Jeu de mots

(où le signifiant aurait correspondu au signifié, en stricte terminologie saussurienne, cf. allitération et harmonie imitative) par une sorte d’alchimie où, grâce au jeu de l’analogie et de la métaphore, les mots peuvent reprendre l’initiative et suggérer vraiment une réalité nouvelle, cf. en 1866 à Coppée : «dans le poème, les mots se reflètent les uns les autres» ; de même dans crise de vers (1892) : Ils s’allument de reflets réciproques comme une virtuelle traînée de feu sur des pierreries». Donc

comique Le registre comique est associé au genre de la comédie. On distingue différentes formes de comique : le comique de mots (jeux de mots, calembour, polysémie, jeu sur les sonorités) ; le comique de répétition (le dialogue de sourds, répétitions d’expressions, de situations) ; le comique de caractère ou de geste (on peut alors être attentif à la rapidité du rythme) ; le jeu sur les niveaux de langage (attribuer à un personnage un niveau de langage décalé par rapport à son origine sociale). >

table » , en évidence du chirurgien pour qu'il le remarque. « l'ayant d'ailleurs torréfié lui-même, porphyrisé lui-même, mixtionné lui-même » : Homais continue son festival pour impréssionner ; Flaubert se moque de lui, d'une part avec l'emploi des mots soulignés, mais aussi avec la répétition de « lui-même », qui crée un rythme qui relève le côté pédant et égocentrique de la scène. Homais propose du « Saccharum » à son invité. Le défilé des enfants (dont quelques noms sont Napoléon, Franklin, Athalie

séparés l’un de l’autre. Ils sont interdépendants. Il n’existe pas de contenu pur; il doit toujours prendre forme dans un style, une écriture. Le vocabulaire Pour bien comprendre l’œuvre analysée, il faut bien sûr chercher dans le dictionnaire les mots dont le sens vous échappe. En contexte, le mot doit être vu sous deux angles : la dénotation et la connotation. La dénotation : c’est le sens premier du mot, son sens courant, tel qu’on le trouve dans le dictionnaire. * Attention! Il existe

Description métaphorique dont les éléments forment un ensemble cohérent et qui exprime une idée générale. La Mort, lorsqu'elle est représentée comme un squelette armé d'une faux. Allitération : Répétition de sons identiques dans une suite de mots. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue et que j'aime et qui m'aime. (P. Verlaine) Amphibologie : Ambiguïté d'une construction, donnant lieu à 2 interprétations possibles. J'ai tué un éléphant en pyjama

rythme répétitif d'habanera (danse cubaine de la fin du XIXe siècle, avec un rythme répétitif à la basse), les débuts de mélodie et quelques tournures de phrases ("Prends garde à toi", "L'amour est un oiseau", "Si tu m'aimes"..). Il y ajoute des jeux de mots ("comme ça consomme"). Le genre est une musique vocale accompagnée. Les instruments sont la caisse claire, les cordes frottées, la batterie et les sons électroniques. Les voix présentes sont la voix du ténor soliste et le chœur à voix égales d'homme

repose généralement sur un décalage entre la tonalité et le sujet traité dans un texte. Voir aussi grotesque. Calembour : Jeu d'esprit fondé soit sur des mots pris à double sens, soit sur une équivoque de mots, de phrases ou de membres de phrases se prononçant de manière identique ou approchée mais dont le sens est différent. Jeu de mots fondé sur la différence de sens entre des mots qui se prononcent de la même manière (par exemple personne alitée et personnalité). Comique : quelles qu'en soient les

est la même dans les deux mots (ex. bannir / finir). - Rimes riches ou très riches : présence de plusieurs syllabes identiques de son et d'articulation (trois sonorités ou plus : ex. vaillant / travaillant). Pour valoriser la richesse des rimes, à partir du XVIIe siècle, certains choix sont proscrits. - Les mots de même catégorie grammaticale (ex. calmement / lourdement). - Un mot simple avec un mot composé à partir de ce mot (ex. manteau / porte-manteau). - Les mots qui s'appellent trop instinctivement (ex

FONCTIONNEMENT DES DINGBATS Un dingbats est un jeu de mots et un rébus graphique qui consiste à deviner un mot ou une expression à partir de l’image et de la séquence des lettres. Celles- ci peuvent avoir la double singification et également une ressemblance phonique avec d’autres mots. La disposition des lettres est le réflet explicite d’une expression. Elles peuvent être placées différemment, prendre plusieurs formes, ce qui est fait exprès pour rendre ces dingbats plus

qu'on est en train de dire : « Je ne vous peindrai point les tumultes et les cris ». IV. Les figures d'opposition : L'opposition : permet de rapprocher 2 mots au sens opposé. On parle aussi d'antithèse, quand ils sont dans le même phrase. L'oxymore : cas particulier d'antithèse : il s'agit de 2 termes de sens opposé dans le même groupe de mots : « le soleil noir », « un frisson de crainte et de plaisir ». Le chiasme : permet de former une croix avec 2 groupes syntaxiques identiques : « chargé de