Kant Conscience Cogito

La conscience comme condition de la liberté. 1) Qu’est-ce que la conscience ? Conscience : cum (accompagné) + scientia (savoir) Deux niveaux : conscience immédiate ou spontanée : simple présence de l’homme à lui même (instinct conscient) conscience réfléchie élaborée : faire un retour sur ses sentiments, ses actes et les juger => prévoir la portée de ses actes La conscience fait de l’homme un sujet à part entière, capable de penser le monde qui l’entoure. Elle est liée aux jugements d’une

A) Puis-je découvrir qui je suis par le moyen de ma conscience ? Notions traitées : ~ en priorité : conscience, inconscient, liberté, interprétation ; ~ de manière secondaire : autrui, morale, perception, désir, vérité… 1) La conscience de soi est au fondement de la connaissance sur soi. a) La conscience perceptive comme moyen d’explorer son intériorité. Chaque homme développe au contact avec la réalité la faculté de se représenter non seulement ce qui l’entoure (cette table, cet homme…)

habitude de langage, qui permet à l’Homme de rapporter ses pensées à lui-même, de répondre de ses actes, et ainsi de prendre conscience de ce qui constitue son identité. Comme dirait Kant : « Que l’Homme puisse disposer du Je dans sa représentation, voilà qui l’élève bien au-dessus de tous les autres êtres vivant sur la Terre». Le philosophe établit également que la prise de conscience n’est que tardive : « L’enfant qui sait déjà parler assez correctement, ne commence qu’assez tard à dire Je. Auparavant

 Introduction du texte Texte dans lequel la conscience de soi est pensée en termes de "pouvoir", et définie comme la condition de possibilité de toute représentation. Thèse : la conscience de soi donne à l'homme sa dignité. Trois arguments établissent cette thèse : 1. ce pouvoir de la conscience de soi est le privilège de l'homme, et fonde sa supériorité sur les autres vivants 2. conséquence : il est une personne d'un rang et d'une dignité incomparables aux objets, en raison de sa capacité

n'est-elle pas, par avance, douteuse ? Or, Descartes en faisant l’expérience du doute, et en cherchant à l'élargir à tout ce qui ce présente à lui,se heurte à une vérité première : celle de l'existence de l'esprit qui doute ; la valeur absolue du Cogito ergo sum, « je pense donc je suis ». Par ce fait le doute devient donc une certitude car tout est douteux,tout est faux ; or je pense car je doute donc je suis certain d'exister. Le doute cartésien n'est que provisoire contrairement au doute sceptique

c’est nous. Ce problème se pose chez les chrétiens et se pose différemment chez les athées. Et le véritable sujet pour Augustin c’est dieu, pour Descartes c’est mitigé et pour Michel Foucault c’est rien LES TERMES TECHNIQUES dans la philosophie de Kant : - Le sujet empiriques c’est le sujet tel qu’il s’apparaît à lui-même dans l’expérience et surtout externes et internes (aperception) - Le sujet transcendantal c’est le fondement, la perception de possibilité de toute connaissance (ce qui existe

Bref, quelle relation y a-t-il entre la conscience et le monde ? Les premiers pas vers la philosophie Cette problématique se retrouve dans l’évolution de la carrière de Husserl. Né en 1859, à Prostějov en Moravie (actuelle République tchèque), dans une famille de commerçants juifs, il a commencé par étudier les mathématiques, puis la logique. Frappé par leurs rapports, il en est venu à étudier leur fondement commun, au sein de la conscience, qui serait l’objet de la philosophie, entendue

prendre conscience. On y perd alors la notion de choix car la conscience nous permet de réfléchir et de prendre une décision. On étudie ici le lien entre choix et conscience. Lorsqu’une action s’enchaine on la réalise sans même y prendre conscience, il n’y a plus de créativité. La thèse de l’auteur est que la conscience permet le choix et elle est effective lorsqu’une action ne se répète pas et s’applique plus l’intensité de l’action est élevée. Pour l’auteur s’il n’y a pas de prise de conscience il n’y

ajout de « Identité et différence », développement de la notion d’identité personnelle en référence à celles de conscience, de réflexion et de mémoire. Question : « Suis-je la même personne ? » => Définition des mots « même » et « personne ». * Formation des idées et leurs rapports au langage et à la réalité. Critique de la connaissance a priori, des idées innées, du « cogito » cartésien et de la notion de substance. Rappel : Montaigne => question de l’identité par introspection

MOTAMEDI Nima T°5 Dissertation Sujet : La conscience suffit-elle à faire de nous des sujets ? Dans l’état actuel des connaissances, les zoologues considèrent que les animaux n‘ont pas la perception de leur mort futur. Difficile, dans ces conditions, d’imaginer qu’un animal puisse exécuter sciemment une action précise en projetant dans l’avenir la conséquence néfaste de son acte. Le suicide des animaux relève de la pure légende, elle prit corps dans