Journal de Trévoux

fils de monsieur le baron, et que je me vois condamné à ne revoir la belle Cunégonde de ma vie ? à quoi me servira de prolonger mes misérables jours, puisque je dois les traîner loin d'elle dans les remords et dans le désespoir ? et que dira le journal de Trévoux ? » En parlant ainsi, il ne laissait pas de manger. Le soleil se couchait. Les deux égarés entendirent quelques petits cris qui paraissaient poussés par des femmes. Ils ne savaient si ces cris étaient de douleur ou de joie ; mais ils se levèrent

politiques, religieux, scientifiques du temps (lisons, p.e., DROIT NATUREL, INTOLÉRANCE de Diderot, COLLEGE, ELÉMENS DES SCIENCES de d'Alembert, INOCULATION de Tronchin.) Très vite, une redoutable conjuration - les jésuites, menant campagne dans leur Journal de Trévoux et dénonçant l' "impiété" des articles, bientôt relayés par les jansénistes et leurs représentants au Parlement - alerte le pouvoir royal et aboutit à l'interdiction de l'Encyclopédie (temporaire en 1752, définitive en 1759, avec révocation

Jésuite BERTHIER, tiré de l’oeuvre « Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l’apparition du Jésuite Berthier ». Le personnage principal est réel, il est dans une situation fictive avec un élément réel tel que le « Journal de Trévoux » dont BERTHIER était le rédacteur. Le Jésuite BERTHIER et son compagnon, le frère COUTU, sont dans un fiacre. Quand le frère BERTHIER se plaint de symptômes de fatigue, COUTU s’en plaint également, même le cocher va ressentir des effets

du premier tome de l’Encyclopédie. Le Prospectus déclenche une polémique : le père Berthier, un des Jésuites du Journal de Trévoux, accuse Diderot d’avoir plagié le chancelier Bacon dans la présentation qu’il fait du système des connaissances humaines14. Peut-être les Jésuites, dont l’activité scientifique était importante et qui s’étaient rendus célèbres par leur Dictionnaire de Trévoux, étaient-ils vexés de ne pas avoir été associés à l’entreprise encyclopédique. Diderot répond au Père Berthier

décernèrent point de mandements contre lui et la Sorbonne qui ne savait que dire, fut heureuse de voir l'archevêque Beaumont s'entremettre entre Montesquieu et elle. Ce furent les gazettes religieuses, les Nouvelles ecclésiastiques jansénistes et le Journal de Trévoux jésuite qui attaquèrent le livre et accusèrent son auteur de spinozisme, de déisme et de croyance en la religion naturelle soit en une divinité en dehors de toute église établie. 1750: Montesquieu répond aux accusations jansénistes et jésuites

Monsieur de Soissons", prétexte à une déclaration de principes littéraires, dont la plus fameuse reste "Mon imitation n’est point un esclavage" Deux camps se forment Les modernes: Perrault, Fontenelle, un libertin Saint - Evremond (1610 - 1703), le journal de Trévoux des jésuites et le Mercure galant apporté par Thomas Corneille. Les anciens: Boileau, Racine et La Fontaine qui défendent la conception littéraire dominée depuis la Renaissance par le sentiment de la supériorité des auteurs de l'Antiquité grecs

multiplication des journaux et des périodiques, ils vont permettre une diffusion des idées des Lumières dans la mesure où ils vont comporter dans leurs colonnes des comptes rendus des séances des académies, d’ouvrage… Un mouvement très large va se déploier d’abord en Angleterre, ensuite du coté des Provinces-Unies (chaque ville dispose de sa gazette). En France, on peut citer les Nouvelles de La République des Lettres de Pierre Bayle ou encore le Journal de Trévoux

nos anciennes légendes sont remplies, et de tous les miracles rapportés par Bollandus et par le sincère et révérend dom Ruinart! Vous trouvez des histoires de vampires jusque dans les Lettres juives de ce d’Argens, que les jésuites auteurs du Journal de Trévoux, ont accusé de ne rien croire. Il faut voir comme ils triomphèrent de l’histoire du vampire de Hongrie; comme ils remerciaient Dieu et la Vierge d’avoir enfin converti ce pauvre d’Argens, chambellan d’un roi qui ne croyait point aux vampires

ennemis de l’Encyclopédie sont : * Les jésuites qui virent d'abord une concurrence à leur dictionnaire et à leur journal "Le Trévoux" et qui comprirent ensuite qu'il s'agissait d'abattre le pouvoir de l’Eglise. Les jésuites furent peu à peu discrédités et expulsés de France en 1762. * Les jansénistes qui reprochent aux philosophes, leur refus de collaboration. * Le journal "Le Mercure De France" qui publie, en 1757, un article amusant d'un avocat nommé Nicolas Moreau pour comparer les encyclopédistes

fils de monsieur le baron, et que je me vois condamné à ne revoir la belle Cunégonde de ma vie ? à quoi me servira de prolonger mes misérables jours, puisque je dois les traîner loin d’elle dans les remords et dans le désespoir ? Et que dira le journal de Trévoux ? En parlant ainsi, il ne laissait pas de manger. » Chapitre XVI. Une autre forme de critique en lien avec le fait que le mal vienne de l’Homme, apparaît tout au long du récit : La cupidité, Voltaire critique donc la cupidité des Hommes, qui