John Rawls

      Troisième partie:  OPTIQUE Rawlsienne:    Non, John Rawls ne trouverait pas suffisante la solution du comité tripartite pour rétablir  l’équilibre et l’égalité entre les agents. Les trois agents se trouvent à avoir un statut  social différent. Le fait que certaines personnes soit plus influentes biaiseraient les  prises de décisions ce qui va à l’encontre de la justice et de l’égalité, des valeurs très  importantes pour John Rawls.     Si les intervenants étaient mît sous le voile de l'ignorance les points de vue de certain 

nécessaire de connaitre certaines notions. En effet, il ne s’agit pas ici de s’étendre sur les principes d’égalité et de solidarité, déjà appliqués, mais de s’intéresser au ciblage des prestations et la recherche de la justice sociale. Ainsi, c’est John Rawls qui approfondit cette idée de moduler et d’orienter les prestations en orientation des plus démunis afin de réduire les inégalités, mais aussi de diminuer les dépenses publiques. La justice sociale peut être rattachée au principe de l’égalité

inégalité n’est pas juste puisqu’elle induit des rapports de force au désavantage de celui qui en est la victime. II) Cependant, certaines théories nous permettent dans un cadre particulier de définir des inégalités justes. Théorie de la justice, John Rawls années 70 JR propose vision de la justice sociale assez originale, mélange de libéralisme et socialisme. Pour lui, le « juste » est évidemment prioritaire.La justice est nécessaire au maintien de la cohésion sociale, elle doit permettre de résoudre

salariales ne doivent pas forcément être interprétées en termes d’injustice. Il s’agit plutôt de savoir si elles sont efficaces sur le plan économique tout en permettant d’améliorer la situation des moins favorisés (« principe de différence » de John Rawls qui dit que les inégalités économiques et sociales ne sont acceptables que si elles profitent aux plus démunis). Cela implique une remise en cause du compromis social des Trente Glorieuses et des mécanismes de subventions implicites – par le biais

conception de la « démocratie en termes de débat public » (p. 15), allant bien au-delà de la question des élections libres et des scrutins, se situant sur ce point dans la lignée de James Buchanan qui parlait de « gouvernement par la discussion » ou de John Rawls qui la fonde sur « la délibération ». Il est vrai que, durant le siècle dernier, il a été largement débattu de la nécessité d’avoir un point de vue beaucoup plus vaste sur la démocratie non seulement dans le domaine de la philosophie politique,

tant que » (femme, minorité, etc.). En démocratie, certaines minorités sont systématiquement ignorées, puisque c'est la majorité qui décide de la loi : donner des droits égaux à tous, c'est donc finalement reconduire des inégalités de fait. Selon John Rawls il faut, au nom de la justice, tolérer des inégalités de droits, à condition que ces inégalités soient au profit des moins favorisés. Cela cependant amène à nier que tous les droits sont universels, parce que certains auront des droits que d'autres

leur tête . Simone de Beauvoir met le doit sur ce point, se demandant dans quel mesure, avec une tolérance poussée à son maximum, l'on agit face aux oppresseurs ? Certaines choses, Certains comportements, doivent donc rester intolérable . John Rawls lui aussi s'implique dans le débat, expliquant que ne pas tolérer serait une injustice . Mais que tolérer ceux qui mène à notre perte n'est pas défendable . Pour conclure, la tolérance n'est donc pas naturelle . Elle peut , et doit être vu comme

Personne n’a jamais aimé être gouverné par un système injuste, nombreux sont ceux qui ont résisté à ces systèmes. Mais sous prétexte de notre sentiment d’injustice, peut-on tout se permettre ? Il est important de prendre conscience de cela, et John Rawls dit dans La Théorie de la Justice, publié en 1971: « La question est de savoir dans quels cas et jusqu’à quel point nous sommes obligés d’obéir à un système injuste. » Il est un philosophe libéral américain qui prône la justice et l’égalité entre

GF-Flammarion, 1965, p.86. Aristote- Ethique à Nicomaque- op.cit, p.145. Borgetto, Michel -Fraternité, égalité, liberté - Le monde des débats- s. mars 2000, p.22. HAYEK, Friedrich August- Droit, législation et liberté- Paris, PUF, 1983, p169. Rawls, John -Théorie de la justice- Paris, Le Seuil, 1987, p.123. Ricoeur, Paul- Soi-même comme un autre- Paris, Seuil, 1990, p.236. Ce texte est un article tiré d’un mémoire de première année de DESS de philosophie option éthique médicale paru dans la revue

devraient agir avec dignité en véhiculant l’harmonie dans leurs campagnes publicitaires, au lieu d’envoyer un contenu choquant. Dans ce cas, il est donc moral de légiférer ce genre de publicité. Le principe de libertés égales du philosophe américain John Rawls ( 20e siècle ) dit qu’une action est morale si elle ne crée pas d’inégalités. Dans ce cas, si une entreprise peut diffuser une telle campagne publicitaire, alors que son contenu diffamatoire et haineux est interdit au Canada, cela risque de créer