Judéo-christianisme

ne) devraient (pas) faire ? 1 Pluralisme éthique, Trimestriel, Vol. I/n°3, du Centre EuroCebadac, 2010. Requête d’un européen d’origine africaine ======================================================================================= le judéo-christianisme. Ce pluraliste européen reste ouvert et attentif à d'autres cultures auxquelles il ne peut résister dans leurs incohérences ou dérapages éventuels qu'en ayant acquis d'abord la maîtrise de sa propre culture. Pour conjurer son sort, face aux

apprend les rudiments de leur langage, dont il donne un lexique. De sa perspective chrétienne, Cartier les considère comme des êtres innocents et sans religion, dans un état « sauvage » (au sens de « non cultivé »), susceptible d’une conversion au christianisme ; au départ de son premier voyage, il plante une croix pour que les autochtones puissent faire « plusieurs admyradtions » mais aussi pour promettre son retour : l’homme européen servirait alors la Révélation auprès de ses « jeunes frères ». Le

est de toute façon accessible à quiconque ayant | |la foi, et par là même, insuffle cette foi qu’elle exige du fidèle. Ce raisonnement attire l’hostilité des moines et des théologiens | |professionnels, qui s’arrogent le monopole d’un pur christianisme. La Philosophie du Christ doit être vécue, non argumentée. C’est une | |délivrance de la nature humaine opprimée par le péché. En outre, elle se place dans la continuité des philosophes antiques : les | |Stoïciens reconnaissaient la valeur

plutôt restrictive de la laïcité qui ne relègue pas, contrairement à la conception française, la religion dans la sphère exclusive du privé. C’est pourquoi les Etats-Unis peuvent légitimement se proclamer de culture judéo-chrétienne, reconnaissant de facto les apports du christianisme et du judaïsme à la civilisation américaine. Une définition aussi restrictive de soi-même doit être impérativement replacée dans un contexte historique. Qu’elle exclue les immigrants d’origine asiatique s’explique par

Histoire des institutions : L’Europe du droit commun. Après l’Antiquité, ce qui marque l’histoire des institutions entre le Ve et le XVIIIe siècle, c’est l’influence chrétienne et plus largement judéo-chrétienne sur l’héritage antique. Les deux traditions – gréco-romaine et judéo-chrétienne vont être liées – il y aura également quelques apports « germaniques » mais ils resteront latéraux et ne subsisteront guère, pour former les institutions occidentales. Vous avez étudié l’Antiquité au premier semestre

l’art et à la culture physique. L’idéal grec défendait une certaine aristocratie de l’esprit contre les valeurs serviles du travail plébéien.     2) Mais ce n’est pas en fait l’influence qui a le plus marqué notre conception du travail. La tradition judéo-chrétienne leste le travail de présupposés beaucoup plus lourds. La Bible dit que le travail est la conséquence d’un châtiment, la conséquence du péché d’Adam et Ève chassés du paradis. En raison du péché originel, Adam se voit « condamné à gagner

Ecritures est un critère suprême. Il possède grâce à elle des repères. Consulter les préceptes de sa religion, c’est disposer de critères du bien et du mal. Vivre en homme religieux, c’est aussi essayer d’appliquer des principes à sa vie, ceux du christianisme, de l’islam, du judaïsme etc. La religion est le plus souvent perçue comme une morale concrète ou sa garantie.     L'inconvénient, c'est que le caractère sacré du devoir et la référence religieuse sont pour la plupart d'entre nous peu convaincants

n’a jamais contribué à maintenir ou à restaurer la paix sociale puisqu’elle exacerbe les divisions et les passions. La religion judéo-chrétienne a désacralisé la nature, elle fonctionne en marge du social, n’est plus le fondement du social mais est comme surajoutée, elle devient une affaire de conscience individuelle, non de vie en commun – ainsi lorsque le christianisme devint la religion officielle de l’Etat romain, une distinction catégorique devint nécessaire entre le pouvoir religieux et le pouvoir

développée dans l'univers de civilisation romaine. 1/ L'apparition deu christianisme D'après les sources chrétiennes, les Evangiles (rédigées en 60-70 ap. JC) Communauté chrétienne = juifs vivant à Jérusalem vivant en 37 ap. JC. Jésus est né sous le reigne d'Octave Auguste ( -44; +14 ). Cette communauté vit sous la directions des 12 apôtres qui ont vécu auprès de Jésus et qui ont reçu son enseignement. Cette première Communauté Judéo-chrétienne conserve au début les pratiques juives. Mais, sa croyance

extension à partir du IIIe siècle, le terme désigne le bâtiment où une communauté se réunit; il faut donc bien distinguer église, lieu de culte, et Église, communauté ou institution, en employant une majuscule pour la seconde uniquement. Au début du christianisme, les fidèles suivent un maître, un peu selon le modèle des écoles pharisiennes ; le souvenir s'en transmet par l'invocation d'un apôtre à l'origine de telle ou telle Église régionale. Des indices de ce qu'a pu être l'organisation des pratiques