Ionesco La Leçon Comique

1. Absurde - Au milieu du XXe siècle, l'absurde qualifiait plusieurs courants intellectuels et artistiques. Albert CAMUS a défendu la philosophie de l'absurde. Eugène IONESCO, quant à lui, a illustré le théâtre de l'absurde, par exemple dans la pièce de théâtre La Cantatrice chauve : les personnages sont illogiques, échangent des propos que l'on peut qualifier de stéréotypes ou des tautologies ; l'action est souvent inexistante. 2. Abyme (mise en) - Plus généralement, on désigne ainsi le

dans le jardin une autre promenade à l’autre bout de l’empire. »4 La représentation n’étant rien d’autre que l’actualisation d’actes virtuels, il importe peu en fin de compte que le couteau avec lequel le Professeur tue l’élève, à la fin de la Leçon, soit un vrai couteau, ou que l’acteur fasse seulement le geste de frapper l’élève ; que le poulet soit en carton, puisque ce que le personnage mange, l’acteur n’a pas besoin de le manger. Le réalisme dans la représentation ne rapproche pas le

divertir, ce théâtre n’apporte pas d’instruction et divertit curieusement (ni catharsis tragique, ni correction comique exemplaire) ; face à une tradition qui, après avoir distingué les genres, tragiques et comiques, au moins en les fondant dans le drame, a séparé les « tonalités » (faire rire ou émouvoir, alternativement), cette dramaturgie ne sépare plus nettement le registre comique et le registre tragique, les rend non seulement peu séparables mais même quasi équivalents… Pour neutraliser l’effet

et du sujet de l’œuvre ou même de la littérature  « Qu’est-ce que la littérature ? » (1964) de Jean-Paul Sartre  « Si Dieu existe, à quoi bon la littérature ? Si Dieu n'existe pas, alors à quoi bon faire de la littérature ? » (1987) par Eugène Ionesco dans le journal Le Monde  Le terme de la crise touche les genres littéraires, analysé dans : o « La Crise des valeurs symbolistes » (1960) de Michel Décaudin o « La Crise du roman » (1966) de Michel Raimond o « La Crise du personnage dans le théâtre

. . met . . . . . .en . . . scène . . . . . . . .sa . . . présence. ...................... public Saguiet el Hamra, hiver 1909-1910 1 © Hachette Livre 2013, Cahier de français 1re – La photocopie non autorisée est un délit. Scarron, Le Roman comique, 1657. 1. À quelle ligne le narrateur adopte-t-il le point de vue de la victime ? 5 10 - Ils sont apparus, comme dans un rêve, au sommet de la dune, à demi cachés par la brume de sable que leurs pieds soulevaient. Lentement ils sont descendus dans

> Le théâtre, Objet d’étude : Objectifs : d’Eschyle aux Deschiens - Théâtre : genres et registres (comique et tragique) - Approche de l’histoire littéraire - Étude des effets sur les destinataires histoire littéraire et culturelle Perspective dominante : Perspective complémentaire : Textes et œuvres : Lecture cursive : groupement de textes étude des genres et registres Antigone, Jean Anouilh La séquence suivante illustrera les acquis sur le théâtre par la lecture analytique de

bouleversante du théâtre contemporain. Bruno Cremer et Anouilh forment un couple, Anouilh est comme un petit-frère pour Cremer. Chez Anouilh, la psychologie n'a pas d'importance. Shakespeare - pour Anouilh, c'est une lointaine connaissance - lui donne une leçon de liberté théâtrale. Dans Hamlet (extrait), la scène de la mère est comme une obsession. De 1915 à 1928 : son père était immobilisé pour la Grande Guerre, il était seul avec sa mère, pianiste et violoniste, il pouvait donc aller partout. C'est un

pas forcément des personnes spécifiques mais aussi des anonymes, des groupes humains, des objets et des institutions Apologue : Récit bref symbolique avec un enseignement moral 1. Récit argumentatif, ne se préoccupe pas de la vraisemblance 2. Leçon morale qui ne peut pas être formulée explicitement 3. Visée argumentative 4. Veut divertir et instruire 5. Principe de réalité (ex : chemin montré par la mère du petit chaperon rouge) qui s’oppose au principe de plaisir (ex : fleurs que cueille

promenade dans le jardin une autre promenade à l’autre bout de l’empire. »4 La représentation n’étant rien d’autre que l’actualisation d’actes virtuels, il importe peu en fin de compte que le couteau avec lequel le Professeur tue l’élève, à la fin de la Leçon, soit un vrai couteau, ou que l’acteur fasse seulement le geste de frapper l’élève ; que le poulet soit en carton, puisque ce que le personnage mange, l’acteur n’a pas besoin de le manger. Le réalisme dans la représentation ne rapproche pas le théâtre

Mathilde sont maîtrisés et entraînés, mais pas tout de suite, pas sans avoir dû lutter en scène (3ème didascalie). Et ce n’est qu’une fausse sortie : Adrien et Mathilde reviennent et l’affrontement reprend, seulement verbal. Ce jeu de scène serait comique n’était la teneur des propos échangés et cette violence presque physique entre un frère et une sœur, d’âge mûr, appartenant à la bonne bourgeoisie, qui se haïssent à cause de la parenté qui devrait les rapprocher. Cela dérange et KOLTÈS l’a manifestement