Keynes Neutralité De La Monnaie

Cours de macroéconomie …nancière, Ensae 2005 Alexis Direr (direr@ens.fr) 49, Bd Jourdan 75014 Paris http://www.jourdan.ens.fr/~adirer/index.html March 1, 2007 Contents 1 Introduction 2 Macroéconomie et neutralité …nancière 2.1 Le cas sans friction et avec neutralité face au risque 2.1.1 Le modèle à deux périodes . . . . . . . . . . 2.1.2 Le modèle à T périodes . . . . . . . . . . . . 2.1.3 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2 Le théorème de Modigliani-Miller . . . . . . . .

Cours Mario Dehove – INSTITUTIONS ET THÉORIE DE LA MONNAIE – Mars 2001 Chapitre I Les définitions empiriques de la monnaie en France et en Europe Qu’est-ce que la monnaie ? Cette question par laquelle il faut bien commencer, n’admet pas de réponse simple, acceptée par l’ensemble des économistes, ni sous l’angle empirique, ni sous l’angle théorique. Paradoxe des sociétés marchandes : la monnaie est de plus en plus présente dans tous les instants de la vie quotidienne des agents économiques

portée. 1. L’analyse keynésienne Les keynésiens justifient la forme de la courbe de Phillips en se basant sur la théorie de la rigidité des prix et essentiellement sur l’argument de la rigidité à la baisse des salaires nominaux développé par Keynes dans la Théorie Générale. Lipsey, en 1960, a été le premier à étayer la courbe de Phillips à travers la combinaison de deux relations illustrées par la figure 2. La première postulant une relation linéaire positive entre le taux de croissance

* INTRODUCTION * I. LA RÉGULATION MONÉTAIRE CONTEMPORAINE * A. GÉNÉRALITÉS  * 1. Fondements théoriques et succession des objectifs de la politique monétaire * a) De la « monnaie voile » aux politiques volontaires issues de la théorie keynésienne * b) Le retour au monétarisme  * (1) Monétaristes et « Nouveaux classiques », * (2) Des banques centrales indépendantes visant principalement la

jouent le rôle de stimulation de l’activité par l’intermédiaire du multiplicateur dans les économies de sous-emploi. Rôle anticyclique et stabilisateur automatique. Théorème d’Haavelmo. Conception libérale Dogme de l’équilibre budgétaire et de la neutralité de l’État. Effet d’éviction et théorème d’équivalence de Ricardo-Barro. Inefficacité des politiques de relance par les dépenses publiques, (Friedman et, surtout Lucas) en raison des phénomènes d’anticipation. Nota bene : vous écrirez toujours

celui-ci n’hésitant pas, lors de la parution des principes, à affirmer que Ricardo était dans l’erreur. Dans 3 publications de 1809, pour le Morning Chronicle, il reprend les analyses de BODIN et reformule clairement la théorie quantitative de la monnaie. 2 articles de 1810 et 1811 l’amènent à adhérer au currency principle : l’émission de billets doit être strictement proportionnelle à la quantité d’or détenue par la banque centrale. Il combattit ardemment les corn laws, qui protégeaient selon lui

elle-même et par les rapports sociaux entre les hommes correspondant aux dotations en matériels entre eux. Ces rapports sociaux antagonistes doivent conduire à l’effondrement de l’économie capitaliste et à son remplacement final par le communisme. Keynes, lui, adopte une vision holiste critique à l’égard du libéralisme. Il considère que le marché est incapable de garantir durablement le plein emploi d’où la nécessité d’une intervention de l’Etat. Son objectif, à l’inverse de Marx, est de sauver le

de penseurs qui soutiennent que l’augmentation de la quantité d’or et d’argent en circulation dans un pays conduit à une augmentation de sa richesse et de son bien-être. Il recommande dans son livre au roi de tout faire pour accroître le stock de monnaie national. Il met, du reste, étrangement en pratique ses théories puisqu’il est pourchassé par la justice royale comme faux-monnayeur… ! Au XVIIIe siècle, l’idée que la fortune de l’État ne peut s’analyser sans comprendre ce qui fait la richesse totale

de la dollarisation fondées sur une conception fonctionnaliste de la monnaie et une approche en termes de coûts-avantages. Une typologie des régimes de dollarisation est dressée. La dollarisation de facto est interprétée à partir d’une conception institutionnaliste de la monnaie, comme crise de légitimité de l'unité de compte domestique qui érode progressivement la souveraineté monétaire. Confrontées à la fuite devant la monnaie nationale, les autorités tentent alors de mener une action de résistance

financiers internationaux. Dans les trois chapitres suivants, nous allons parler d’économie monétaire internationale, c’est parler des relations monétaires entre plusieurs nations. Une nation se définit au sens monétaire comme l’espace sur lequel une monnaie circule principalement. Les mouvements monétaires et financiers entre les pays sont visualisés à travers la balance des paiements, document comptable qui retrace les opérations entre les résidents et les non résidents pendant une période donnée. L’état