Kara Mustafa

le nouveau traité de Lausanne en 1923, la Turquie actuelle accède à son indépendance, le sultanat est aboli en 1922 et le califat en 1924. Le dernier souverain Mehmed VI Vehid-el-Ddin est déposé et la république proclamée le 29 octobre 1923 avec Mustafa Kemal pour président. Désormais l’Empire ottoman n’existe plus et le nom de « turc » remplace officiellement celui d'« ottoman  Les bases politiques des conflits 1. Entre tutelles, indépendances et influences étrangères À l’issue de la Première

Turquie, Paris, Le Cavalier Bleu, «idées reçues», n° 156, 2008, 126 p. À la fin de ma lecture j’ai pu conclure que ce sont les chapitres 2 et 4 du livre qui sont utiles pour mon travail. Pour le chapitre 2 («Le passé»), c’est le sous-chapitre 4 («Mustafa Kemal Atatürk est le fondateur de la Turquie moderne») qui me semble le plus important. Ce sous-chapitre se situe des pages 35 à 42. Ensuite, le chapitre 4 («La modernité»), situé entre les pages 65 et 93, est un passage primordial pour la compréhension

Polonais en 1676. Cette période de conflit continu est prolongée avec le vizirat de Kara Mustafa (toujours un Köprülü, mais adopté par la famille) qui déclenche une guerre avec les Autrichiens en ne renouvelant pas la paix de Vasvár conclue en 1664. Il assiège Vienne en 1683. Finalement, le roi Jean III Sobieski de Pologne bat les Turcs. Le pouvoir des Köprülü est alors presque tombé avec l'assassinat de Kara Mustafa par ses janissaires. L'alliance chrétienne de la Sainte Ligue finit par vaincre les

des sultans pour satisfaire son désir de pouvoir et de gloire • le roi Jean III Sobiewski de Pologne bat les Turcs Le pouvoir presque tombé avec l'assassinat de Kara Mustafa Grand Vizir Ottoman) • l'Empire ottoman perd des territoires dont la Hongrie • Économiquement ruiné, militairement asphyxié par ses ennemis Déclin de l’Empire • Mustafa III, son vizir, Ragihb Pasha, meurt en 1763, décide de régner seul = médiocre politicien, • Voltaire le compara à un « gros ignorant » • les janissaires* arrivent

Polonais en 1676. Cette période de conflit continu est prolongée avec le vizirat de Kara Mustafa (toujours un Köprülü, mais adopté par la famille) qui déclenche une guerre avec les Autrichiens en ne renouvelant pas la paix de Vasvár conclue en 1664. Il assiège Vienne en 1683. Finalement, le roi Jean III Sobieski de Pologne bat les Turcs. Le pouvoir des Köprülü est alors presque tombé avec l'assassinat de Kara Mustafa par ses janissaires. L'alliance chrétienne de la Sainte Ligue finit par vaincre les

et distribuer des pépins de courge, pour aider à passer le temps. » A cette époque, la Turquie, qui est l’empire Ottoman, ancienne puissance commence doucement mais sûrement à décliner. Quelques années plus tard, en 1683, sous les ordres de Kara Mustafa, vizir de son état, se présenta aux portes de Vienne afin de continuer l’expansion de l’Empire Ottoman plus loin dans l’Europe. Bien mal lui en prit, comme nous le verrons plus loin, mais le café entra par la grande porte en Europe, grâce notamment

Magnifique. La résistance des Viennois et des 20 000 soldats permit de sauver la ville. En 1683, lors du second siège, Vienne dut son salut à Charles V et à Lorraine l'intervention des troupes polonaises de Jean 3 Sobieski. Le grand vizir Kara Mustafa, commandant les troupes turques, fut décapité par le sultan Mehmed 4. En 1815, grâce au talent de Metternich, Vienne est le siège du congrès éponyme, qui définit la géopolitique pour un demi-siècle d'une Europe sortie des guerres napoléoniennes

voisins orientaux dont l’identité est tournée vers le panarabisme, cette idéologie séculière qui vise à unifier les peuples arabes. Après 1923, le fondateur de ce qui constitue encore aujourd’hui les principes fondamentaux de la Turquie républicaine, Mustafa Kemal Atatürk, rompt avec « l’héritage ottoman » en orientant résolument son pays vers l’Occident. Ce dernier est alors perçu comme l’avenir de la Turquie, la voie de l’émancipation et de la fierté retrouvée du pays, après l’humiliation subie

un pari optimiste : que le puissant parti AKP (Justice et développement Adalmet ve Kalkinma Partisi) au pouvoir depuis 10 ans et son chef, le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, respectent la laïcité sur la quelle est fondé l'Etat turc depuis Mustafa Kémal. On peut esquisser une typologie des diverses crises qui fracturent la région. Le conflit israélo-palestinien est un ancien facteur de tension qui remonte aux années 1920 et a contribué à déstabiliser la région. La guerre froide et les rivalités

alliée a perdu 2 cuirassés (un britannique, et un français). Un corps expéditionnaire de 100 000 hommes débarque dans la presqu’île de Gallipoli au mois d’avril 1915. Les Turcs résistent, commandé par un général allemand, Liman Von Sanders et Mustafa Kemal. Les alliés rajoutent 50 000 hommes, ms subissent de lourdes pertes et renoncent à leur projet. Ainsi les Turcs sauvent leur capitale et conservent le contrôle des Dardanelles. L’aide franco-britannique à la Russie n’est donc pas améliorée,