Ionesco Le Roi Se Meurt Tirade Marguerite

titre annonce l’idée générale de la pièce, soit l’agonie du Roi. [Noter l’emploi de la forme réfléchie du verbe « mourir »] Aussi, elle est écrite selon la règle des trois unités : unité de lieu (le palais), unité de temps (moins de deux heures), et unité d’action (l’agonie du roi). De plus, dès le début, la dégénérescence du château se fait parallèlement à celle de Bérenger. Cela souligne l’effet tragique : le Royaume disparaîtra avec son roi. Le rétrécissement rapide du domaine crée un sentiment d’enfermement

traduit clairement ses préoccupations. LE ROI SE MEURT - Personnage principal de la pièce, son comportement est puéril et capricieux. Le spectacle présente son agonie puisqu’il apprend sa mort prochaine et refuse de s’y confronter. Pourtant, tout autour de lui indique sa fin imminente. En effet, le corps du roi, qui s’affaiblit de plus en plus, est représenté dans la pièce par son propre royaume, celui-ci se dégradant au rythme de la dégradation physique du roi. De plus, son autorité disparait petit

2de – Français Ionesco, Le Roi se meurt , 1962 Séance 2 : l’annonce de la mort du roi l.341 à 391Lecture analytique à compléterIntro : Rappel sur l’énonciation :  Etudier l’énonciation consiste à observer qui parle, à qui, quand et où . Quand on peut répondre à la plupart de ces questions, l’énonciation est

des personnages (opposition des deux reines Marie et Marguerite) (le médecin et Juliette : chacun a un rôle, mais plusieurs fonctions) • signes extérieurs/cosmiques (planètes explosées - cycle des saisons déréglé) Partie 2 : la révélation (de sa mort) au Roi (p.29-51) • révélation (par la reine Marguerite) • annonce de la durée de l’agonie : une heure et demie (qui va correspondre avec la durée du spectacle) → réaction émotionnelle du Roi → appel à l’abdication/à l’acceptation morale et physique

mort « pathétique », comme Albert Camus, l’utilise dans Caligula, mais d’une façon différente. « Les tragédies modernes », font de la mort de leurs personnages, tel Béranger 1er, des personnages « comiques », « burlesques »: la mort du roi, mise en scène par Ionesco est du ressort d’une « quasi-comédie ». Le dramaturge met le « ridicule » en avant: c’est le théâtre de l’absurde. Dans un premier temps, nous verrons comment la mort « pathétique » est éludée, car elle n’est pas pour le dramaturge une

théatre: Le roi se meurt (1962) de Eugène IONESCO (1909-1994). Cette pièce de théâtre n'est pas une pièce de théâtre classique elle mélange les registres notamment le comique et le tragique, tragique moderne teinté d'absurde. Cette pièce tragique et comique est une pièce qui tente d'exorciser l'angoisse de la mort, mais c'est aussi une méditation sur celle-ci, une pièce métaphysique, elle peut toucher individuellement et universellement. Dans cette pièce on trouve 6 personnages : le Roi Bérenger,

COMMENTAIRE COMPOSE : Eugène Ionesco, dramaturge du XX siècle a écrit cette pièce tragi-comique en 1962. Elle n’est composé que d’un seul acte et son intrigue représente essentiellement la mort deBérenger, le roi. Le passage étudié constitue le dénouement où Bérenger, guidé par Marguerite, entre dans la mort. Nous nous demanderons si le décès du roi et progressif ou instantané en s’intéressanttout d’abord aux didascalies puis dans un deuxième temps à la tirade de Marguerite. *** Dans un texte théâtrale

Eléments d’étude pour Le Roi se meurt de Ionesco Pour le texte de Ionesco voir l’édition en folio Présentation de la pièce écrite et de la vidéo Ionesco et le théâtre : La première pièce jouée en France (reprise et traduction d’une pièce écrite en roumain L’anglais sans professeur) = La Cantatrice chauve (écrite en 1949, jouée en 1950 au théâtre des Noctambules mise en scène par Nicolas Bataille). Dès l’année suivante, La leçon (1951). + Expliquer ce qu’est le théâtre de la Huchette (depuis 1952

cette pièce mettent en évidence la communication difficile entre les hommes. La crise du langage et de la communication est une spécificité de ce genre de Théâtre, Beckett le met en évidence sous plusieurs formes. -On retrouve de nombreuses tirades, ou monologues traduisant la solitude des personnages et leur incapacité à communiquer, p52-53, p 14-15. -Le dialogue est dépourvu de répliques denses et est entrecoupé par de nombreux silences, matérialisés par la répétition de la didascalie « un

Mais la pièce est également une comédie, dans le sens où Ionesco y introduit des éléments provoquant le rire. Ainsi, le comique apparaît sous plusieurs formes. D’abord, le comique de caractère est observé. Par exemple, les répliques impertinentes de Juliette lorsqu’elle s’adresse à Marguerite, étonnent car le respect dû à la royauté est peu visible. Cet écart, entre la dignité royale attendue et la trivialité quotidienne, continue avec Bérenger qui, par sa personnalité dévoilée par ses propos et