Jacques Le Goff

(sous la dir.), Le métier d’historien au Moyen Âge. Etudes sur l’historiographie médiévale, Paris, 1977. Leduc, J., Marcos-Alvarez, V. et J. Le Pellec, Construire l’histoire, col. Didactiques Bertrand Lacoste, C.R.D.P. Midi-Pyrénées, 1998. Le Goff, J., Chartier R. et J. Revel, La nouvelle histoire, Retz, 1978. Tétart, Ph., Petite histoire des historiens, Synthèse histoire, Armand Colin Paris, 1998. 3 Écrire l’histoire du Moyen Âge Histoire… un mot ambigu et polysémique dans la langue

française au fil des grandes batailles politiques sur plus d'un siècle est elle-même devenue partiellement constitutive de l'événement 67 ; peu après, Pierre Nora entreprend avec Les Lieux de mémoire son « Histoire de la France par la mémoire » et Jacques Le Goff livre Histoire et mémoire 68. La double originalité de l'ouvrage d'Henry Rousso est d'abord, au plan heuristique, de montrer combien l'obsession des années Vichy, phénomène sans équivalent, fonctionne à rebours de toutes les modalités jusqu'alors

éléments du passé ; et qui, à ce titre, fait que tout rapport au passé repose sur la mémoire. En ce sens, l’historien ne peut tout inventer. Il ne peut en aucun cas fabriquer toute une interprétation qui ne serait pas fondée. Et, comme le dit Jacques Le Goff, historien français, dans la revue Le Monde de l'éducation « L'historien est un artisan de la mémoire ». Il nous montre alors que le principal outil d’interprétation utilisé par les historiens est la mémoire. Toute interprétation est donc une

loisir ? (Paris, Seuil). Mais c’est avec l’extension de « l’Histoire culturelle », à la fin de années 70 et au début des années 80, que les loisirs deviennent véritablement un objet d’étude légitime ; les travaux de Roger Chartier, Georges Duby, Jacques Le Goff, Maurice Agulhon, Alain Corbin, Pierre Nora, Pascal Ory, Louis-Jean Calvet, Madeleine Rebérioux, Jean-François Sirinelli, Pierre Bourdieu, etc., ont grandement favorisé la production scientifique consacrée aux loisirs ou autres pratiques auparavant

grands types de rêves : ceux dus à la nourriture et à la faim, ceux envoyés par les démons et ceux d'origine divine. À sa suite, seuls les rêves d'origine divine seront tolérés. L'oniromancie devient en effet une pratique interdite D'après Jacques Le Goff, le savoir sur le rêve commence à s'affirmer à partir du XIIe siècle, s'affranchissant de ses origines divine et satanique. C'est l'ouvrage Liber de spiritu et anima (L'Esprit et l'âme), rédigé par un moine cistercien au XIIe siècle, Alcher de

dans les sociétés démocratiques, Gallimard, 1983 ; - Dominique Wolton, Éloge du grand public. Une théorie critique de la télévision (1990) ; - Pierre Bourdieu, La misère du monde, 1993 ; - Pierre Bourdieu, Sur la télévision (Liber éd., 1996) ; - Jacques Rigaud, Pour une refondation de la politique culturelle, Paris, La Documentation française, 1996 ; - Marc Fumaroli, L’État culturel : une religion moderne, Paris, éd. de Fallois, 1999 ; - Claude Mollard, Le cinquième pouvoir : la culture et l’État

ecclésiastique, de l’évêque de Langres ainsi que du chapitre de la cathédrale de Reims. Pendant la période du sacre de Philippe Ier, dans l'Occident les invasions sarrasines et scandinaves ont ébranlés l'ordre carolingien. Plus généralement, Jacques le Goff caractérise la chrétienté du X ème siècle par l'effondrement de l'organisation carolingienne et l'effacement de la papauté: les empiétements du pouvoir temporel ne sont pas le seul fait de l'empereur, d'une façon plus générale, les grands laïcs

l’histoire Histoire et mémoire entretiennent en fait une relation dialectique et se nourrissent l'une l'autre. Il y a entre elles des interactions dans les deux sens. La mémoire nourrit l'histoire à deux points de vue : - d'une part, selon Jacques Le Goff  : « la mémoire des témoins des événements est le plus beau matériau de l'histoire ». Le rôle des témoignages est essentiel pour l'historien. Le développement de l'histoire orale depuis une trentaine d'année montre notamment l'intérêt que l'historien

SHERIDAN BURGESS, MARIE, The Lais of Marie de France. Text and Context, Manchester University Press ND, 1987 • MARIE DE FRANCE, Les Lais, edited and with notes by beth Droppleman, European Masterpieces, Molière and Co. French Classics No.7, 2007 • JACQUES LE GOFF, The Medieval Imagination, University of Chicago Press, 1992

1970 ; l’importance de cette école se démontre particulièrement à travers les avancées qu’elle a permises dans le domaine de l’histoire des mentalités. La dénomination, rendue populaire en 1973 à travers la publication par Pierre Nora et par Jacques Le Goff de Faire de l'Histoire, désigne le courant historiographique qui anime la troisième génération des Annales. La nouvelle histoire est avant tout l'« histoire des mentalités » : il s'agit d'établir une histoire sérielle des mentalités, c'est-à-dire