Je Me Sers D Animaux Pour Instruire Les Hommes

« L’apologue, dit-il dans la Préface de 1668, est composé de deux parties… Le corps est la fable, l’âme la moralité. » Dédiant au Dauphin son Premier Recueil composé pour les enfants, La Fontaine insiste sur ses prétentions morales : « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes. » Il indique même ses deux méthodes favorites, la satire et le contraste. - Une fable, c’est une « prise de parole ». En effet, le mot grec apologos et le mot latin fabula se rattachent tous deux à des verbes qui signifient

fables écrites en vers, la plupart mettant en scène des animaux anthropomorphes et contenant une morale au début ou à la fin. Ces fables furent écrites dans un but éducatif et étaient adressées au Dauphin. Le premier recueil des Fables publié correspond aux livres I à VI des éditions actuelles. Il a été publié en 1668, et était dédié au dauphin. La Fontaine insiste sur ses intentions morales : "je me sers d’animaux pour instruire les hommes. "Le dernier recueil publié correspond au livre XII actuel

Baudelaire l’occasion de décrire la condition du poète maudit et rejeté des autres hommes, comme le suggère le vers 13 « le poète est semblable au prince des nuées ». Le poète est considéré comme un être souffrant, car il est inadapté au monde des hommes. Selon Baudelaire, la place du poète dans la société est comparée à un albatros : majestueux dans le ciel, ce dernier apparait insignifiant sur terre et au contact des hommes. Ainsi, le poète est celui qui se trouve au-dessus du commun des mortels comme

: Nous l'allons montrer tout à l'heure. Un Agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure. Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité. - Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d'Elle, Et que par

proposition de développement du sujet de Du Bellay - Je ne fais qu’esquisser des perspectives de réflexion. Il faudrait bien sûr développer. Par ailleurs les notations I, II, III, 1, 2, 3… ne doivent absolument pas figurer dans la composition. Je m’en sers ici pour vous donner des repères. Vous pouvez en revanche utiliser ces repères au brouillon, lorsque vous construisez votre plan: I. N’est-il pas certain qu’il ne peut pas y avoir poésie sans émotion? (Question rhétorique qui annonce un développement

I-Présentation de l’œuvre Les fables de La Fontaine ont été écrites par Jean de La Fontaine entre 1668 et 1694. L’œuvre est composée de trois recueils qui comptent 243 fables au total écrites en vers. Les fables mettent généralement en scène des animaux qui sont doués de parole et possèdent des caractères moraux en plus de qualités ou de défauts humains. Chaque histoire est destinée à présenter la valeur de certaines qualités : la sagesse; la liberté; la prévoyance, par exemple, et à dénigrer quelques

est donnée dès le premier de la dédicace du livre I. La Fontaine poursuit dans sa dédicace et donne sa définition du genre : - Visée didactique : « Chaque Fable contient des vérités qui servent de leçon » - Bestiaire : « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes. » - Docere Placere : « Et si de t’agréer je n’emporte le prix, 
J’aurai du moins l’honneur de l’avoir entrepris. » - Il enrichi cette autodéfinition : Les Fables pour lui sont « une ample comédie

1693. Composées de douze livres répartis en deux recueils, cet ouvrage regroupe plusieurs centaines de textes courts mettant souvent en scène des animaux ; les récits sont, sauf rares exceptions, suivis d’une morale qui indique la portée critique à apporter au texte. L’auteur lui-même se plaisait à dire : « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». La fable, et l’apologue en général, est un genre argumentatif original puisqu’elle utilise le discours narratif et le récit pour convaincre ou

Les principaux genres argumentatifs : C’est une fable qui engage un débat argumentatif entre deux animaux : un Loup et un Agneau. Le Loup prononce un acte d’accusation qui s’attaque à l’Agneau et à tous ces semblables. C’est un réquisitoire (du vers 6 à 25 ). L’Agneau, quant à lui, essaye de se défendre en prononçant un plaidoyer. Ses arguments logiques se teintent de persuasion quand il utilise la conviction et lorsqu’il évoque son statut de nourrisson. Cette tendresse qui connote de la faiblesse

c) L’image no …..... évoque la surprise, tandis que l’image n°…...... le dialogue et l’image n° …..... une confrontation. 3. Parmi les propositions suivantes, soulignez celles qui, selon vous, correspondent aux Fables d’Ésope : monde des animaux ; monde des humains ; variété ; pauvreté ; ancien ; moderne ; égalité ; inégalités ; action ; inaction ; utile ; inutile. Lisez le carnet de lecture, p. 81-86. 1. Pourquoi peut-on dire que la vie d’Ésope fut difficile ? Citez au moins deux éléments