Kant Posséder Le Je Dans Sa Représentation

Kant, Critique de la faculté de juger, Formation continue Académie de Nantes Critique de la faculté de juger de Kant FORMATION CONTINUE 2005-2006 © Académie de Nantes 2008 1 FORMATION CONTINUE 2005-2006 Lecture collégiale de la critique du jugement esthétique dans la Critique de la faculté de juger de Kant Première séance : jeudi 11 janvier 2006, 14 h – 17 h. Découpage des séances de formation : Bien entendu, ce découpage ne peut être respecté « à la lettre », et le déroulement

FORMATION CONTINUE 2005-2006 Lecture collégiale de la critique du jugement esthétique dans la Critique de la faculté de juger de Kant Première séance : jeudi 11 janvier 2006, 14 h – 17 h. Découpage des séances de formation : Bien entendu, ce découpage ne peut être respecté « à la lettre », et le déroulement effectif de la première séance illustre déjà cette salutaire « résistance du réel » à nos projets les plus ambitieux… Le schéma suivant est donc susceptible de quelques variations : Première

voit exister par le miroir qu'est la conscience. Je suis moi et pas un autre, et telle est bien la certitude que me donne la conscience de soi. D'apres Kant l'homme est une seule et même personne . je suis pour moi ce que je crois être: une fois que j’ai pris conscience que je suis, que je possède comme le dit Kant,« le je dans ma représentation », je me pense, m’analyse et c’est par rapport à ces données de la conscience que je vais me définir. Je suis aussi un être pensant et j'ai conscience

« artificielle » qui s’oppose à la production naturelle. Cette idée est d’ailleurs exprimée dans le texte du philosophe Emmanuel Kant, Critique de la faculté de juger, dans lequel l’auteur énonce une discontinuité entre la nature et l’art au sens ancien. Effectivement, que peut-on considérer comme de l’art ? Est-ce qu’une ruche peut être désignée comme telle ? Pour Kant, « la conséquence de l’art se distingue du produit de la nature », c’est-à-dire que l’œuvre qui est produite par l’artiste

pouvoirs de connaître, lequel sentiment doit pourtant, en même temps, posséder un caractère final, que repose ce plaisir qui, seul, est universellement communicable, sans se fonder toutefois sur des concepts. La nature était belle lorsqu’en même temps elle avait l’apparence de l’art ; et l’art ne peut être appelé beau que si nous sommes conscients qu’il s’agit d’art et que celui-ci prend cependant pour nous l’apparence de la nature. »Kant , Critique de la faculté de juger

justifié. Si la vie était sans malheur on ne se demanderait certainement pas pourquoi le monde et pourquoi il est ainsi plutôt qu’autrement. Toute chose se comprend d’elle-méme.Athur Schopenhauer dans son ouvrage le monde comme volonté et comme représentation défini l’homme comme un animal métaphysique. II- Quelques systèmes métaphysiques A/Chez Aristote (philosophe de l’antiquité) Chez Aristote la métaphysique est considérée comme la

Le Beau est une norme permettant le jugement de l’esthétique. Pour le philosophe Kant « la beauté est la forme de la finalité d’un objet en tant qu’elle est perçue en lui sans représentation d’une fin ». L’art au sens esthétique, est la création d’œuvres, une critique esthétique . Il est étonnant de s’interroger sur la finalité de l’Art, dans la mesure où celui-ci vise a priori a aucun but pratique. Cependant, l’esthétique place au centre de sa définition les notions de beau et de laid comme critères

l’individu n’est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient ? Les individus ne vivent pas seuls, ils vivent en société. Son existence est ainsi ancrée au sein de son propre environnement social. Nos préférences, notre représentation de nous-mêmes et des autres, notre perception de la réalité… reflètent l'époque, la société et la culture dans lesquelles nous vivons. Quel est donc notre espace libre par rapport à la société qui nous entoure ? puisque réduire l'individu à autre

Kant : le jugement esthétique La critique de la faculté de juger (1791): définitions fondamentales I Le jugement de goût Un jugement esthétique est un « jugement dont le principe ne peut être que subjectif » : c’est un jugement réfléchissant qualifiant l’impression produite sur moi par la façon dont ma faculté de ressentir (sentiment de plaisir ou peine) est affectée par une représentation (objet ou événement extérieur) Est « esthétique » la qualification d’ agréable, de beau, de sublime :

“Le beau est ce qui plaît universellement sans concept“, Kant. Dans les années 1910, les œuvres d’art devaient être une pure imitation reproductive de la nature, y compris dans ses dimensions. Cependant dans les années vingt, sa définition se développa, c'est-à-dire, que toute production devait être “originale“, être créée en maximum deux exemplaires, être façonnée par un artiste professionnel. Par définition, l’œuvre d’art a toujours été considérée comme contingente, en outre, elle ne doit pas être