Journal de Trévoux

gazons, le rameau qu'un fruit pansu courbait, Chantaient : " Bonjour, monsieur Courbet le maître peintre ! Monsieur Courbet, salut ! Bonjour, monsieur Courbet ! " Et les saules bossus, plus mornes et plus graves Que feu les écrivains du Journal de Trévoux, Chantaient en chur avec des gestes de burgraves : " Bonjour, monsieur Courbet ! Comment vous portez-vous ? " Une voix au lointain, de joie et d'orgueuil pleine, Faisait pleurer le cerf, ce paisible animal, Et répondait, mêlée aux brises

empêche l’interception des messages. Dans ces divers cas, il s’agit bien d’une information de type officiel destinée au seul sommet de l’État. • Ancêtres d’une information : les Acta diurna ou « événements quotidiens » politiques et mondains, sorte de journal sur tablettes de cires placardé dès 59 ACN et lu à Rome : en Chine, pendant la dynastie Tang (VIIe-Xes PCN), les Ti Pao, sorte de bulletins impériaux officiels. • L’information a besoin de supports matériels : - Le papyrus : (XIe ACN), en Égypte,

mars 293; Galère l'aurait été, près de Nicomédie, le même jour (A. Chastagnol, op. cit., p. 57, note 1), et non le 21 mai suivant (W. Seston, Dioctétien et la tétrarchie. I, Guerres et réformes (284-300), Paris, 1946 {B.É.F.A.R., 162), p. 92-94). 9. Journal des Savants, 1969, p. 20. 186 JEAN-BAPTISTE GIARD condamnation du gouvernement légal et disparaître de la circula tion trois exceptions près : Bayeux10, Basse-Rentgen et Han-sur; à Lesse11, les trésors enfouis sous la dyarchie ou peu après

mazarinades, ancêtres du journalisme d'opinion 4.4 Les ancêtres du grand reportage, des Antilles au Piémont italien 4.5 La censure systématique sous Louis XIV 4.6 A Versailles, l'ancêtre de la presse people, le Mercure galant 4.7 Après 1685, les journaux de la diaspora des huguenots en Europe 4.8 Les premiers quotidiens lors de la Glorieuse révolution britannique 4.9 L'Alsace, la Suisse et l'Ecosse innovent au début du 18ème siècle 4.10 Le "siècle des lumières" et les années d'avant la révolution

thème. La bibliographie est à la fois un pilier de la recherche et un instrument de travail universitaire. Elle permet de trouver des idées, suscite un questionnement, faire des comparaisons, etc… I. Les instruments de travail (cadre français) Le journal de la France et des Français, chronologie politique, culturelle et religieuse de Clovis à l’an 2000, Gallimard, coll. « In quarto », 2001, t.I (2407 p.), t.II (1060 p.) Le t.I est à utiliser avec le t.II, qui est un index. Le tout est organisé chronologiquement

se lance dans la lutte contre le fanatisme, l’intolérance, la superstition, et défend l’idée d’une société bourgeoise favorable au progrès. Il multiplie tout d’abord les attaques contre ses détracteurs que sont le père Berthier, rédacteur du Journal de Trévoux, hostile à l’Encyclopédie, et surtout Jean Fréron, son ennemi juré. Plusieurs œuvres sont dirigées contre lui : La Vanité (1760), Anecdotes sur Fréron (1760-1761) et Le Café ou l’Ecossaise (une comédie de 1760). Il attaque également les adversaires

coupables de critiquer la religion catholique...Cela créé une tension déjà pesante entre les deux camps et qui entraine bien évidemment des litiges un peu farfelus. C'est par la suite que la Compagnie de Jésus, par l’intermédiaire de son journal Mémoires de Trévoux, dirigé par le Père Berthier, exprime son opposition à une entreprise qu’elle juge dirigée contre l'Église et la morale chrétienne. Donc assez vite, pape, jansénistes et jésuites combattront avec la même vigueur l’Encyclopédie. De plus

anti-jésuite • Le contexte Les relations de Voltaire avec les jésuites, dont il fut longtemps l'élève reconnaissant, ne s'altèrent qu'à partir de 1760. En liaison avec les Encyclopédistes, il multiplie depuis sa retraite de Ferney les charges contre le Journal de Trévoux (organe jésuite) et son directeur, le jésuite Berthier. Il participe à la publication d'un ouvrage de d'Alembert, Sur la destruction des Jésuites en France. Cependant, en 1767, quand parait l'Ingénu, les jésuites sont déjà abattus : le pamphlet

Denis Diderot : né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris. Jean Le Rond D’Alembert né le 16 novembre 1717 à Paris et mort le 29 octobre 1783 à Paris. Ainsi, ces engagements se retrouvent exposés dans des livres et des journaux. De plus, ils servent de matière aux débats d'idées philosophiques dans des lieux propices. B) Expression et diffusion des idées 1) L'encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers En 1747, les libraires

Il existe trois dicos à la fin du XVIIème : celui de l’Académie, celui de Furetière avec les mots du français tant vieux que modernes et les termes techniques car Furetière est un bourgeois moins strict dans la sélection de ces mots et celui de Trévoux. L’Académie s’est aussi penchée sur l’orthographe des mots : imposer une orthographe unique plus souvent archaïque, compliquée basée sur étymon latin plus prestigieux. C’est pourquoi le français est une langue si difficile. Ex. : corps / temps