythe. D'après ses dires, trois formes humaines auraient exister simultanément. Les androgynes qui constituent à la fois un homme et une femme par individu, les hommes et les femmes. Ces êtres ne manquaient de rien parce qu'ils étaient constituaient de deux parties par individu : c'était des êtres complets. Ces humains se sont pris pour des dieux parce qu'ils se sentaient supérieurs à toute autre forme de vie sur Terre. Pour les punir, Zeus a séparé chaque individu

mystique. Mais quelle est la nature de cette expérience? Et qu'est-ce qu'un mystique? Ceux qui ont connu cette illumination soutiennent qu'on ne peut rien en dire et que tout ce qu'on en dit ne vaut rien. Peut-être faut-il comprendre ici que, précisément, il n'y a rien à comprendre et qu'essayer de comprendre est même la meilleure façon de ne jamais rien comprendre. Mais si cette expérience est fermée à toute approche rationnelle, on peut, néanmoins, décrire l'état qu'elle suscite. Que nous en disent

où l’on trouve dans l’autre une source de plaisir qui nous coupe de l’ennui.  Pascal, Les pensées  : l’amour qui n’est pas tourné vers Dieu n’est qu’un simple divertissement. Avant la chute, l’homme ressentait un désir infini pour un bien infini. Depuis le péché originel, l’homme tente de se combler avec des biens finis, dont l’affection des autres. Ce sont selon Pascal des divertissements qui certes permettent à l’homme de pallier son ennui mais ne peuvent régaler

questions, de problèmes. Le mal nous confronte à ce qui ne devrait pas être. Poser le problème du mal, c’est poser tout ce qui ne vas pas. «Commencer à penser c’est commencer d’être miné» (Albert Camus). Le mal est inséparable de l’éveil de la pensée et la pensée s’éveille car on est mal, car il y a quelque chose qui ne vas pas. Il y a une sorte de désordre : ce qui est ne devrait pas être et il y a des choses qui sont et qu’on voudrait qu’elles ne soient pas. L’homme est un être qui dit non car il a

une chose qui pense". POUR UNE DEUXIEME PARTIE: Réponse exacte? Qui pense? a) problématique du changement, du devenir. b) problématique de l'inconscient. Le psychisme ne se réduit pas à la conscience: la conscience n'est que la partie émergée d'un iceberg TROISIEME PARTIE: si être c'est se faire, il y a une réponse à la question 'qui suis-je?': une existence une liberté qui se nourrit de la pensée. -Que la pensée existe, que l'existence émerge aussi du je pense, que la pensée échoue à penser