Jules Grévy

trop faible En 1879, Jules Grévy arrive au pouvoir et renonce aux prérogatives politiques que la Constitution reconnaît au Président (droit de dissolution par exemple). Cette mesure fait écho à la crise du 16 mai 1877, lorsque le Maréchal Mac-Mahon, un monarchiste, s’est opposé idéologiquement à la Chambre des députés sur la question de la fonction présidentielle. La Chambre défend l’idée d’une politique nationale et sort victorieuse de la crise. C’est pourquoi Grévy a décidé d’amoindrir les

compréhension du fonctionnement de la 3ième république. Les évènements sont les suivantes : le 16 mai 1877, le Président de la République, le Maréchal de Mac Mahon, adresse une lettre par laquelle il désapprouvent la politique du Président du conseil. Jules sinon démissionne et il est remplacé par un monarchiste, Albert DE Broglie. Mais la chambre des députés était composée pour 3/5e d’élus Républicains. Dès le 18 mai, ceux-ci s’élèvent alors, par le manifeste des 363 contre ce qu’ils considèrent comme

l’Etat. La IIde République fait naître de grands espoirs mais c’est un échec. La IIIème République naît en 1870 à la suite de la terrible défaite de Sedan. Mais, il faut 9 ans aux  républicains pour conquérir les institutions. L’élection de Jules Grévy à la présidence le 30 janvier 1879 marque l’achèvement de cette difficile conquête. La républicanisation des esprits s’étend.   En 1914, les Français sont pour l’essentiel républicains. La République est aussi une culture politique qui repose

par la loi électorale du 15 mars 1849 : scrutin de liste, départemental et majoritaire, par opposition avec le scrutin uninominal à deux tours qui avait été la règle sous le Second Empire Le 16 février 1871, l'Assemblée élit son président, Jules Grévy, il se lance dans des réformes financières, administratives et militaires. Le 17 février 1871, Adolphe Thiers, ancien ministre de l'Intérieur de Louis-Philippe, est nommé Chef du pouvoir Exécutif de la République française à la quasi unanimité

national). C/ La victoire difficile des républicains (1871-1879) Les débuts de la république sont très difficile. La guerre contre la Prusse va se prolonger par une guerre civile. 1. La guerre et la révolution sociale. Jules Ferry et Léon Gambetta perte de l’Alsace- Lorraine. -Les parisiens sont furieux de la signature de l’armistice, ils se sentent trahis par Thiers. Mars 1871, Paris se soulève, insurrection, Paris est entre les mains des révolutionnaire qui proclame

de 1870, l’Etat comprend enfin, sous l’impulsion de Jules Ferry, que l’éducation des écoliers lui incombe entièrement. Jules Ferry est né en 1832 à St Dié. Avocat, député, il sera 5 fois ministre de l’instruction publique et Premier Ministre. Il transforme l’instruction en éducation : il veut que l’école soit accessible et imposée à tous les enfants et propose les lois fondamentales signées par Jules Grévy, Président de la République et Jules Ferry. L’école sera « GRATUITE » ( loi du 16 juin

Chambre le 16 mai 1877. Les nouvelles élections législatives organisées en octobre 1877 confirment la majorité république. En janvier 1879, les élections sénatoriales donnent la majorité aux républicains et contrôlent ainsi les 2 Assemblées. Jules Grévy remplace Mac Mahon qui démissionne. La chambre des députés devient l’institution principale de la République. Les Républicains retournent symboliquement au parlement de Paris en 1880: Les Républicains sont au pouvoir. L’enracinement opportuniste

élections suivantes. → les Monarchistes (royalistes) vont progressivement disparaitre → il y a un renforcement du soutien de la population pour la République. Pour la première fois, en 1879, le premier Président de la République est Républicain (Jules Grévy). Et désormais, les Républicains sont à tous les postes importants dans le pays : la Justice, la Politique, les Fonctionnaires… ● A partir de 1875, l’amendement Wallon (loi qui a fait la République) va donner lieu à une constitution de la IIIè

dissolution sous la IVème république : « Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n'entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale, exprimée par ses organes constitutionnels » Au travers de son Discours du 6 fêvrier 1879 Jules Grévy avait rendu désuet l’usage du droit de dissolution conduisant alors la III ème république à se perte. Nous sommes en présence de l’article 51 de la constitution de la IVème république qui porte sur le droit de dissolution. Détenue par l’exécutif

par le président de la République détient le monopole de la politique étatique. Au cours de la IIIe République, des affirmations de la notion de parlementarisme absolu sont très prédominantes, ainsi, on peut citer la Constitution Grévy, message du président Jules Grévy au Sénat, dans lequel il assure la supériorité des chambres sur le président. Cependant, en marge de ces principes récurrents dans les différentes constitutions, la Constitution de la IVe République tente de remédier à, de combler