Kant Sapere Aude

tolérance, de la Laïcité, de l’humanité libre. Être un homme des Lumières, explique le philosophe Kant (1724 -1804), c’est penser par soi-même, c’est se servir librement de sa raison, c’est se libérer des préjugés et de la superstition. C’est ce qui justifie la fameuse formule : "Sapere aude ! aie le courage de te {text:soft-page-break} servir de ton propre entendement ! voilà la devise des Lumières" (Kant, Réponse à la question "Quest-ce que les Lumières ?", 1784). Si nous prenons la Raison des Lumières

contradiction avec elle-même, et (comme le dit Leibniz) ce qui est non-contradictoire indique (voire démontre) ce qui est possible mais non pas ce qui est réel et existant ; seule l’expérience sensible peut montrer ce qui existe réellement. On peut ainsi (avec Kant) distinguer ce qu’est penser et ce qu’est connaître : penser est l’activité de l’esprit qui raisonne aussi rigoureusement que possible, c’est-à-dire enchaîne les représentations (les idées, les énoncés) en veillant à ne pas se contredire (et en le

siècle dernier. Et enfin, faire le lien avec les finalités de l'école. 1 Définition de l'esprit critique. L'esprit critique ne peut se définir qu'en lien avec la vision des Lumières, cet idéal vers lequel se tournent les hommes du XVIII e siècle. « Sapere aude ! [ose savoir ! ], Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Telle est la devise des Lumières ».2 Ainsi penser par soi-même, sans préjugé, permettrait de devenir un homme éclairé. La comparaison avec la lumière montre comment l'esprit

contradiction avec elle-même, et (comme le dit Leibniz) ce qui est non-contradictoire indique (voire démontre) ce qui est possible mais non pas ce qui est réel et existant ; seule l’expérience sensible peut montrer ce qui existe réellement. On peut ainsi (avec Kant) distinguer ce qu’est penser et ce qu’est connaître : penser est l’activité de l’esprit qui raisonne aussi rigoureusement que possible, c’est-à-dire enchaîne les représentations (les idées, les énoncés) en veillant à ne pas se contredire (et en le

Les finalités sont des objectifs d'éducation et d'instruction très généraux (ce qui les place au dessus des objectifs et des compétences) que la nation assigne à son École. Elles révèlent les valeurs, le type d'homme que l'enfant doit devenir (cf. Kant "une génération éduque l'autre") "Une finalité est une affirmation de principe à travers laquelle une société identifie et véhicule des valeurs. Elle fournit des lignes directrices à un système éducatif" (D. HAMELINE) Ce ne sont pas que des beaux

contradiction avec elle-même, et (comme le dit Leibniz) ce qui est non-contradictoire indique (voire démontre) ce qui est possible mais non pas ce qui est réel et existant ; seule l’expérience sensible peut montrer ce qui existe réellement. On peut ainsi (avec Kant) distinguer ce qu’est penser et ce qu’est connaître : penser est l’activité de l’esprit qui raisonne aussi rigoureusement que possible, c’est-à-dire enchaîne les représentations (les idées, les énoncés) en veillant à ne pas se contredire (et en le

; Augustin ; Averroès ; Anselme ; Thomas d’Aquin ; Guillaume d’Ockham. Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ; Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Condillac ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ; Kant. Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ; Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Durkheim ; Husserl ; Bergson ; Alain ; Russell ; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ; Arendt ; Merleau-Ponty ; Levinas ;

« puissance technique » i. Crtq de l’humanisme classiqueii. Une question de principe(s) / gouvernance globale / solutions locales i. Solterdijk  : loi de l’irréversibilité ii. Kant / Jonas / Habermas / principalisme iii. Finalement, c’est un «  humanisme élargi  » qu’il convient de défendre qui intègre l’humain et le non-humain a. De la « fatigue de soi »

machine à répandre l'esprit nouveau, change les façons de pensée et s'efforce de faire sauter partout les barrières que la raison n'aura point posées, comme le diagnostique Goethe, peut-être le dernier génie universel. Il ne faut surtout pas oublier Kant, Kant à qui rien n'arriva d'extraordinaire, dit-on, sauf du génie et qui récapitule tout son siècle tout en jetant les bases de notre contemporanéité. Nous suivrons, enfin, l'impulsion qu'imprime à l'Histoire le siècle des Lumières, l'Enlightenment

de la percevoir. Cependant, on peut objecter à cela que bien souvent mes perceptions sont trompeuses, et ne peuvent alors être identifiées à des savoirs. ® Mobiliser ses connaissances Aperception : Mot inventé par Leibniz et repris ensuite par Kant dans la Critique de la raison pure (aperception transcendantale), pour désigner l’acte par lequel un sujet opère un retour réflexif sur ses perceptions et en prend conscience. Leibniz oppose ainsi l’aperception aux « petites perceptions » qui sont