Kant Culpabilité Morale

primordial, en tant quʼhomme, dʼêtre digne de son humanité. Cette notion est essentielle pour penser la liberté de lʼhomme car elle instaure des obligations de lʼhomme envers lui même et ses semblables : lʼhomme a des devoirs moraux. Nous agissons souvent conformément à nos valeurs morales. Nous avons une connaissance des notions de bien et de mal, et nous efforçons dʼagir pour correspondre à lʼidée de bien que nous avons. La conscience dʼêtre libre peut donc être illusoire, car nous agissons, pour la plupart

.............. 13   1.  Changement  d’histoire  :  Un  nouveau  monde  insoutenable......................................................................... 13   2.  L’insoutenabilité  est  un  problème  moral  à  traiter  moralement ............................................................... 19   3.  Problème  général  :  Insoutenabilité  et  responsabilité  politique  collective..................................

soi (=conscience) : « Je suis, j’existe » → cette connaissance est intuitive, sans raisonnement, immédiate (≠ discursif)2. la conscience n’est pas une chose mais un acte- la seule chose que nous savons de nous-même c’est que nous somme libres- la morale c’est se penser libre ; la conscience de soi est première ; on ne peut rien apprendre sur le monde si on ne s’apprend pas soi-même- exemples : * rêve / éveil : 0 cohérence, 0 logique, on est « spectateur » ; on n’arrive plus à s’orienter dans l’espace

L’ART Auteurs Aristote Ethique à Nicomaque Classification des activités humaines  • POESIS : toute activité aboutissant à produire un objet extérieur à l’homme (art, artisanat) • PRAXIS : toute activité visant à améliorer l’Homme (morale, politique…) • THEORIA : activité visant une connaissance contemplative, désintéressée = recherche du Vrai (philosophie, science) ≠ recherche utilitaire. Alain Système des beaux-arts  Distinction artiste/artisan |Artisan

moi un sujet responsable devant l’autre qui est exigence de décentrement de ma liberté vers l’autre. Certes, l’autre est celui contre lequel je peux tout, tant que « moi » a une importance, mais justement, ce n’est pas là que se situe la relation morale. L’autre est celui auquel je dois tout et qui par son seul visage m’impose de renoncer à la violence. La dissymétrie de la relation est telle, que je ne peux même pas prétendre à une réciprocité. Le visage d’autrui « m’ordonne de le servir », « Le

c’est-à-dire sans devoir et responsabilité. *** Dans un premier temps, la finalité d’une vie digne d’être vécue c’est le « sommum bonum », c’est-à-dire le bien suprême soit encore le bonheur, « l’eudemonia » dans la mesure où il guide notre action morale. « N’est-il vrai que, nous autres hommes, désirons tous être heureux ? » posait Platon dans l’Euthydème. Cette question n’est que l’énoncé déguisé d’un axiome pratique. Depuis l’Antiquité, les eudémonistes admettaient déjà que l’homme vertueux

Eichmann Si le cas d’Eichmann continue de soulever de vigoureuses controverses, ce n’est assurément pas en raison de doutes sur sa culpabilité. Eichmann doit être rangé parmi les criminels les plus éminents de l’Histoire, cela est de l’ordre de l’évidence. Les témoignages oraux, écrits, filmés, qui furent produits sur le système concentrationnaire nazi depuis les années d’après-guerre jusqu’à nos jours ont largement rendu compte des atrocités nazies, et la participation active d’Eichmann à ce carnage

par ce pouvoir de refuser le vrai et le bien en leur présence reconnue. Certes, reconnaît Descartes dans la lettre à Mesland du 9 février 1945, ce pouvoir n'a aucun sens, ni épistémologique (pourquoi se détourner du vrai que l'on recherche ?), ni moral (pourquoi refuser le bien auquel on aspire ?) ; et pourtant, dans l'absolu, ce pouvoir existe bien en l'homme : "Quand une raison fort évidente nous pousse exclusivement à l'un des deux partis, quoi que, moralement parlant, nous puissions à peine embrasser

l’évocation de quelques injustices ( qu’elles soient commises ou subies ). Car, s’il est difficile de définir la justice, il semble que l’on soit immédiatement sensible aux injustices que l’on subit ou que l’on commet. Socrate : Voilà un des paradoxes moraux soutenus par Socrate qui discute avec Polos, dans le Gorgias : « Moi, tu sais, je ne voudrais ni l’un ni l’autre. Mais s’il était nécessaire soit de commettre l’injustice, soit de la subir, je choisirais de la subir plutôt que de la commettre. » Gorgias

effet, le vocable « preuve » vient du latin probatio, qui signifie littéralement « épreuve », et qui peut être définie de différentes manières selon le domaine auquel il s’applique. Si dans le domaine juridique, « prouver » signifie établir la culpabilité d’un accusé grâce à un ensemble d’éléments, dans le domaine scientifique ou épistémologique, on prouve quand on établit qu’une proposition ou un résultat sont vrais au terme d’une procédure précise. Il existe, en épistémologie, deux manières de